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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Archives pour novembre 2013

Une exoplanète qui joue à cache-cache avec les astronomes

26 novembre 2013 by osuadmin

Une équipe d’astronomes européens 1, dont des chercheurs du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (CNRS/Aix-Marseille Université), a confirmé la présence d’une planète « invisible », grâce au spectrographe SOPHIE 2 installé sur le télescope de 1,93m de l’Observatoire de Haute-Provence. Cette planète, Kepler-88 c, avait été prédite grâce à la perturbation gravitationnelle qu’elle cause sur sa planète voisine, Kepler-88 b. Ce résultat est publié aujourd’hui dans la revue Astronomy & Astrophysics.

Pendant les quatre années de sa mission, le télescope spatial Kepler 3 a trouvé plus de 3500 transits planétaires sur des centaines de milliers d’étoiles étudiées. Cependant, toutes les planètes situées dans le champ de vue de Kepler ne passent pas devant leur étoile hôte. En effet, si le plan de leur orbite est légèrement incliné (quelques degrés suffisent) par rapport à la direction de la Terre, la planète n’occulte pas l’étoile. Elle est donc « invisible » pour Kepler.

Figure 1
Vue d’artiste du système Kepler-88 b. Image de fond : ESO / S. Brunier
Crédit : Alexandre Santerne (CAUP)
Figure 2
Photo de la coupole du télescope de 1,93m de l’Observatoire de Haute-Provence (France) qui utilise le spectrographe SOPHIE, avec le champ de vue de Kepler.
Crédit : Alexandre Santerne (CAUP)

Des planètes en orbite autour d’une même étoile interagissent gravitationnellement les unes avec les autres. Dans ces systèmes à plusieurs planètes, cette interaction cause des perturbations dans les temps auxquels se produisent les transits planétaires 4. Ce phénomène est appelé variations des temps de transit ou TTV. La technique des TTV est sensible à des planètes aussi petites que la Terre et permet de mettre en évidence les perturbations gravitationnelles dans les systèmes planétaires. C’est le cas du système Kepler-88 autour duquel le télescope spatial Kepler a détecté une planète en transit (Kepler-88 b). Cette planète est si fortement perturbée par une autre planète qui elle ne transite pas, que ce système a gagné le surnom de Roi des variations de temps de transit.

Une analyse précédente 5 a prédit que ce système devrait être composé d’une paire de deux planètes proches de la résonance deux:un (i.e. la période orbitale de la planète externe est exactement deux fois plus longue que celle de la planète interne). Cette configuration orbitale est la même que celle entre la Terre et Mars dans le système solaire, Mars orbitant autour du Soleil en près de 2 ans. En utilisant le spectrographe SOPHIE, une équipe européenne d’astronomes a réussi à mesurer directement, grâce à la méthode des vitesses radiales 6, la masse de la planète invisible Kepler-88 c.

C’est la première fois que la masse d’une exoplanète invisible, déduite de la variation de temps de transit est confirmée indépendamment par une autre technique. Ce résultat valide donc la technique des TTV pour détecter des planètes invisibles et explorer les systèmes multiplanètes. Cette technique a été utilisée pour déterminer la masse de plus de 120 exoplanètes détectées par Kepler dans 47 systèmes planétaires, jusqu’à des planètes à peine plus massives que la Terre. Il aide à mieux comprendre les interactions dynamiques et la formation de systèmes planétaires. Cela permet aussi d’anticiper l’exploration future de nouveaux systèmes exoplanétaires depuis l’espace comme pourra le faire le télescope PLATO 7.

