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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Communiqué de presse

PRESSION HYPERBAR ! La mer en débat : Protéger la mer, oui, mais où ?

28 février 2024 by osuadmin

Protéger les milieux marins est aujourd’hui une nécessité. C’est l’objectif principal des aires marines protégées, zones dans lesquelles les activités humaines sont aménagées pour trouver un équilibre entre usage et protection. Mais pour qui et pour quoi sont-elles utiles ? Où les créer pour optimiser leur efficacité tout en prenant en compte les éventuels conflits d’usages ? Est-il pertinent de les instaurer dans des zones urbaines ou plus loin des côtes ?… Pour en débattre, rendez-vous le

Mardi 12 mars à partir de 19h 
Bar le FOAM, 1 place du Pin, Nice

 

Les intervenants :

  • Aurore Asso, conseillère municipale et métropolitaine Nice Côte d’Azur, cheffe de projet de l’aire marine protégée
  • Emna Ben Lamine, post-doctorante au laboratoire Ecology and Conservation Science for Sustainable Seas (ECOSEAS / CNRS-UniCA)
  • Benoit Derijard, chercheur en écologie marine au laboratoire Ecology and Conservation Science for Sustainable Seas (ECOSEAS / CNRS-UniCA)

La Méditerranée, son littoral et ses habitant·e·s font face à des défis inédits : changement climatique, pression démographique, fréquentation touristique, trafic maritime international croissant, projets d’énergie marine renouvelable, etc. Pour cette mer quasi fermée, fragile, l’effet conjugué de ces pressions sur son bon état écologique et notamment sur sa biodiversité est particulièrement important.

Les eaux françaises de la Méditerranée constituent pourtant une zone majeure à l’échelle de la Méditerranée pour une grande diversité d’espèces marines, dont les cétacés et de nombreux poissons pélagiques. Au regard de l’enjeu majeur de préservation de la biodiversité marine méditerranéenne, le gouvernement envisage le développement d’un réseau de “zones de protection forte” à hauteur de 5% des eaux de la façade.

En débattre permettra de mieux comprendre l’impact des usages actuels et futurs de cet espace maritime et d’éclairer les politiques publiques qui doivent répondre aux enjeux de sa protection. “La mer en débat”, c’est l’occasion pour toutes et tous de s’informer, d’échanger, de se forger un avis et de contribuer à éclairer les décisions sur l’avenir de la façade méditerranéenne française.

Devenu le rendez-vous incontournable de la médiation scientifique en version conviviale, le fameux afterwork “Pression Hyperbar” fait escale à Nice pour cette soirée dédiée à la mer.

Un événement ouvert à toutes et tous pour s’informer, comprendre et débattre avec des scientifiques et des usagers de la mer.

 

À propos de la CNDP : 

La Commission nationale du débat public (CNDP) est l’autorité administrative indépendante qui veille au respect du droit à l’information et à la participation du public sur les grands projets ou politiques publiques ayant un impact sur l’environnement. Elle est saisie de manière obligatoire en fonction de critères et de caractéristiques définis par le Code de l’Environnement. Son champ d’action est vaste et concerne notamment les secteurs suivants : Energie et climat, Transport et mobilités, Équipements industriels, Équipements scientifiques, sportifs, touristiques ou culturels, Déchets et économie circulaire.

La mer en débat

Ce premier débat public sur la planification maritime et l’éolien en mer est animé et mis en œuvre par des équipes du débat, présentes sur chaque façade maritime (Hauts-de-France – Normandie, Bretagne – Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine et Méditerranée) et présentes au niveau transverse afin de coordonner le débat, de le mutualiser, et de lui donner une ampleur nationale. En toutes circonstances, l’équipe du débat est neutre vis-à-vis des sujets traités, indépendante vis-à-vis des décideurs et des parties prenantes, afin de veiller au respect des principes du débat public.

