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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Communiqué de presse

Quand science et spectacle se rencontrent : finale nationale du concours de vulgarisation scientifique « Ma thèse en 180 secondes »

24 mai 2024 by osuadmin

La 11e édition du concours « Ma thèse en 180 secondes » se tiendra le 5 juin prochain à l’Opéra de Nice. Parmi les plus de 600 doctorantes et doctorants qui ont pris part à cette aventure, seize sont encore en lice. Leur défi consistera à captiver l’auditoire en racontant en trois minutes top chrono leur sujet de thèse, de manière accessible et passionnante. Pour y assister, il suffit de s’inscrire sur ce site tout juste ouvert ! Partage, rencontre et convivialité sont les maîtres-mots de « Ma thèse en 180 secondes ». Ce dispositif est avant tout, pour les jeunes scientifiques participant, un outil de formation ludique à la médiation scientifique et à la prise de parole en public. En effet, les scientifiques sont de plus en plus sollicités pour nuancer, vulgariser et transmettre leur expertise. La formation à la médiation scientifique est donc aujourd’hui cruciale pour le partage des connaissances envers tous les publics, dont les plus jeunes. Ce concours est ainsi l’occasion de faire découvrir la recherche aux jeunes générations, toutes disciplines confondues.

Pour Camille Lakhlifi, gagnante du concours national et international de l’édition 2023, cette aventure a été un formidable moyen de donner plus de visibilité à ses travaux : « J’ai été invitée à en parler auprès du grand public lors de présentations, mais aussi auprès de professionnels lors de congrès et de séminaires, c’est un formidable tremplin ! » Elle ajoute : « Nous participons en essayant d’être fier de nous, jamais en cherchant à écraser les autres. La cohésion de groupe est très forte et procure de jolies sensations collectives. » Enfin, la lauréate de l’édition 2023, pour qui le concours a été une rare occasion de partager sa thèse avec ses proches, souligne tout l’enjeu de la formation à la médiation scientifique : « Il est essentiel de savoir expliquer ses recherches avec des termes simples ».

Pour cette 11ème édition, le jury sera composé de :

  • Matthieu Aguilera, doctorant, 2e prix du jury de la finale nationale de « Ma thèse en 180 secondes » 2023
  • Isabelle Chataignier, enseignante en rhétorique à l’École de Guerre, conférencière, auteure et ancienne avocate
  • Xavier Latour, Vice-Président de la métropole Nice Côte d’Azur délégué à l’Enseignement supérieur, à la Recherche et à la Formation
  • Patrick Michel, astrophysicien du CNRS, responsable de l’équipe « Théories et observations en planétologie » au Laboratoire Joseph-Louis Lagrange (CNRS/Observatoire de la Côte d’Azur/Université Côte d’Azur), professeur avec affiliation permanente à l’étranger de l’Université de Tokyo
  • Fabrice Rousselot, directeur de la rédaction à The conversation France
  • Une lycéenne ou un lycéen de l’académie de Nice complètera le jury

Différentes classes de lycées de l’académie de Nice assisteront à cette finale d’éloquence et décerneront le « Prix des lycées » à leur candidate ou candidat de prédilection. L’occasion d’inciter les plus jeunes à découvrir les études scientifiques.
Pour la première fois, la finale sera diffusée et commentée lors d’un live Twitch. Elle sera également diffusée en live sur la chaîne YouTube et les réseaux sociaux du concours avec le #MT180.
Enfin, le 1er prix du jury aura le privilège de représenter la France lors de la finale francophone internationale le 21 novembre prochain à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Ci-dessous les 16 doctorants et doctorantes finalistes de l’édition 2024 :

