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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Archives pour septembre 2015

Accord signé pour le Spectrographe HARMONI – E-ELT

28 septembre 2015 by osuadmin

Lors d’une cérémonie à l’Institut de Mathématiques de l’Université d’Oxford, le 22 septembre 2015, l’ESO a signé un contrat avec un consortium d’instituts européens pour la conception et la construction de l’instrument HARMONI (High Angular Resolution Monolithic Optical and Near-infrared Integral field spectrograph) pour l’E-ELT. Le Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM) est un des principaux laboratoires de ce consortium.

L’accord a été signé par Grahame Blair, Directeur Exécutif des programmes du STFC (Science and Technology Facilities Council), au nom du consortium et Tim de Zeeuw, Directeur Général de l’ESO, en présence de Patrick Roche, Président du Conseil de l’ESO et Niranjan Thatte, Responsable Scientifique d’HARMONI.

HARMONI est un spectrographe intégral de champ, instrument majeur pour la spectroscopie visible et proche infrarouge. Il permettra d’explorer les galaxies de l’Univers primordial, d’étudier les constituants de l’Univers local mais aussi de caractériser certaines exoplanètes. Il pourra être utilisé avec différents systèmes d’optique adaptative et viendra compléter la caméra MICADO principalement axée sur l’imagerie.

L’implication des chercheurs et des ingénieurs du CNRS est fondamentale car la réalisation de ce nouvel instrument n’aurait pas pu être envisagée sans la participation du CRAL (Centre de Recherche Astrophysique de Lyon, CNRS/UCBL/ENSL), du LAM (Laboratoire d’Astrophysique de Marseille, CNRS/AMU), et de l’IPAG (Institut de Planétologie et Astrophysique de Grenoble, CNRS/UJF) et aussi sans la participation importante de l’ONERA (le centre français de recherche aérospatiale) pour les aspects optique adaptative et dans le cadre de la récente convention signée entre le CNRS/INSU et l’ONERA.

Le Laboratoire d’Astrophysique de Marseille partage la co-responsabilité scientifique (Co-I) de l’instrument HARMONI. A ce titre, c’est un des acteurs de premier plan pour la préparation des grands programmes scientifiques qui seront effectués avec l’instrument, notamment :

  • la caractérisation des atmosphères autour des exo-planètes et des disques circumstellaires dans lesquels elles se forment, ainsi que l’étude des objets de notre système solaire,
  • l’étude des populations stellaires résolues au sein d’amas extragalactiques proches, de l’environnement des noyaux actifs et des trous noirs centraux, de la formation stellaire et des échanges de gaz entre le milieu interstellaire et le milieu intergalactique,
  • l’étude de la formation des galaxies et l’enrichissement en métaux du milieu intergalactique, de l’assemblage de la masse des galaxies, et l’analyse de la distribution de la masse des galaxies et des amas,
  • la caractérisation des étoiles de première génération, des supernovae primordiales, et la formation des premières galaxies qui constituent un des enjeux majeur en cosmologie.

Les chercheurs et ingénieurs du LAM sont également fortement impliqués dans conception et la réalisation d’HAMONI. Le laboratoire est en effet responsable, en étroite collaboration avec l’ONERA, notamment par la mise en place d’une équipe intégrée LAM/ONERA, de l’étude, la réalisation, les tests et la validation du système d’optique adaptative de l’instrument (SCAO) ainsi que d’une première étude de concept du système d’optique adaptative tomographique (LTAO) qui utilisera les étoiles laser du futur télescope géant européen afin d’accroitre la sensibilité de l’instrument et le nombre de zones du ciel observables.

L’annonce ESO

Crédit photo : ESO/HARMONI consortium

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Planètes : les « Jupiters chauds » se seraient formés très rapidement

9 septembre 2015 by osuadmin

Vingt ans après leur découverte, les « Jupiters chauds », ces planètes géantes gazeuses tournant de façon très rapprochée autour de leur étoile, restent encore des objets énigmatiques. En utilisant le spectro-polarimètre ESPaDOnS du Télescope Canada-FranceHawaii, une équipe internationale d’astrophysiciens menée par Jean-François Donati (CNRS) et à laquelle participe des chercheurs du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille – LAM (AMU/CNRS) vient de montrer que ces corps pourraient ne mettre que quelques millions d’années à se rapprocher de leur étoile tout juste formée. Cette découverte devrait nous aider à mieux comprendre comment les systèmes planétaires, similaires ou différents de notre système solaire, se forment et évoluent au cours de leur existence. Elle est publiée le 9 septembre 2015 dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society (MNRAS) et en accès libre sur le site ArXiv.