Le débat national se tiendra du 20 novembre 2023 au 28 avril 2024 et se décline sur l’ensemble des façades maritimes de France métropolitaine. Il permet à toute personne de prendre part à l’élaboration de choix qui seront faits en 2024 sur l’avenir de la mer et de l’éolien en mer.

À propos de l’OSU Institut Pythéas : 

L’Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) Institut Pythéas est un des 25 OSU impulsés par l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU) du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Outre le CNRS, il a pour autres tutelles Aix-Marseille Université, dont il est une composante, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE). Ses grandes missions sont de contribuer à l’enrichissement des connaissances, de valoriser les recherches de ses équipes, de participer à la formation universitaire et au partage de la culture scientifique. Il fédère une unité d’appui et de recherche et six laboratoires dans les domaines des sciences de l’Univers, de la Terre. Près de 1200 personnes y travaillent réparties sur une douzaine de sites en Provence.

À propos de Bleu Tomate : 

Créé en 2015, Bleu Tomate regroupe une agence d’information, un département de médiation scientifique et un média de proximité dédié à la transition écologique en Provence. Sa vocation est de mettre en lumière les acteurs du territoire qui privilégient la naturalité, l’agroécologie, l’éco-tourisme, la biodiversité… Organisés en Société Coopérative d’Intérêt Collectif depuis 2023, l’ensemble des coopérateurs de Bleu Tomate entendent éclairer, faciliter et concrétiser la redirection écologique des territoires en Provence et en Méditerranée. 

Classé sous :Océan Balisé avec :Communiqué de presse

Découverte d’un système extrasolaire comprenant une sous-Neptune froide

12 janvier 2024 by osuadmin

Depuis la première découverte en 1995 d’une planète autour d’une étoile autre que le Soleil, plus de 5000 exoplanètes ont été détectées. Cependant, les planètes petites et légères en orbite loin de leur étoile restent rares et particulièrement difficiles à détecter. C’est la découverte d’une telle planète qui est annoncée aujourd’hui, autour de l’étoile HD88986. Ce type de détections mènera à celle de planètes jumelles de la Terre autour d’étoiles semblables au Soleil.

L’étude, menée par une équipe internationale dans laquelle le CNRS Terre & Univers  est impliqué (voir encadré), repose sur des observations menées avec le spectroscope de haute précision SOPHIE à l’Observatoire de Haute-Provence. Elle utilise également des données des satellites observatoires TESS, CHEOPS et GAIA, ou du télescope Keck à Hawaii. Au final, plus de 25 ans d’observations sont combinées dans cette étude.

Le système HD88986 comprend tout d’abord une sous-Neptune froide. Elle a la période orbitale la plus longue (146 jours) parmi les petites exoplanètes connues avec des mesures précises de masse. Elle est seulement 17 fois plus massive et deux fois plus grosse que la Terre, et offre des perspectives intéressantes pour l’étude de son atmosphère. Ce système comprend également un compagnon massif et plus lointain, sur une orbite bien au-delà de celle de la sous-Neptune. L’ensemble constitue est un cas particulièrement intéressant pour mieux comprendre la formation et l’évolution des planètes.

Crédit : OSU Pytheas, CNRS, AMU

 

Source : https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/decouverte-dun-systeme-extrasolaire-comprenant-une-sous-neptune-froide

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Restaurer ou ré-ensauvager la nature ?

14 février 2024 by osuadmin

Dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes (2021-2030), la restauration des écosystèmes est un levier mondialement reconnu pour lutter contre le dérèglement climatique et la perte de biodiversité. Pourtant, des débats persistent sur la forme que doivent prendre ces actions, partagés entre restauration active et ré-ensauvagement. Dans cette synthèse bibliographique parue dans Biological Reviews, une équipe internationale1 démontre que même si la restauration écologique et le ré-ensauvagement partagent le même objectif de régénération d’écosystèmes dégradés suite aux actions humaines, des différences existent cependant dans les démarches et moyens mis en œuvre.