  • Pierre BABY, Université d’Avignon ; « Réponses physiologiques et comportementales du prédateur généraliste, Forficula pubescens (Dermaptera: Forficulidae) face à diverses contraintes biotiques et abiotiques dans une perspective de lutte biologique en vergers de pommiers » ; Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (Aix-Marseille Université, IRD, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Sarah BAGOT, Université Clermont Auvergne ; « Adaptations métaboliques et nutritionnelles aux variations de poids, au statut hormonal ovarien et au niveau d’activité physique » ; Laboratoire Adaptations Métaboliques à l’Exercice en conditions Physiologiques et Pathologiques (Université Clermont Auvergne), Nutrifizz. Prestation en vidéo.
  • Mélyne BAUDIN MARIE, Nantes Université ; « Synthèses d’Inhibiteurs Enzymatiques Multivalents de Sialidases pour le traitement des Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI) » ; Laboratoire Chimie Et Interdisciplinarité, Synthèse, Analyse, Modélisation (Nantes Université, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Anna DIET, Université Clermont Auvergne ; « Développement et mise en œuvre d’une stratégie de recherche de métabolites bioactifs naturels, issus de matrices fromagères, efficaces contre l’arthrose » ; Unité Mixte de Recherche sur le Fromage (Inrae, Université Clermont Auvergne, VetAgroSup), Unité de Nutrition Humaine (Inrae, Université Clermont Auvergne). Prestation en vidéo.
  • Gaspard FOUGEA, Université Paris-Saclay ; « Modèles formels pour la conscience : de l’expérience subjective aux algorithmes cognitifs » ; Laboratoire Méthodes Formelles (ENS Paris-Saclay, Université Paris-Saclay). Prestation en vidéo.
  • Noëlla GROSSI, Université Paris-Saclay ; « Identification de mécanismes de compensation impliqués dans la physiopathologie de la myopathie des ceintures de type R2 » ; Institut des cellules Souches pour le Traitement et l’Etude des maladies Monogéniques (Université Paris-Saclay, Inserm). Prestation en vidéo.
  • Bertrand KACZMAREK, Université de Bourgogne ; « Le mythe de la neutralité carcérale. Éléments pour une culture pénitentiaire » ; Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche Sociétés, Sensibilités, Soin (Université de Bourgogne, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Elie KADOCHE, Télécom Paris ; « Développement d’algorithmes de contrôle basés sur de l’apprentissage par renforcement multi-agents pour l’optimisation de parcs éoliens à grande échelle » ; Laboratoire de Traitement et Communication de l’Information (Télécom Paris, Institut Polytechnique de Paris). Prestation en vidéo.
  • Thibault LAFFARGUE, Université de Guyane ; « Rôle du microbiome pour expliquer le succès des espèces envahissantes » ; Laboratoire Ecologie, Evolution, Interactions des Systèmes amazoniens (Université de Guyane, Ifremer, CNRS) ; Laboratoire Evolution, Génomes, Comportement, Ecologie (Université Paris-Saclay, IRD, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Wendy LE MOUËLLIC, Université de Toulouse ; « Caractérisation des voies d’acquisition du soufre et de la biosynthèse de cystéine de Mycobacterium tuberculosis pendant l’infection » ; Institut de pharmacologie et biologie structurale (Université de Toulouse, Université Toulouse III Paul Sabatier, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Coralie LE PICARD, La Rochelle Université ; « Détection & Effets des microparticules pneumatiques dans les environnements aquatiques » ; Laboratoire LIttoral ENvironnement et Sociétés (La Rochelle Université, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Emma LELONG, Université de Bretagne Occidentale ; « L’effectivité de la protection de l’écosystème marin par l’octroi d’un statut juridique : l’exemple de la mer Méditerranée » ; Laboratoire Aménagement des usages, des ressources et des espaces marins et littoraux (Université de Bretagne Occidentale, Ifremer). Prestation en vidéo.
  • Seyta LEY-NGARDIGAL, Université de Bordeaux ; « Mécanismes moléculaires de la toxicité d’une surcharge glycémique sur la peau » ; Laboratoire Maladies rares : génétique et métabolisme (Université de Bordeaux, Inserm). Prestation en vidéo.
  • Aïcha LOÏAL, Université des Antilles ; « Compréhension de la plasticité comportementale des populations d’Aedes aegypti pour améliorer la surveillance et la lutte antivectorielle » ; Institut pasteur de Guadeloupe. Prestation en vidéo.
  • Clémentine MARIE, Université Paris Cité ; « Mécanismes d’action de l’Oestradiol dans l’ovaire humain en conditions physiologique et polykystique » ; Laboratoire Biologie Fonctionnelle et Adaptative (Université Paris Cité, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Ludovic VAUTHIER, Université de Lorraine ; « Couplage de la fermentation sombre anaérobie et de la biométhanation pour la production de biométhane » ; Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (Université de Lorraine, CNRS). Prestation en vidéo.
Le concours « Ma thèse en 180 secondes » en France est une initiative conjointe de France Universités et du CNRS. La finale est réalisée avec le soutien de l’Université Côte d’Azur et la Ville de Nice, en partenariat avec la Casden, la Maif, la MGEN et The Conversation France. © Marie-Blanche HUET, François CAUDERLIER
Le concours « Ma thèse en 180 secondes » en France est une initiative conjointe de France Universités et du CNRS. La finale est réalisée avec le soutien de l’Université Côte d’Azur et la Ville de Nice, en partenariat avec la Casden, la Maif, la MGEN et The Conversation France. © Marie-Blanche HUET, François CAUDERLIER

