Cet événement conclura l’opération du regroupement de l’astrophysique marseillaise sur le site de Château-Gombert et marquera le succès d’une opération d’ampleur exceptionnelle initiée il y plus de 10 ans.

Ces équipements lourds, uniques en France et sans véritable compétiteur en Europe, représentent un investissement de près de 7M€. Leur mise en service place le LAM au premier rang des laboratoires européens capables de réaliser, de tester et de qualifier les instruments pour les très grandes infrastructures de recherche en astrophysique au sol ou dans l’espace.

En présence de Yvon Berland, Président d’Aix-Marseille Université ; Pascale Delecluse, Directrice de l’Institut national des sciences de l’Univers du CNRS ; Jean-Yves le Gall, Président du Centre national d’études spatiales – CNES ; Younis Hermès, Délégué régional Provence et Corse du CNRS ; Jean-Gabriel Cuby, Directeur du LAM ; Philippe Mussi, Conseiller régional, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Félix Weygand, Conseiller général délégué à l’enseignement supérieur, recherche et nouvelles technologies et informatique ; Marie-Laure Rocca-Serra, Conseillère municipale déléguée à l’enseignement supérieur, Ville de Marseille ; Cyril Robin-Champigneul, Chef de la représentation régionale de la Commission européenne ; Mark McCaughrean, Senior Science Advisor in the Directorate of Science & Robotic Exploration à l’ESA (Agence spatiale européenne).

La plateforme SPATIAL est constituée d’un ensemble de moyens de tests et de qualification en environnement spatial d’une ampleur unique pour un laboratoire d’astrophysique en France. Ces équipements, constitués d’un grand caisson de 90m3 (ERIOS), de cuves spécialisées de plus petites dimensions, de moyens de tests d’éléments optiques et micro-optiques, et de moyens de vibration et de métrologie, serviront à la qualification des instruments de futures missions spatiales.

La plateforme POLARIS, (POLishing Active and Robotic Integrated System), est constituée d’un équipement majeur dédié au polissage de pièces optiques de grand diamètre accompagné d’un ensemble de moyens de fabrication optique de plus petites dimensions, des équipements de métrologie et de tests interférométriques ainsi qu’un tunnel et une tour de tests optiques permettant la caractérisation in-situ des grandes optiques réalisées.

Crédit Photo : Alain Origné / LAM

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