Face à l’effondrement de la biodiversité, la protection des écosystèmes et des espèces rares s’est avérée insuffisante. La restauration des écosystèmes dégradés est donc progressivement apparue en complément des mesures de conservation. Largement reconnue par des accords internationaux (Union Internationale pour la Conservation de la Nature, Convention sur la diversité biologique), elle vise à prévenir, arrêter, voir inverser leur dégradation. Cependant, les mesures employées sont multiples, comme par exemple la restauration écologique et le ré-ensauvagement.

La restauration écologique, « processus d’aide à la récupération d’un écosystème qui a été dégradé, endommagé ou détruit »2 , s’est développée dès les années 1930. Le concept de ré-ensauvagement, « processus de reconstruction d’un écosystème naturel après arrêt des perturbations humaines […] afin qu’il redevienne autonome et résilient avec une biocénose qui aurait été présente si la perturbation ne s’était pas produite »3 , a cependant émergé bien plus tard, à la fin des années 1990. Il a beaucoup gagné en popularité au cours de la dernière décennie bien que sa légitimité en tant que discipline à part entière soit encore fortement débattue. Selon certains auteurs, il appartiendrait au continuum des activités de restauration écologique et n’apporterait donc pas de nouveauté. D’autres soulignent au contraire qu’il se différencie de la restauration écologique en encourageant avant tout les processus naturels autodéterminés et les objectifs fonctionnels.

Dans cette étude, une synthèse de la bibliographie scientifique internationale anglophone à partir des termes « rewilding » (1 044 références) et « ecological restoration » (7 834 références) a été réalisée.  Pas moins de 215 articles ont été intégralement lus et analysés.

Si restauration écologique et ré-ensauvagement partagent le même objectif global de restauration des écosystèmes endommagés, cette analyse révèle que leurs démarches sont différentes. A titre d’exemple, le ré-ensauvagement fait surtout appel à des contrôles descendants dits « top-down » via la réintroduction de grands herbivores, tandis que la restauration écologique reconstitue plutôt les communautés végétales, à la base des chaînes alimentaires, pour initier des processus ascendants, ou « bottom-up ».

Figure 1 - Chevaux Tarpans dits de Bilgoraj (Equus ferus gmelini Ant.), un cheval métissé et probablement féral de la période historique et protohistorique, descendant du véritable cheval sauvage Tarpan et introduits à des fins conservatoires par l’Association pour le Retour des grands Herbivores dans les Espaces Naturels (ARTHEN) dans le Bugey (Ain). C’est un exemple de retour au pâturage naturel caractéristique d’une opération de ré-ensauvagement. © Clémentine Mutillod, Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie.
Crédit photo : Thierry Dutoit

En termes de succès, les méta-analyses indiquent que beaucoup d’opérations de restauration écologique ont été incapables d’atteindre l’objectif de retour aux écosystèmes préexistants. Le succès des opérations de ré-ensauvagement est quant à lui encore difficile à quantifier car elles restaient jusqu’à présent plus marginales. C’est en effet l’urgence de restaurer les écosystèmes qui a suscité un enthousiasme récent et une multiplication des projets de ré-ensauvagement.

En conclusion, en attendant les résultats de la comparaison des succès de ces deux approches, notre analyse bibliographique plaide pour leur mutualisation, car l’une n’exclut pas nécessairement l’autre. Enfin, l’augmentation du nombre de projets de restauration et de ré-ensauvagement souligne que nous avons échoué dans de nombreux endroits à conserver des écosystèmes fonctionnels. Il est donc plus que temps d’étudier les possibilités offertes par la complémentarité entre ces deux approches au profit de l’accroissement de la biodiversité et de la fonctionnalité des écosystèmes, seuls garant de notre durabilité sur la planète.