Classé sous :Biodiversité Balisé avec :Communiqué de presse

La mission Euclid livre de nouvelles images pour accompagner ses premiers résultats scientifiques

23 mai 2024 by osuadmin

Euclid est une mission européenne, construite et opérée par l’ESA, avec des contributions de la NASA. La production et l’exploitation des résultats produits par le télescope sont pilotées par un consortium international, incluant des scientifiques du CNRS Terre & Univers (voir encadré). Cette collaboration réunit plus de 2000 scientifiques, répartis dans 300 laboratoires et instituts et 18 pays différents1 . L’Institut d’Astrophysique de Paris (IAP), comptant parmi les Observatoires des Sciences de l’Univers (OSU) de l’INSU, assume le rôle de responsable scientifique de la mission ainsi que la gestion du Consortium Euclid. Moins d’un an après son lancement, le télescope spatial livre aujourd’hui cinq nouvelles images qui accompagnent les premiers articles scientifiques à paraître exploitant cette première série de données.

 

Galaxie spirale NGC6744 © ESA / Euclid / Euclid Consortium / NASA • Processing by J.-C. Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi
Galaxie spirale NGC6744 © ESA / Euclid / Euclid Consortium / NASA • Processing by J.-C. Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi

 

La mission Euclid a pour ambition de nous aider à mieux comprendre deux des plus grands mystères actuels de la cosmologie : la matière noire et l’énergie sombre. La première, soupçonnée d’être à l’origine des trop grandes vitesses de rotation des étoiles au sein des galaxies, peut être identifiée par Euclid grâce à des effets de lentilles gravitationnelles faibles. Ces dernières sont causées par les matières ordinaire et noire séparant la Terre d’une galaxie ciblée, permettant ainsi de déterminer leurs proportions respectives. L’énergie sombre est quant à elle suspectée d’être la cause de l’expansion accélérée de l’Univers. En cartographiant des milliards de galaxies à travers plus d’un tiers du ciel, Euclid permettra à l’avenir de mieux comprendre l’évolution de l’Univers au fil du temps et le rôle qu’y joue l’énergie sombre.

 
Groupe de galaxies de la Dorade © ESA / Euclid / Euclid Consortium / NASA • Processing by J.-C. Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi
Groupe de galaxies de la Dorade © ESA / Euclid / Euclid Consortium / NASA • Processing by J.-C. Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi
 
Ces nouvelles images, quatre fois plus nettes que celles d’un télescope terrestre, combinent lumières visible et infrarouge. Elles couvrent de grandes étendues du ciel avec une profondeur inégalée. Euclid peut ainsi capturer un vaste éventail d’objets différents, lointains ou proches, très lumineux ou plus sombres, sans perdre en détail. Cette polyvalence spectaculaire est à la source de ces nouveaux résultats scientifiques. En plus de ses missions susmentionnées, ces découvertes mettent en évidence la capacité d’Euclid à rechercher des planètes errantes2 , des objets très difficiles à détecter, dans des régions de formations d’étoiles.
 
 
 
1. Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Italie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Suisse, États-Unis, Canada, Japon
2. Astre de masse planétaire errant dans l'espace interstellaire sans être rattaché à un objet plus massif (étoile, étoile à neutrons, trou noir, naine blanche, naine brune etc.)

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Promesses et défis de la santé communautaire

12 avril 2024 by osuadmin

La santé communautaire : une approche intégrative
Malgré les constantes avancées du domaine médical, l’accès aux soins de santé reste l’une des inégalités sociales les plus importantes de notre époque. Parmi les initiatives portées ces dernières décennies sur la scène mondiale pour promouvoir l’équité, la santé communautaire semble être une des voies les plus prometteuses. De quoi s’agit-il ? 