1. L’équipe est composée de S. C. C. Barros (LAM), R. F. Díaz (LAM/Observatoire Genève), A. Santerne (CAUP/LAM), G. Bruno (LAM), M. Deleuil (LAM), J.-M. Almenara (LAM), A. S. Bonomo (INAF – Osservatorio Astronomico di Torino), F. Bouchy (LAM), C. Damiani (LAM), G. Hébrard (IAP/OHP), G. Montagnier (IAP/OHP) et C. Moutou (CFHT/LAM). Les observations ont été financées grâce au Programme National de Planétologie du CNRS-INSU.
2. SOPHIE (Spectrographe pour l’Observation des Phénomènes des Intérieurs stellaires et des Exoplanètes, or Spectrograph for Observation of phenomena of stellar interiors and Exoplanets) est un spectrographe à haute résolution permettant de mesurer la vitesse radiale des étoiles avec une précision de 1m/s. Il est installé sur le télescope de 1,93 mètre de l’Observatoire de Haute-Provence, le même télescope avec lequel, en 1995, Michel Mayor et Didier Queloz ont détecté la première planète autour d’une autre étoile que le Soleil.
3. Le Télescope Spatial Kepler (NASA) a été lancé le 5 mars 2009 pour observer continuellement 150 000 étoiles dans la région de la constellation du Cygne. L’un des objectifs principaux de cette mission était de détecter des transits d’exoplanètes. À cause de problèmes techniques, cette mission a été interrompue prématurément le 15 août 2013.
4. La méthode des transits planétaires consiste à mesurer la diminution de luminosité des étoiles quand une planète passe devant le disque stellaire (comme une micro éclipse de Soleil). Avec cette méthode des transits, il est possible de mesurer le rayon des planètes, mais pas leur masse. Cette méthode est compliquée à utiliser, parce qu’elle nécessite que la planète et l’étoile soient parfaitement alignées avec l’observateur.
5. Nesvorny et al., KOI-142, the King of Transit Variations, is a Pair of Planets near the 2:1 Resonance, The Astrophysical Journal, Volume 777, (2013)
6. La méthode des vitesses radiales détecte des exoplanètes en mesurant les petites variations dans la vitesse (radiale) de l’étoile, à cause du mouvement reflex que l’exoplanète induit sur l’étoile. La variation de vitesse radiale de la Terre sur le Soleil est d’environ 10 cm/s, soit 0,36 km/h. Avec cette méthode, il est possible de déterminer la masse minimale des planètes.
7. PLATO est une mission candidate M3 du programme « Cosmic Vision » de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), dont le but est de rechercher d’autres Terres en transit devant des étoiles voisines du Soleil : http://sci.esa.int/plato/

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Le Professeur Kimitaka Kawamura nommé Dr. Honoris Causa d’Aix-Marseille Université

25 novembre 2013 by osuadmin

25 novembre 2013 à 17h au Palais du Pharo

Le Professeur Kimitaka Kawamura, 62 ans, donnera un exposé résumant son activité de recherche. Kimitaka Kawamura est professeur de chimie, spécialisé

  1. dans la chimie des aérosols d’origine continentale et marine, ainsi que
  2. dans la géochimie organique des archives sédimentaires et glaciaires.

Après avoir réalisé une thèse en 1981 à Tokyo Metropolitan University (TMU) en 1981, il a effectué plusieurs contrats de recherche post-doctoraux qui l’ont mené de TMU à ‘l’Institute of Geophysics and Planetary Physics’ à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA : 1981-1985) puis au ‘département de chimie de Woods Hole Oceanographic Institution’ (1985-1987) aux Etats-Unis. Il a ensuite occupé une charge de Professeur associé à TMU à Tokyo jusqu’en 1996. Il est, depuis 1996, Professeur de Chimie au Low Temperature Institute de l’Université d’Hokkaido à Sapporo. Au cours de sa carrière, Kimitaka Kawamura a su développer une école d’analyse de traces organiques reconnue au niveau international. Ces études ont permis de mieux comprendre les processus de photo-oxydation atmosphériques des composés organiques émis à partir de la combustion des fuels fossiles et par activité biologique continentale et marine. La qualité de ses résultats sur l’aérosol secondaire a permis d’élaborer des raisonnements scientifiques basés sur les abondances relatives des molécules les unes par rapport aux autres. Ainsi, l’abondance relative de l’acide oxalique parmi le pool d’acides dicarboxyliques détectés ou bien le rapport acide fumarique/acide maléique sont devenus des outils permettant de comprendre l’influence de l’intensité du rayonnement solaire sur le devenir de la matière organique dans l’atmosphère. De même, il a pu démontrer avec ses collègues, la faculté des diacides à agir en tant que noyaux de condensation des nuages (CCN). En effet, ces molécules produites essentiellement par photo-oxydation des hydrocarbures émis par l’homme dans l’atmosphère peuvent favoriser la formation de nuages et participer au refroidissement de l’atmosphère. Ces résultats pourraient permettre de réduire l’effet du réchauffement climatique généré par l’émission de CO2 à partir de combustion de ces mêmes fuels fossiles. Dans une deuxième partie de carrière, ces études ont été étendues aux carottes glaciaires dans le cadre de programmes de recherches japonais, canadiens et américains et ont ouvert des perspectives exaltantes sur le rôle des aérosols dans le climat passé. Il a par ailleurs étendu son panel de techniques en abordant désormais les analyses isotopiques sur des composés organiques individuels accédant ainsi à l’origine précise des composés organiques. Le professeur Kawamura a pu découvrir et apprécier notre université lors d’un co-encadrement d’une thèse de doctorat et durant son séjour au LMGEM/M I O sur un poste de professeur invité. Le professeur Kawamura est un chimiste environnemental mondialement reconnu, auteur ou co-auteur de 279 publications indexées.

Classé sous :Chimie Balisé avec :Communiqué de presse

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