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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Archives pour mai 2018

Intelligences animales et végétales…

17 mai 2018 by osuadmin

Depuis quelque temps, l’intelligence végétale est mise sur le devant de la scène. On avait l’habitude de considérer l’intelligence animale, on s’interroge désormais sur celle des végétaux. Les animaux et de surcroît, l’Humain, ne seraient-ils donc pas les seuls “habitants” intelligents de la Terre ? Pour en parler, scientifiques et experts se joignent au public dans le cadre d’un cycle de rencontres qui débutera le 25 mai 2018. Rendez-vous à Marseille, Aix-en-Provence et Arles pour aborder différents thèmes tels que la communication, l’utilisation d’outils, le biomimétisme… Autant de sujets qui questionnent sur l’intelligence animale et végétale ! L’objectif : éveiller la curiosité du public, lui faire découvrir divers champs de recherche en plein essor tout en évitant l’anthropomorphisme.

Livres, films, revues ou encore sites internet … les végétaux font depuis quelque temps beaucoup parler d’eux. On aborde leur façon originale de communiquer et on s’interroge même sur leur intelligence ! Mais lorsqu’on parle des végétaux, il n’y a pas que la communication qui peut être intéressante. Savez-vous qu’ils peuvent s’associer à des champignons, des insectes…? Qu’ils possèdent, pour certains, des techniques de reproduction très élaborées basées sur la tromperie ? … Du côté animal, il est souvent plus simple d’admettre leur intelligence, mais que savons-nous de leur façon de communiquer ? De leurs stratégies pour résoudre des problèmes ? De leur culture ?

Pouvons-nous alors considérer qu’animaux et végétaux sont dotés d’intelligence ? Que vous soyez convaincus ou non, nous vous retrouvons pour en discuter autour de 6 thèmes spécifiques :

S’inspirer de la nature : le 25 mai, à la Fabulerie, Marseille Une question de sensibilité : le 30 mai, à l’Espace Van Gogh, Arles Des stratèges de la séduction à la reproduction : le 14 juin, à la Fabulerie, Marseille Le langage de la nature : le 20 juin, à l’ESPE, Aix-en-Provence S’outiller ou s’entraider ? Le 28 juin, aux archives départementales, Marseille L’union fait-elle la force ? Le 4 juillet, à la cité du livre, Aix-en-Provence

Les rencontres débuteront à 18:30, deux experts aborderont le thème de la soirée avec leur propre approche scientifique, l’un sur le monde végétal, l’autre sur le monde animal. Après leurs interventions, une discussion sera engagée avec le public afin de voir dans quelles mesures les capacités dont font preuve animaux et végétaux, peuvent être assimilées à de l’intelligence.

La nature est pleine de surprises ! L’humain a de tout temps puisé son inspiration en l’observant. Dans le contexte actuel, il est plus que nécessaire que nous continuions dans cette voie. Pour en apprendre plus, rendez-vous à Marseille, Aix-en-Provence et Arles à partir du 25 mai 2018 !

Classé sous :Biodiversité, Écologie Balisé avec :Communiqué de presse

Visite de la ville de Marseille à Moscou

29 mai 2018 by osuadmin

Les 30 et 31 mai 2018, dans le cadre de la mission de la ville de Marseille à Moscou, deux représentants d’AMU se sont joints à la délégation conduite par M. Jean Roatta, adjoint au maire de Marseille délégué aux relations internationales et à la coopération euro-méditerranéenne. Cette mission organisée en réponse à l’invitation de M. Sergey Chermine, ministre de l’économie du gouvernement de la ville de Moscou avait pour objectif la promotion économique du territoire Marseille – Provence auprès des partenaires économiques moscovites. Cette 1ère visite officielle de la ville de Marseille à Moscou témoigne d’une coopération forte avec Aix-Marseille Université comme acteur du territoire lors des missions à l’étranger des délégations de la ville de Marseille.

La mission à Moscou a permis à AMU de renforcer les liens de coopération déjà existants avec l’Université d’Etat de Moscou – Lomonosov (MGU) comprenant la préparation conjointe de projets de recherche franco-russe en biologie marine et le développement des échanges académiques dans les thématiques de la biodiversité, l’écologie et l’environnement (OSU-PYTHEAS) valorisées par les initiatives passées de la ville de Marseille dans ce domaine (forum de l’eau en 2014). En matière d’innovation technologique, des contacts ont été pris avec la société Super Ox Europe travaillant sur la supra conductivité et l’efficacité énergétique, ainsi qu’avec le centre de données en biotechnologie et en biomédecine de la nouvelle technopôle « Skoltech ».