Promouvoir la santé et assurer un accès à des soins de qualité pour tous est l’une des raisons d’être de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le troisième objectif de développement durable de l’Organisation des Nations unies (ONU). Dans cette perspective, l’OMS et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) ont donné un cadre au concept de soins de santé primaires, lors de la Conférence d’Alma-Ata en 1978 (voir encadré).

Une approche holistique
Cette conception ne cantonne pas la santé à la prestation de soins médicaux, mais englobe la santé primaire, c’est-à-dire l’identification et la prise en compte des besoins spécifiques des populations dès le stade précoce de la chaîne de soins grâce à des dispositifs de surveillance, afin de privilégier le préventif sur le curatif. Elle met également l’accent sur les notions d’auto-responsabilité, d’auto-détermination et surtout de participation communautaire, afin de rendre les soins plus acceptables pour les populations et plus accessibles financièrement.

La Conférence d’Alma-Ata : premiers jalons des soins de santé primaires
Organisée par l’OMS en 1978, la Conférence internationale sur les soins de santé primaires a réuni à Alma-Ata (Almaty désormais), au Kazakhstan, 3 000 délégués des ministères de la Santé de 134 États, afin d’assurer et promouvoir la santé de tous les peuples du monde. Elle a consacré un dispositif de santé communautaire sous la forme d’un système intégré, basé sur les soins de santé primaires et devant fonctionner avec et pour les communautés dans le but d’atteindre la santé pour tous.
Quatre grands axes de santé publique ont émergé des discussions et ont été inscrits dans la déclaration d’Alma-Ata :

  • le lien entre développement et santé
  • la nécessité de développer une médecine gratuite par la multiplication des centres de soins gratuits
  • favoriser une médecine préventive
  • mêler médecine moderne et savoir-faire traditionnels

Lire la suite de l’article sur le site de l’IRD : https://lemag.ird.fr/fr/promesses-et-defis-de-la-sante-communautaire?utm_source=brevo&utm_campaign=Lettre%20dinfo%20IRD%20le%20Mag%20-%20avril%202024&utm_medium=email

Classé sous :Interactions Homme-Milieu Balisé avec :Communiqué de presse

Les microplastiques dans la Baie de Marseille

16 avril 2024 by osuadmin

La contamination ubiquiste des matrices environnementales par les microplastiques (MP) a récemment émergé comme une problématique sociétale majeure. Malgré un nombre croissant d’études, leurs dynamiques de dispersion et d’accumulation restent largement sous-documentées. Le besoin en données quantitatives, avec un suivi récurrent, est particulièrement crucial en domaine marin, pour mieux estimer les stocks et les flux ainsi que l’impact de la courantologie sur la dispersion des MP.

Dans ce travail, nous avons étudié la contamination par les MP dans les eaux de surface et les sédiments de la Baie de Marseille de manière biannuelle de 2020 à 2022.  Des concentrations moyennes de (5.79±12.71 MP.m-3) (9.13.105 MP.km–² ) ont été observées en surface. Aucune tendance spatiotemporelle n’a été statistiquement démontrée, excepté en février 2020 avec une concentration en MP anormalement élevée (22.47±8.85 MP.m-3en moyenne). Ces données indiquent un niveau moyen de contamination comparable à ceux observés dans les eaux de surface au cours des 10 dernières années dans la Baie de Marseille. Les concentrations dans les sédiments sont en moyenne de 865±63 MP.kg-1sédiment sec.

Les particules échantillonnées dans l’eau et dans les sédiments sont principalement des fibres (>65%) et sont de petite taille (75% entre 250µm et 1mm). Les polymères les plus abondants sont le polypropylène (PP) et le polyéthylène (PE).

Les données obtenues dans les eaux de surface ont été combinées à des résultats de modélisation (modèle MARS3D-ROHMA) et le logiciel Ichthyop afin d’étudier le transport lagrangien des MP. Nous avons pu montrer l’influence des intrusions du Rhône dans la baie de Marseille (lié à des conditions hydrométéorologiques particulières) et son impact sur les niveaux de concentration en février 2020.

 

Source : https://www.cerege.fr/fr/les-microplastiques-dans-le-baie-de-marseille/

Classé sous :Océan Balisé avec :Communiqué de presse

La Science taille XX elles : édition marseillaise

8 mars 2024 by osuadmin

Aujourd’hui, seulement 30 % des chercheurs et 27 % des ingénieurs sont des femmes. Ce pourcentage chute encore dans certaines disciplines comme la physique, l’ingénierie et les mathématiques, souvent considérées comme les emplois de l’avenir. Difficile de se projeter dans un métier quand on ne peut pas s’identifier à des personnalités. Avant leurs 16 ans, la majorité des filles ont déjà renoncé à une carrière dans la technologie ou le numérique alors même que 75 % des emplois créés d’ici 2025 seront liés aux domaines scientifiques et technologiques.