Source : https://www.inee.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/restaurer-ou-re-ensauvager-la-nature

1. Equipe internationale composée de chercheurs du CNRS, d’INRAE, d’Avignon Université, de l’université de Liège et du centre britannique pour l'écologie et l'hydrologie.
2. Gann, G. D., McDonald, T., Walder, B., Aronson, J., Nelson, C. R., Jonson, J., Hallett, J. G., Eisenberg, C., Guariguata, M. R., Liu, J., Hua, F., Echeverría, C., Gonzales, E. K., Shaw, N. L., Decleer, K., & Dixon, K. W. (2019). International principles and standards for the practice of ecological restoration. Second edition. Restoration Ecology, 27(S1). https://doi.org/10.1111/rec.13035
3. Carver, S., Convery, I., Hawkins, S., Beyers, R., Eagle, A., Kun, Z., Van Maanen, E., Cao, Y., Fisher, M., Edwards, S. R., Nelson, C. R., Gann, G. D., Shurter, S., Aguilar, K., De Andrade, A. G., Ripple, W. J., Davis, J., Sinclair, A. R. E., Bekoff, M.,. . . Soulé, M. E. (2021). Guiding principles for rewilding. Conservation Biology, 35(6), 1882‑1893. https://doi.org/10.1111/cobi.13730

Classé sous :Interactions Homme-Milieu Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Les phyllosilicates : une source inattendue d’eau pour les planètes du système TRAPPIST-1

13 février 2024 by osuadmin

Illustration du mécanisme proposé : les grains de phyllosilicates dérivent vers l'intérieur du système. Une fois arrivés dans une région suffisamment chaude, ces grains libèrent leur eau sous forme de vapeur. Cette vapeur diffuse ensuite vers les régions plus froides où elle condense sur les grains, formant ainsi une couche de glace.
Illustration du mécanisme proposé : les grains de phyllosilicates dérivent vers l’intérieur du système. Une fois arrivés dans une région suffisamment chaude, ces grains libèrent leur eau sous forme de vapeur. Cette vapeur diffuse ensuite vers les régions plus froides où elle condense sur les grains, formant ainsi une couche de glace. © Lunine et al.

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

L’aurore d’Encelade se révèle une dernière fois à Cassini

15 janvier 2024 by osuadmin

La mission spatiale NASA/ESA Cassini a exploré l’environnement de Saturne sous toutes ses coutures avec 293 orbites entre 2004 et 2017. Parmi la moisson de résultats scientifiques obtenus avec sa panoplie d’instruments, la détection unique de l’empreinte aurorale utraviolette (UV) de la lune Encelade – dont les panaches de matière sont la première source de plasma de la magnétosphère kronienne – dans l’atmosphère de Saturne en 2008 (Figure 1) avait révélé un nouveau cas d’interaction planète-satellite, ténu et transitoire. Jusque-là, seules les empreintes aurorales des satellites galiléens de Jupiter, intenses et régulières, étaient connues.

Neuf ans plus tard, lors de l’ultime orbite de la sonde Cassini avant son plongeon dans l’atmosphère de Saturne, l’empreinte aurorale UV nord d’Encelade a été redétectée fugitivement, juste à l’emplacement prédit et tournant autour du pôle à la vitesse orbitale de la lune pendant plus de 3h30 (Figure 2).

Cette deuxième détection confirme à la fois l’existence de l’interaction d’Encelade avec le champ magnétique de Saturne et que celle-ci dissipe moins d’énergie qu’Io, Europe ou Ganymède à Jupiter en raison du champ magnétique plus faible de Saturne. La tâche aurorale est transitoire et/ou trop faible pour être détectée continûment.

Les auteurs de l’étude ont aussi montré que l’apparition de cette signature UV coïncidait avec une activité radio aurorale de Saturne intensifiée par une compression de la magnétosphère par le vent solaire, un lien qui n’a jamais été observé à Jupiter. Ce contrôle de l’interaction planète-satellite par le vent solaire pose ainsi de nouvelles questions sur l’influence du vent solaire dans la magnétosphère interne.

L’étude comparée des interactions planète-satellite revêt un enjeu particulier, à l’heure où des émissions aurorales analogues sont activement recherchées autour d’exoplanètes orbitant près de leur étoile.

