Le 22 juin, une fusée chinoise Longue Marche 2C s’élancera pour mettre en orbite le satellite SVOM, qui embarque deux instruments de conception française. Objectifs de la mission : observer le mécanisme des sursauts gamma et sonder indirectement le milieu intergalactique.

La théorie la plus communément admise quant à l’origine des sursauts gamma est qu’ils seraient le fruit de l’effondrement d’étoiles de 20 à 30 fois la masse du Soleil. En s’effondrant, ces astres forment un trou noir et émettent un immense jet de matière. Pour les observateurs lointains, ce phénomène est perçu sous la forme d’un flash de rayons gamma relativement bref, allant de la seconde à la minute, que les astronomes appellent sursauts gamma. Ces derniers peuvent également survenir lorsque deux étoiles à neutrons – ou une étoile à neutrons et un trou noir – gravitent l’une autour de l’autre, avant de se rapprocher et de fusionner. Dans ce cas, on assiste à un sursaut gamma dit « court », car d’une durée inférieure à deux secondes. Scruté depuis l’espace grâce au satellite Swift de la Nasa, entré en service en 2004, les sursauts gamma vont sans doute voir certains de leurs mystères levés après la mise en service d’un nouveau venu, le satellite SVOM, pour Space-based multi-band astronomical Variable Objects Monitor.

Lire l’intégralité de l’article sur CNRS Le Journal.