L’accord a été signé par Xavier Barcons, directeur général de l’ESO, et Alain Schuhl, directeur général adjoint chargé de la science au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), l’institution qui dirige le consortium MOSAIC. Étaient également présents Roser Pello, responsable scientifique du projet MOSAIC au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille, et Mathieu Puech, co-responsable scientifique à l’Observatoire de Paris, ainsi que d’autres représentants de l’ESO, du CNRS et du consortium MOSAIC. La signature a eu lieu au siège de l’ESO à Garching, en Allemagne.

MOSAIC est un puissant spectrographe, un instrument qui décompose la lumière en ses différentes longueurs d’onde afin que les astronomes puissent déterminer les propriétés importantes des objets astronomiques, telles que leur composition chimique ou leur température. L’instrument utilisera le champ de vision le plus large possible fourni par l’ELT, fonctionnant à la fois dans le visible et le proche infrarouge, et sera capable d’analyser la lumière de plus de deux cents objets simultanément.

MOSAIC réalisera le premier inventaire exhaustif de la matière dans l’Univers primitif, levant ainsi le voile sur la répartition de la matière au sein des galaxies et entre elles, et faisant considérablement progresser notre compréhension de la formation et de l’évolution des galaxies actuelles. Il permettra également d’observer de près le gaz qui entoure les galaxies et d’identifier les éléments chimiques qu’il contient.

L’ELT de l’ESO est actuellement en construction dans le désert d’Atacama, au Chili, un endroit unique sur Terre pour observer le ciel. Lorsqu’il verra sa première lumière technique plus tard dans la décennie, l’ELT révolutionnera notre connaissance de l’Univers et nous amènera à repenser notre place dans le cosmos.