Pour convaincre plus de jeunes filles que la recherche peut être, pour elles aussi, un métier passionnant et un métier d’avenir, il faut donc déconstruire les stéréotypes et leur présenter des modèles accessibles, incarnés par des femmes de notre temps.

« Mettre en lumière les femmes scientifiques d’aujourd’hui pour inspirer celles de demain. »
 
« La science taille XX elles » est un concept multifacettes visant à promouvoir la place des femmes en sciences, qui a été initié à Toulouse en 2018 par l’association Femmes & Sciences et le CNRS. L’idée originale est de mettre en lumière des femmes scientifiques grâce au regard artistique et décalé du photographe Vincent Moncorgé afin d’aller à la rencontre d’un très large public. Il s’agit d’attirer l’attention, de susciter la curiosité, de faire savoir que les femmes sont des actrices de la recherche et de faire connaître les métiers scientifiques. Les objectifs principaux sont ainsi de promouvoir la place des femmes en sciences, déconstruire les stéréotypes encore en vigueur, sensibiliser aux questions d’égalité et donner des modèles aux plus jeunes.

Après Toulouse, Lyon, l’Île-de-France, Grenoble et Clermont-Ferrand, ce concept est décliné à Marseille et sera présenté Place Général de Gaulle du vendredi 8 au lundi 25 mars 2024. L’exposition photographique grand format met en scène les métiers de 16 femmes scientifiques travaillant dans les laboratoires du CNRS en Provence. Elles sont chercheuses, ingénieures ou techniciennes ; chimiste, mathématicienne, juriste, physicienne, biochimiste, toxicologue, neuroscientifique, cosmologiste, radioprotectionniste, immunologiste, informaticienne, astrophysicienne ou photonicienne : un aperçu de la diversité des métiers scientifiques qui prouve que la science se conjugue aussi au féminin.

Au-delà de l’exposition grand format, cette exposition photographique est destinée à voyager en Provence et Corse. Elle sera mise à disposition gratuitement auprès des collèges, des lycées, des organismes et des établissements de l’enseignement supérieur et de recherche en Provence, des collectivités qui souhaitent sensibiliser leurs publics quant à la place des femmes dans les sciences et de toute structure œuvrant à promouvoir la culture scientifique.

« La Science taille XX elles » ne répond pas seulement à l’exigence d’égalité mais constitue aussi un puissant vecteur pour valoriser la science au sein de la société. Grâce à leurs portraits, ces ambassadrices de la science contribuent à la transmission des connaissances et à la diffusion de la culture scientifique, afin de positionner la science au cœur de la société.

Source : https://www.provence-corse.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/la-science-taille-xx-elles-edition-marseillaise

 

Pour l’OSU, deux chercheuses se sont prêtées au jeu :

  • Découvrez le portrait de Rebecca Castel, Toxicologue à l’IMBE : « Vos enfants ont toute mon attention »

  • Découvrez le portrait de Annie Zavagno, Astrophysicienne : « Je regarde naître les étoiles »
https://news.osupytheas.fr/wp-content/uploads/sites/2/2024/03/installation_exposition_la_science_taille_xx_elles.mp4

Classé sous :Biologie, Univers Balisé avec :Art / science, Communiqué de presse

Paléosciences : des révélations fossiles à l’interface entre climat et environnement

27 février 2024 by osuadmin

Notre existence se résume à un petit grain du sablier de la vie de la planète Terre et il va sans dire que depuis son existence son climat est loin d’être resté statique. Au contraire, la Terre a oscillé entre des climats tempérés et inhospitaliers, des océans asséchés ou bien plus élevés et des continents redessinés à de multiples reprises. Il y a 20 000 ans, l’humain arpentait notamment les steppes européennes et il y avait du permafrost dans le Périgord.