 

Classé sous :Biodiversité, Biologie, Écologie, Environnement Balisé avec :Communiqué de presse

Première lumière pour SPIRou, le chasseur d’exoplanètes

25 mai 2018 by osuadmin

SPIRou, le nouveau spectropolarimètre et chasseur de planètes développé pour le télescope Canada-France-Hawaï (TCFH), vient de collecter avec succès sa première lumière d’étoile. Dix ans après sa conception et au terme de quatre mois intensifs d’installation au TCFH, cet instrument international porté par la France va bientôt pouvoir débuter ses missions scientifiques : la détection d’exoplanètes autour de naines rouges voisines du Système solaire et l’étude des étoiles et des planètes naissantes. La conception et la construction de SPIRou a impliqué de nombreux laboratoires français. Il a ensuite été intégré à l’Irap 1 (CNRS/CNES/Université de Toulouse III – Paul Sabatier) avant d’être livré à Hawaii.

Après avoir démontré ses performances à l’Irap, l’instrument a été méthodiquement démonté et mis en caisses par des équipes du CNRS, avant d’être expédié puis ré-assemblé au TCFH, nécessitant un réglage des optiques du spectrographe à une précision micrométrique. Une décennie d’efforts qui s’est avérée payante le 24 avril 2018 lorsque SPIRou a enregistré pour la première fois la lumière d’une étoile collectée par le télescope, AD Leonis, située dans la constellation du Lion et distante d’environ 16 années-lumière de la Terre. La forte activité d’AD Leonis, ses éruptions extraordinairement énergétiques et les perturbations spectrales qui en découlent confèrent à cette étoile un intérêt évident pour ces premiers tests sur le ciel, lors desquels SPIRou a pu détecter et mesurer le champ magnétique présent à sa surface.

Au cours des quelques nuits consacrées à cette première validation sur le ciel, SPIRou a réalisé une impressionnante moisson de 440 spectres, démontrant au passage plusieurs de ses nouvelles capacités. SPIRou a notamment observé des étoiles beaucoup plus froides que le Soleil, baptisées naines rouges – une population stellaire qui inclut la plupart des étoiles proches du Système solaire, et que SPIRou scrutera avec attention lors de son grand programme d’observation à la découverte des systèmes planétaires voisins du nôtre. SPIRou a également observé plusieurs étoiles chaudes, dont le spectre infrarouge révèle essentiellement des raies telluriques induites par l’atmosphère terrestre. Identifier et filtrer ces raies telluriques des spectres collectés est une étape essentielle pour décoder la lumière des étoiles et déchiffrer les informations qu’elle contient, notamment sur la présence d’un système planétaire.

Pour détecter des systèmes planétaires, SPIRou met en œuvre une technique, la vélocimétrie, capable de révéler par effet Doppler les minuscules fluctuations de vitesse des étoiles qui témoignent de la présence de planètes en orbite. SPIRou doit jouer un rôle clé dans les futurs programmes de caractérisation des systèmes planétaires voisins du notre, en coordination avec d’autres instruments au sol ou dans l’espace comme les satellites Tess de la Nasa et Plato de l’ESA, le futur télescope spatial James Webb (Nasa/ESA), ou le grand télescope européen ELT.

Après le transport par le CNRS des dix tonnes de matériel de Toulouse à Hawaii, SPIRou a été installé et ré-assemblé au troisième étage du télescope par une équipe d’ingénieurs et de spécialistes français et canadiens, avec l’appui logistique et technique du TCFH. Une opération nécessitant la plus grande précision : refroidi à une température de 200°C au-dessous de zéro, le spectrographe de SPIRou est régulé thermiquement à une précision d’un millième de degré afin de pouvoir détecter les infimes signatures spectrales induites dans la lumière des étoiles par la présence de planètes. Après l’installation de son détecteur infrarouge de dernière génération (un H4RG TIS), SPIRou a été refroidi pour une nouvelle session intensive de tests en laboratoire et sur le ciel, en préparation de son grand programme d’exploration des naines rouges et des pouponnières stellaires qui débutera cet automne.

