Dans les vergers de pommiers méditerranéens de la Basse Vallée de la Durance, les chercheurs d’INRAE, en collaboration avec l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie marine et continentale (IMBE), ont étudié les interactions entre la flore spontanée, les pollinisateurs et les principaux ravageurs. Ils ont constaté que 5 à 10 % de fleurs parmi cette flore suffisent à attirer une diversité significative d’insectes bénéfiques. Parmi eux figurent les syrphes et les guêpes parasitoïdes, deux précieux alliés dans la lutte contre des ravageurs comme le carpocapse des pommes (Cydia pomonella) et le puceron cendré du pommier (Dysaphis plantaginea), qui représentent des menaces majeures pour la pomiculture.

Cependant, bien que la flore spontanée contribue à attirer des ennemis naturels d’insectes ravageurs, les résultats, publiés dans la revue Agriculture, Ecosystems & Environment, ne permettent pas encore de garantir une réduction systématique des infestations. La compréhension des mécanismes en jeu, notamment des interactions complexes entre les différents insectes, nécessitent des recherches plus approfondies.