Du fond de l’océan Atlantique aux glaciers de l’Antarctique, des grottes des Carpates roumaines à la barrière de corail australienne, notre planète regorge d’archives naturelles témoignant de climats ancestraux. Prélever, analyser, modéliser et interpréter cet héritage occupent les plus de 800 chercheurs qui composent la communauté multidisciplinaire des sciences paléo en France. « Un peu comme l’histoire aide à comprendre comment nous évoluons dans des sociétés, les paléosciences (paléoclimatologie et paléoenvironnement) aident à comprendre les changements de l’environnement dans lequel nous évoluons », présente Guillaume Leduc, paléo-océanographe au Centre européen de recherche et d’enseignement des géosciences de l’environnement1.

Exploiter notre héritage environnemental

Comment, alors que le premier thermomètre n’a été inventé qu’au XVIIe siècle, les chercheurs peuvent-ils tracer des courbes de température s’étalant sur plusieurs millénaires ? En fait, les chercheurs en paléo sont les champions de la mesure indirecte. « Nous utilisons des proxy, c’est-à-dire des éléments biologiques, géologiques, chimiques ou physiques qui sont sensibles aux changements climatiques et qui enregistrent des informations sur ces variations dans les archives géologiques », explique Guillaume Leduc.

Ces archives sont notamment des carottes de sédiments, des échantillons cylindriques prélevés dans les fonds marins, lacustres ou terrestres lors de forages. Les paléoclimatologues y scrutent les concentrations en isotopes stables du carbone ou de l’oxygène, par exemple. L’étude de pollens fossiles aide également à reconstituer le couvert végétal de périodes anciennes. Les anthropologues analysent l’incorporation d’isotopes dans les os et les dents pour retracer les déplacements d’espèces et leurs diètes. Enfin, d’autres spécialistes regardent les stries des coraux, les anneaux de croissance des arbres ou encore la composition chimique des stalagmites.

L’ensemble de ces connaissances aide à reconstruire le puzzle des environnements passés et sont à l’origine de découvertes de grande ampleur. L’avènement des spectromètres de masse a, par exemple, permis de déceler les changements glaciaires et interglaciaires en regardant la chimie du plancton qui se dépose dans les fonds marins après sa mort. « Les sciences paléo ont aidé plus largement à  la compréhension des événements abrupts, aux évolutions conjointes des gaz à effet de serre et des températures et plus largement aux transformations qui sont à l’œuvre dans le changement climatique actuel », ajoute Pascale Braconnot, climatologue au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement2.

Pollen actuel d'épicéa de Serbie, "Picea omorika"
Pollen actuel d’épicéa de Serbie, « Picea omorika », vu au microsope photonique avec un grossissement x 400. Il provient de la palynothèque, c’est-à-dire la collection de référence, du LGP (Laboratoire de Géographie Physique). Cette collection contient des pollens actuels. Elle permet d’identifier des pollens anciens retrouvés dans des échantillons sédimentaires, par comparaison avec ces pollens actuels. A partir des variations dans les assemblages de pollen conservés dans les sédiments, les chercheurs retracent les changements de flore et de végétation. Ils peuvent ensuite reconstituer les paysages et climats du passé et déceler l’impact de l’homme sur son environnement. UMR8591 Laboratoire de Géographie Physique : Environnements Quaternaires et Actuels 20140001_1839

Regarder le passé pour comprendre le climat de demain

La Terre a un climat stable depuis environ 12 000 ans. Le passé, au contraire, est riche d’une diversité climatique sans égale. Les enregistrements du passé aident donc à identifier les mécanismes et les processus présents lors de changements climatiques importants. Ils permettent d’identifier des seuils critiques au-delà desquels le système climatique peut subir des transformations rapides et irréversibles. Par exemple : la fonte des calottes glaciaires ou le déclenchement de phénomènes extrêmes.

Les données des climats anciens sont aussi utilisées pour valider les modèles de climat qui prévoient les tendances futures. Depuis 1991, le Projet international d’intercomparaison des modèles paléoclimatiques permet de tester les modèles utilisés dans les projections du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Il leur fait notamment simuler des temps longs ou des périodes précises telles qu’un maximum glaciaire ou le « Sahara vert » survenu au milieu de l’Holocène3.

« Ce travail est extrêmement important, car c’est la seule façon de tester la qualité d’un modèle sur des données indépendantes et en dehors du domaine et de la période dans lesquels il a été mis au point », explique Pascale Braconnot. Les chercheurs se sont ainsi rendus compte que des processus peu actifs dans le climat d’aujourd’hui pourraient avoir des rétroactions plus grandes à l’avenir.