Image de couverture : L’interaction d’Encelade avec le champ magnétique de Saturne accélère des électrons dont la précipitation dans l’atmosphère kronienne produit une empreinte aurorale. Crédits : A. Rymer/APL/NASA/ESA.

L’article complet sur le site du LAM : https://www.lam.fr/laurore-dencelade-se-revele-une-derniere-fois-a-cassini/

Projection polaire des aurores nord de Saturne

Projection polaire des aurores nord de Saturne

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Découverte d’un système extrasolaire comprenant une sous-Neptune froide

12 janvier 2024 by osuadmin

Une équipe internationale dirigée par la France annonce la découverte d’un système planétaire particulièrement intéressant autour d’une étoile autre que le Soleil. Il comprend une planète dont le rayon et la masse sont compris entre ceux de la Terre et de Neptune, potentiellement en transit tous les 146 jours devant son étoile hôte, ainsi qu’un compagnon extérieur plus massif. De tels systèmes sont particulièrement rares, et intéressants pour mieux comprendre la formation et l’évolution des planètes.

Depuis la première découverte en 1995 d’une planète autour d’une étoile autre que notre Soleil, plus de 5000 exoplanètes ont été détectées. Cependant, les planètes petites et légères en orbite loin de leur étoile hôte restent particulièrement difficiles à détecter. Seules quelques-unes sont connues aujourd’hui. C’est ce type de détections qui mènera à celle de jumelles de la Terre autour d’étoiles semblables au Soleil.

Dans ce contexte, une collaboration scientifique internationale annonce la découverte d’un nouveau système planétaire autour de l’étoile HD88986. L’équipe est dirigée par Neda Heidari, une jeune chercheuse iranienne travaillant actuellement à l’Institut d’astrophysique de Paris. Elle a commencé ce travail lors de son doctorat préparé au Laboratoire d’astrophysique de Marseille sous la direction scientifique d’Isabelle Boisse, en collaboration avec l’Observatoire de la Côte d’Azur et l’Université Shahid Beheshti de Téhéran.

Le système comprend tout d’abord une sous-Neptune froide, HD88986b. Cette planète a la période orbitale la plus longue (146 jours) parmi les petites exoplanètes connues avec des mesures précises de masse. Elle a été détectée avec le spectrographe de haute précision SOPHIE à l’Observatoire de Haute-Provence, en France. Ces observations ont permis à l’équipe de mesurer une masse planétaire d’environ 17 fois celle de la Terre. Des observations complémentaires obtenues avec les télescopes spatiaux TESS (de la NASA) et CHEOPS (de l’ESA) indiquent que la planète est potentiellement en transit devant son étoile hôte, permettant ainsi la mesure directe de sa taille : environ deux fois celle de la Terre.

Au final, l’étude s’appuie sur plus de 25 ans d’observations, incluant également les données du satellite Gaia ou du télescope Keck à Hawaï. Elle révèle également un deuxième compagnon extérieur autour de cette étoile. Ce compagnon est particulièrement massif (plus de 100 fois la masse de Jupiter) et son orbite a une période de plusieurs dizaines d’années. Des observations supplémentaires seront nécessaires pour comprendre sa nature et mieux déterminer ses propriétés.

Un aspect important de ce nouveau système planétaire est la longue orbite de la sous-Neptune HD88986b. Cela indique qu’elle a probablement conservé sa composition d’origine sans perte de masse significative due au rayonnement ultraviolet extrême que l’étoile hôte a subi dans le passé. Cette caractéristique permet aux scientifiques d’explorer les scénarios de formation planétaire. Avec une température de seulement 190 degrés Celsius, HD88986b offre des opportunités passionnantes pour étudier la composition des atmosphères froides. En effet, la plupart des atmosphères détectées pour les exoplanètes sont supérieures à 1000 degrés Celsius. De plus, la présence d’un compagnon massif dans le système fait de HD88986 un cas particulièrement intéressant pour mieux comprendre la formation et l’évolution des planètes.

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

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