« Doyenne des sciences, l’astronomie décrit l’univers et en étudie l’évolution. Depuis sa naissance, elle assoit une connaissance rationnelle qui se détache des mythes. C’est une science d’observation par excellence ! Elle est de fait étroitement liée au progrès technologique permettant de concevoir des outils toujours plus performant pour capter la lumière des astres, notre seul messager de l’Univers.

Les astronomes marseillais étaient déjà réputés pour les instruments qu’ils concevaient pour observer l’Univers depuis la Terre et dès le milieu des années 60, les équipes du Laboratoire d’Astronomie Spatiale (LAS) sont parmi les premières équipes françaises à se lancer dans la conception d’instruments permettant de très courts temps d’observation extra-atmosphérique. Le LAS n’existe plus, il a fusionné avec l’Observatoire de Marseille dont il était issu pour devenir le Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM), installé au Technopôle de Château Gombert. Le LAM est aujourd’hui l’un des quelques laboratoires français qualifié de « spatial ». C’est-à-dire qu’il est en capacité de concevoir, de réaliser et de tester des instruments embarqués sur des satellites dédiés à l’observation de l’Univers.

Au cours de ces 50 ans, l’astronomie spatiale a beaucoup apporté à notre quotidien mais a aussi considérablement bénéficié des avancées technologiques de nos sociétés. Les planches à dessin ont laissé place à la conception assistée par ordinateur. Les environnements dédiés à la conception des instruments sont devenus de plus en plus « propres » et nécessitent des équipements toujours plus grands… pour concevoir des instruments toujours plus grands… et toujours plus performants. Et, alors que les premiers instruments, conçus et réalisés complètement par les équipes marseillaises ne permettaient que de très brèves observations réalisées par des fusées lancées au cœur du désert, le LAM participe aujourd’hui à des consortiums, qui envoient dans l’espace des satellites équipés d’instruments ultraperformants pour des programmes d’observations de plusieurs années, fournissant une quantité de données considérables… »

Introduction de l’expo photo en itinérance durant la fête de la science 2019