Rappel des contraintes du BathyBot. Le BathyBot doit être déposé au fond de l’eau sans soulever trop de sédiments sinon le soulèvement des fonds marins peut entrainer la disparition des organismes vivants que le robot doit observer.
La durée de sa descente ne doit pas excéder 1 heure afin de ne pas compromettre l’autonomie du « Nautile » qui va surveiller la progression du robot lors de sa descente et effectuer sa mise en service.
Dans l’animation « Plongée du BathyBot », la descente du BathyBot – qui se terminera à 2000m de profondeur au lieu des 2 400 m annoncés dans la vidéo du CNRS – sera considérée comme rectiligne sans courants marins. La masse volumique de l’eau de mer est considérée comme constante à 1030 kg/m3. La masse du BathyBot est réglable ainsi que sa masse volumique car le robot peut accueillir plus ou moins de matériel de formes et de masses diverses. La vitesse initiale du robot modélise l’action des vagues au moment de la mise à l’eau du BathyBot. 0 m/s correspond à une mer absolument calme et 5 m/s correspond à une mer extrêmement agitée. Les frottements sont considérés comme solides (c’est-à-dire proportionnels à la vitesse du robot), le coefficient de proportionnalité pouvant être réglable.
En fin de descente du BathyBot, trois propositions sont faites à l’élève? :
Rétro-propulseurs – Parachute – Treuil
La seule solution valide est l’utilisation d’un treuil avec une vitesse supérieure à 0,5 m/s pour que la mission n’excède pas 1h (4000 s en fait soit 1h et 7 min) en pensant que la descente ne doit pas excéder 1 m/s pour ne pas soulever trop de sédiments au fond de l’eau ce qui compromettrait les observations de la vie sous-marine.
Cette séance va permettre d’exploiter la relation entre la variation d’énergie cinétique d’un solide en translation et le travail des forces extérieures appliquées pour déterminer une force de frottement supposée constante (frottement solide-solide).
 
Auteurs : Florence Muratory, lycée J.-H.-Fabre, Carpentras et Gil Artaud, lycée Adam-de-Carponne, Salon​​​​