SPIRou a été conçu, financé et construit grâce à un consortium international d’instituts de recherche, de laboratoires et d’universités. En France, il implique le CNRS, l’université de Toulouse III – Paul Sabatier, l’université Grenoble Alpes, Aix-Marseille Université et la Région Ile-de-France pour son financement, ainsi que plusieurs laboratoires et observatoires des sciences de l’Univers qui en dépendent :

  • l’Irap (CNRS/CNES/Université de Toulouse III – Paul Sabatier),
  • l’Ipag (CNRS/Université Grenoble Alpes),
  • le LAM (CNRS/CNES/Aix-Marseille Université),
  • l’IAP (CNRS/Sorbonne Université)
  • l’Observatoire Midi-Pyrénées (CNRS/UPS/IRD/CNES/Météo-France)
  • l’Observatoire de Haute-Provence (CNRS/CNES/AMU),
  • l’Observatoire des sciences de l’Univers de Grenoble (CNRS/Université Grenoble Alpes/IRD/Météo France/Irstea)
  • l’institut Pythéas (CNRS/CNES/AMU), Le consortium implique également le Canada, la Suisse, le Brésil, Taiwan, le Portugal et bien sûr le TCFH.

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Portion d’un spectre SPIRou de l’étoile AD Leonis, collecté lors des premières observations nocturnes de l’instrument. Crédit : équipe SPIRou

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Vue d’ensemble du spectrographe SPIRou et de ses composants optiques, avant fermeture de son enceinte cryogénique. Crédit : S. Chastanet – CNRS/OMP
1. Institut de recherche en astrophysique et planétologie (CNRS/CNES/Université de Toulouse III - Paul Sabatier), qui fait partie de l’Observatoire Midi-Pyrénées (OMP).

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Le rôle primordial de Saturne dans la formation des lunes de Jupiter

3 mai 2018 by osuadmin

Jupiter possède quatre satellites massifs (Io, Europe, Ganymède et Callisto) qui sont supposés s’être formés dans un disque gazeux autour de Jupiter, de manière analogue aux planètes du système solaire autour du Soleil. A ce jour, la question de l’origine des satellites n’est toujours pas résolue. Une étude menée par des chercheurs du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM-CNRS, CNES, Aix-Marseille Université) montre que la formation de Saturne a permis d’implanter une quantité considérable de planétésimaux dans le disque entourant Jupiter, permettant ainsi la formation de quatre lunes massives. L’étude montre par ailleurs que certains planétésimaux dispersés par Saturne se sont également retrouvés implantés dans la ceinture principale d’astéroïdes, expliquant ainsi pourquoi beaucoup d’entre eux sont riches en glace.

Dans les derniers instants de sa formation, une planète géante telle que Jupiter est assez massive pour nettoyer son orbite et creuser un sillon dans le gaz de la nébuleuse protosolaire. Dans ce contexte, il est difficile d’expliquer la formation de lunes massives comme les satellites Galiléens car le disque entourant Jupiter se trouve privé des principales sources d’approvisionnement en matériaux solides qui sont nécessaires à la construction des lunes.

Dans une étude à paraître dans The Astronomical Journal, une équipe franco-américaine menée par des chercheurs du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM-CNRS, CNES, Aix-Marseille Université) montre que la formation de Saturne a joué un rôle crucial dans l’apport de corps solides dans le disque entourant Jupiter, permettant ainsi la formation des satellites Galiléens. A partir de simulations numériques, ces chercheurs ont montré que Saturne disperse les planétésimaux 1 qui l’entourent, et que certains d’entre eux sont finalement capturés dans le disque entourant Jupiter. Les simulations révèlent également que des planétésimaux sont envoyés vers le système solaire interne, dans la région deformation des planètes telluriques et la ceinture d’astéroïdes. Ces objets ont donc pu jouer un rôle dans l’apport d’eau sur Terre et expliqueraient la présence de certains astéroïdes riches en eau dans la ceinture principale sans pour autant invoquer une migration importante de Jupiter.

Si le scénario proposé s’avère correct, les satellites Galiléens pourraient posséder des signatures isotopiques semblables à celles de certaines météorites primitives collectées sur Terre et qui pourraient être mesurées par de futures missions d’exploration du système jovien telles que la mission JUICE de l’ESA ou Europa-Clipper de la NASA. Une autre implication importante de ce scénario est que la présence de satellites massifs autour d’une planète serait liée à l’existence d’autres planètes dans le système, une donnée importante à prendre en compte dans la recherche d’analogues aux Galiléens dans les systèmes extrasolaires.

1. Astéroïdes primordiaux à partir desquels les corps du système solaire se sont formés.

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

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