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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Archives pour mars 2022

Mission Rosetta : deux sources distinctes d’oxygène moléculaire révélées dans la coma de 67P/Churyumov-Gerasimenko

10 mars 2022 by osuadmin

Une équipe de recherche internationale, dans laquelle figurent des scientifiques d’Aix-Marseille Université, du CNRS, de Sorbonne Université et de l’ENSC de Rennes a montré, via l’analyse des données de la mission Rosetta concernant le coma de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, que le dégazage de l’oxygène moléculaire (O2) pouvait être corrélé avec ceux du dioxyde de carbone (CO2) et du monoxyde de carbone (CO), contredisant l’opinion dominante selon laquelle la libération d’O2 est toujours liée à l’eau (H2O). Cette étude fait l’objet d’une publication sortie le jeudi 10 mars 2022 dans la revue Nature Astronomy.

Voir en ligne : Le communiqué sur le site du CNRS

Classé sous :Univers Balisé avec :Brève

La nature ordinaire agricole pourrait rendre de nombreux services

14 mars 2022 by osuadmin

A travers le monde, si de nombreux travaux de recherche ont eu pour objectifs de caractériser et de mesurer les services écosystémiques [1] des espaces abritant une biodiversité qualifiée « d’extraordinaire » de par sa richesse et/ou la présence d’espèces rares, beaucoup moins d’études se sont intéressées aux services écosystémiques rendus par les espaces abritant une nature qualifiée « d’ordinaire ». Celle-ci est la nature composée d’espèces et d’habitats communs possédant une faible complexité écologique. Elle comprend notamment une très grande partie des espaces agricoles cultivés de manière conventionnelle. Cette nature ordinaire agricole est aussi très menacée par les changements environnementaux comme l’extension des surfaces urbanisées. Bien qu’ordinaire, cette nature pourrait cependant rendre de nombreux services écosystémiques tels que la fixation du carbone atmosphérique, la filtration des eaux, la lutte contre l’érosion des sols, etc . Face à l’imperméabilisation croissante des terres agricoles, ces services devraient alors être mesurés et compensés au-delà de la perte de production. C’est ce que révèlent des travaux parus dans la revue Agronomy for Sustainable Development.

Deux écologues de l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE) ont cherché à savoir quels services écosystémiques avaient déjà été identifiés dans des agroécosystèmes aussi communs que des champs cultivés intensivement ou des prairies artificielles.

En 2019, une étude de la bibliographie scientifique internationale suivie d’une analyse qualitative et quantitative des données extraites des articles sélectionnés a permis de sélectionner un total de 616 publications dont 189 ont été retenues après lecture de l’intégralité des textes (Vidaller & Dutoit, 2021). Les résultats ont montré que ce sont les services de régulation qui sont les plus étudiés (85,7 %) dans les agroécosystèmes conventionnels, suivis des services de support (58,7 %), d’approvisionnement (55,6 %) et enfin les services culturels qui reçoivent alors logiquement le moins d’attention (24,9 %) car ces espaces sont composés de prairies artificielles, de cultures arables, vignes et vergers intensifs, etc.

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Une prairie artificielle fauchée dans le sud de la France, un exemple de nature ordinaire agricole
Crédit : Christel Vidaller /IMBE/CNRS

Les articles consultés sont principalement concentrés sur les services qui pourraient soutenir et/ou fournir un avantage aux agriculteurs comme par exemple les services de pollinisation (36.5%), la lutte antiparasitaire (48.1%) et le cycle des nutriments (49.7%). La séquestration du carbone (46,6 %) a aussi souvent été mesurée, témoignant de la récente inquiétude suscitée par l’augmentation des niveaux de CO2 atmosphérique. La fourniture de biodiversité (40,7%) a aussi été évaluée même pour des systèmes agricoles conventionnels pourtant réputés pauvres en habitats et biodiversité.

Pour terminer, les principaux bénéficiaires des services écosystémiques identifiés dans les articles analysés étaient les agriculteurs eux-mêmes (95,2 %) via notamment les services de la formation du sol, de la production primaire et du cycle des éléments nutritifs. Comme les agroécosystèmes sont exploités pour améliorer l’offre de services, il est donc normal que les agriculteurs soient les principaux bénéficiaires des services écosystémiques produits.

Après cette première synthèse ayant permis d’identifier et de caractériser les services écosystémiques rendus par la nature ordinaire agricole, le prochain défi sera de mesurer quantitativement ces services écosystémiques et de bien évaluer les compromis et synergies entre ces services et les éventuels « disservices », qui sont les fonctions négatives pour le bien-être humain. Dans les agroécosystèmes intensifs, il peut s’agir de l’érosion, de la perte d’habitat de la faune, des émissions de gaz à effet de serre ou encore le la contamination des humains et d’autres espèces par les pesticides.

Ces études, réalisées dans le cadre d’un projet financé par l’Agence Nationale de la Recherche, devraient alors permettre de mieux prendre en compte la nature ordinaire dans les mécanismes de conservation/restauration et de les inclure notamment dans la séquence Eviter-Réduire-Compenser des études d’impact. En effet, à la compensation de la perte de production agricole, devrait s’additionner une compensation écologique des services perdus. Il pourrait ainsi être proposé de compenser la destruction des espaces de nature ordinaire agricole via le financement des agriculteurs pour qu’ils mettent en place des pratiques agro-écologiques telles que des techniques culturales simplifiées ou des cultures sous couverts. Il a en effet déjà été démontré que les systèmes d’agriculture moins intensifs (traditionnels, raisonnés, biologiques, etc.) fournissent plus de services écosystémiques que les pratiques agricoles conventionnelles. Ce type de mesure pourrait alors être un élément réellement incitatif pour accélérer la nécessaire transition écologique de l’agriculture française.

Classé sous :Écologie Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

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