Une communauté liée par le même objet

Les modèles de climat jouent aussi le rôle d’intégrateur de connaissances acquises par la communauté paléo. Ils créent un lien entre les échelles de temps et d’espace, jouant ainsi un rôle clé pour passer d’un climat global à l’étude de ses impacts environnementaux locaux.

Dans ce cadre, un intérêt grandissant est accordé aux liens entre les paléosociétés et les paléoenvironnements. En effet, l’humain est un maillon important de l’environnement du fait qu’il en est dépendant et qu’il peut perturber son équilibre. Toutes les grandes civilisations se sont notamment mises en place pendant une période relativement stable et tempérée. Toutefois, notre adaptation à l’environnement est aussi ce qui nous rend vulnérables à ses changements. Le lien émergent entre paléosciences et histoire est ainsi un des enjeux émergents de la communauté paléo. Il est notamment mentionné dans le livre blanc Paléoclimats et paléoenvironnements porté par l’Institut national des sciences de l’Univers qui fait l’état des lieux des forces et des faiblesses de cette discipline pour les décennies à venir.

Les défis à venir des sciences du passé

Le côté multidisciplinaire du paléoclimat et paléoenvironnement est présenté comme une force, mais il peut aussi être un frein à la visibilité de cette discipline. Cette capacité à toucher à tout fait ainsi écho à l’impression de n’entrer dans aucune case des grands programmes de recherche actuels. « Il n’y a pas de programmes fédérateurs en paléo. Il y en a sur le climat, sur l’environnement, etc. mais cela force notre communauté à œuvrer sur des temporalités et des moyens différents. Nous avons besoin de sortir de cette vision de la recherche en silo pour apporter davantage à la société », remarque Pascale Braconnot.

Cela peut sembler contre-intuitif, mais les sciences du passé sont également pressées par le temps. Les glaciologues sont ainsi très investis dans des programmes visant à échantillonner les glaciers avant qu’ils ne fondent pour ne pas perdre le contenu de ces précieuses archives. De plus, même si « les réfrigérateurs sont pleins d’échantillons, comme s’amuse à dire Guillaume Leduc, l’océan Pacifique qui fait un tiers de la planète n’a quasiment pas été échantillonné. Il y a urgence, car c’est un lieu déterminant pour le climat ». Le Pacifique est notamment le siège de la variabilité El Niño qui renforce périodiquement le réchauffement actuel de la planète causé par les émissions anthropiques de gaz à effet de serre.

Les données déjà collectées doivent également être mieux répertoriées. « Il est crucial de mettre en réseau toutes les bases de données existantes qui sont tout aussi éparses aujourd’hui que la communauté », défend Pascale Braconnot. Enfin, l’apport des paléosciences pour l’avenir ne doit pas être sous-estimé dans la quête aux solutions climatiques. Comprendre l’héritage de 5 milliards d’années qui a fait de la Terre une planète aussi accueillante à la vie sera déterminant pour œuvrer à sa préservation.

Ouverture d’un sondage dans une tourbière chilienne
Ouverture d’un sondage dans une tourbière du Parc Naturel de Karukinka, en Terre de Feu chilienne. Les chercheurs ont foré jusqu’à 4,5 m de profondeur pour obtenir une carotte renfermant les poussières déposées au cours des 8 000 dernières années. Ils ont ensuite étudié les teneurs en métaux de la carotte, grâce à des techniques de spectrométrie de masse, en particulier l’origine des isotopes de plomb : naturelle ou liée à l’activité humaine. Les résultats ont mis en évidence des augmentations de la teneur en cuivre, plomb et étain durant les périodes de développement des civilisations précolombiennes andines et l’origine minière de ces métaux. Les Incas ont par exemple exploité le cuivre et l’argent des sous-sols des Andes jusqu’au début du XVIe siècle. Les données indiquent aussi que les particules polluantes ont voyagé sur près de 4 000 km depuis leur lieu d’émission. UMR5245 Laboratoire Ecologie Fonctionnelle et Environnement 20150001_0087

Source : https://www.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/paleosciences-des-revelations-fossiles-linterface-entre-climat-et-environnement

1. CNRS / Aix Marseille Université / Inrae / IRD.
2. CNRS / CEA / Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
3. Époque géologique s'étendant sur les 12 000 dernières années et qui est toujours en cours.

Classé sous :Climat Balisé avec :Communiqué de presse

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