Dans le système solaire, les planètes rocheuses, comme la Terre et Mars, occupent les régions proches du Soleil, alors que les planètes géantes et gazeuses, comme Jupiter ou Saturne, sont plus éloignées. D’où la surprise de Michel Mayor et Didier Queloz lorsqu’ils découvrent, il y a exactement vingt ans, la toute première exoplanète : celle-ci est en effet une planète géante gazeuse similaire à Jupiter, mais tournant autour de son étoile vingt fois plus près que la Terre autour du Soleil.

Depuis, les astronomes ont montré que ces futurs « Jupiters chauds » se forment en périphérie du disque protoplanétaire, le nuage qui donne naissance à l’étoile centrale et aux planètes environnantes, avant de migrer à l’intérieur. C’est lorsqu’elles se rapprochent ensuite au plus près de leur étoile que ces planètes géantes gazeuses se réchauffent et deviennent des Jupiters chauds – au contraire de notre Jupiter, planète géante « froide », environ 5 fois plus éloignée du Soleil que la Terre. Mais quand ces Jupiter chauds se rapprochent-ils de leur étoile ? Les astronomes imaginaient jusqu’ici deux théories possibles : ce processus peut se produire dans une phase très précoce, alors que les jeunes planètes s’alimentent encore au sein du disque originel, ou bien plus tardivement, une fois que de nombreuses planètes ont été formées et interagissent en une chorégraphie si instable que certaines d’entre elles se retrouvent propulsées au voisinage immédiat de l’étoile centrale.

Une équipe internationale d’astrophysiciens, comprenant plusieurs chercheurs français et menée par Jean-François Donati, de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP, CNRS/Université Toulouse III-Paul Sabatier) 1, viendrait de montrer que le premier scénario était une réalité. Avec ESPaDOnS, le spectropolarimètre construit par les équipes de l’IRAP pour le télescope Canada-France-Hawaï (CFHT 2 ), ils ont observé des étoiles en formation au sein d’une pouponnière stellaire située à environ 450 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Taureau. L’une d’elles, V830 Tau, montre des signatures similaires à celles causées par une planète 1.4 fois plus massive que Jupiter, mais sur une orbite 15 fois plus proche de l’étoile que la Terre ne l’est du Soleil. Cette découverte suggère que les Jupiters chauds peuvent être extrêmement jeunes et potentiellement bien plus fréquents autour des étoiles en formation qu’au voisinage d’étoiles adultes comme le Soleil.

Formation des étoiles et des planètes au sein de la pouponnière stellaire de la constellation du Taureau, telle que révélée par le télescope APEX au Chili.
Crédit : ESO / APEX
Vue d’artiste d’une planète géante en formation dans le disque d’une étoile jeune.
Crédit : NASA / JPL

Les étoiles jeunes abritent des trésors d’information sur la formation des planètes. Leur activité et leur champ magnétique très intenses les couvrent de taches des centaines de fois plus grosses que celles du Soleil. Elles engendrent donc dans leur spectre des perturbations d’amplitude bien plus importantes que celles causées par des planètes qui deviennent du coup beaucoup plus difficiles à détecter, même dans le cas des Jupiters chauds. Pour aborder ce problème, l’équipe a entrepris le programme d’observation MaTYSSE 3 dans le but de cartographier la surface de ces étoiles et de détecter d’éventuels Jupiters chauds.

En suivant ces étoiles au cours de leur rotation et par le biais de techniques tomographiques inspirées de l’imagerie médicale, il est possible de reconstruire la distribution des taches sombres et brillantes, ainsi que la topologie du champ magnétique, à la surface des étoiles jeunes. Cette modélisation rend également possible la correction des effets perturbateurs de l’activité et la détection d’éventuels Jupiters chauds. Dans le cas de V830 Tau, les auteurs sont parvenus à découvrir, grâce à cette nouvelle technique, un signal enfoui suggérant la présence d’une planète géante. Même si de nouvelles données sont nécessaires pour valider la détection, ce premier résultat prometteur démontre clairement que la méthode proposée peut nous fournir les clés de l’énigme de la formation des Jupiters chauds.

SPIRou, le nouvel instrument que les équipes de l’IRAP construisent en ce moment pour le TCFH et dont la première lumière est prévue pour 2017, permettra de repousser encore les limites de la méthode, grâce à sa capacité à observer dans l’infrarouge – domaine dans lequel les étoiles jeunes sont beaucoup plus brillantes. Grâce à lui, la formation des étoiles et des planètes pourra être explorée encore plus finement.

1. L’IRAP appartient à l’Observatoire Midi-Pyrénées (OMP).
2. Le CFHT (cfht.hawaii.edu) est une organisation appartenant conjointement : au Conseil National de Recherches du Canada, au Centre National de la Recherche Scientifique (France) et à l’Université d’Hawaii (USA).
3. MaTYSSE, « Magnetic Topologies of Young Stars and the Survival of close-in giant Exoplanets »

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

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