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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Archives pour mai 2024

Lancement de la campagne océanographique franco-vietnamienne « PLUME »

29 mai 2024 by osuadmin

Plus d’une trentaine de scientifiques français et vietnamiens se relaieront au cours des cinq étapes et quatre escales de la campagne océanographique PLUME pour étudier les panaches fluviaux (les langues superficielles d’eaux turbides et peu salées entrant en mer à l’embouchure des fleuves et flottant sur des dizaines de kilomètres) et leur impact sur la qualité de l’eau et le fonctionnement de l’océan côtier. À bord de l’Antea, l’équipe mène des activités aussi diverses que la collecte d’eau, de sédiments, de microorganismes benthiques, de plancton, de larves de poissons, de microplastiques, la mesure de paramètres physiques, physico-chimiques et optiques, le suivi de bouées dérivantes et des mesures altimétriques, le tout à l’aide d’un arsenal d’instruments et d’équipements scientifiques de pointe. Les études vont de l’échelle microscopique à l’échelle macroscopique, de l’analyse des gènes (pour estimer la résistance aux antibiotiques) à la variabilité du niveau de la mer (pour mieux interpréter leurs mesures par satellite dans les eaux côtières).

Les principaux objectifs scientifiques de PLUME sont :

  • Évaluer la variabilité des processus hydro-sédimentaires estuariens et améliorer les connaissances sur les mécanismes et les processus agissant dans les zones de mélange ;
  • Étudier le transport, la dispersion et l’évolution des masses d’eau et de leur contenu en matières dissoutes et particulaires ;
  • Déterminer les concentrations, la distribution, les sources potentielles et les flux de divers matériaux naturels et anthropogéniques (y compris les nutriments, les métaux, le mercure, les contaminants émergents, le carbone noir, les microplastiques…) pendant le mélange des eaux douces avec les eaux de mer ;
  • Mesurer l’abondance, la productivité et la diversité des organismes planctoniques, principalement le bactério- et le phytoplancton, le long du gradient de salinité des rivières à l’océan côtier ;
  • Estimer l’effet des activités humaines sur les écosystèmes côtiers.

Plusieurs organismes ont directement contribué au financement de PLUME : l’IRD, la FOF-IFREMER avec la mise à disposition du navire et de son équipage Genavir, la VAST, le CNRS et Pure Ocean.

Les principaux laboratoires français impliqués sont : le LEGOS (Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiales, CNES/CNRS/IRD/Université Toulouse Paul Sabatier) , le MIO (Institut Méditerranée d’Océanologie, Aix-Marseille Univ/CNRS/IRD/Université de Toulon), l’IGE (Institut de Géosciences de l’Environnement, CNRS/INRAE/IRD/Université Grenoble Alpes), le LOG (Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences, CNRS/Université de Lille / Université Littoral Côte d’Opale), le laboratoire MARBEC (Biodiversité Marine, Exploitation et Conservation, CNRS/Ifremer/IRD/Université de Montpellier) et la Division Technique de l’INSU (CNRS).

Les principaux instituts vietnamiens impliqués sont : IMER (Institute of Marine Environment and Resources), USTH (University of Sciences and Technology of Hanoi), ISTEE (Institute of Science and Technology for Energy and Environment), et CARE/HCMUT (Center of Asian Research on watEr/Ho Chi Minh City University of Technology).

Classé sous :Océan, Terre Balisé avec :Communiqué de presse

Les chercheurs provençaux en première ligne pour étudier les cataclysmes de l’Univers

31 mai 2024 by osuadmin

Après plus de dix ans de développement, SVOM, la mission franco-chinoise va être lancée le 22 juin depuis la base de lancement de Xichang en Chine. Cette étape ouvrira une nouvelle page sur l’étude des phénomènes cataclysmiques de l’Univers.

La mission SVOM – Space-based multi-band astronomical Variable Objects Monitor – est une mission franco-chinoise consacrée à l’étude des plus lointaines explosions d’étoiles, les sursauts gamma. « Ces sources sont des bouffées de rayonnement gamma très brèves et intenses produites par des phénomènes parmi les plus extrêmes de l’Univers. Elles sont associées à la mort des étoiles les plus massives ou à la fusion d’objets stellaires compacts (étoile à neutrons ou trou noir). L’énergie rayonnée en quelques secondes par un sursaut gamma est équivalent à l’énergie produite par le Soleil durant sa durée de vie » explique Damien Dornic, chercheur au Centre de Physique des Particules de Marseille , sur les projets SVOM et COLIBRI. En raison de ces luminosités extrêmes, les sursauts gamma peuvent être utilisés pour sonder les régions de l’Univers les plus hostiles et les plus éloignées du point de vue de l’observation.

Après plus de dix ans d’intense développement, la mission doit être lancée le 22 juin 2024 par la fusée chinoise Longue Marche 2C depuis la base de lancement de Xichang en Chine. SVOM comprend un satellite en orbite basse, placé à une altitude de 650 km. A cette altitude, le satellite effectue le tour de la Terre en un peu plus de 95 minutes, soit 15 révolutions par jour. Des membres de la collaboration se déplaceront en Chine pour suivre le lancement et préparer la phase de commissioning de 3 mois et les premières opérations.

Cette mission est le fruit d’une collaboration fructueuse des deux agences spatiales, chinoise (CNSA ) et française (CNES ) avec des contributions d’une dizaine de laboratoires en France, dont le Laboratoire d’Astrophysique de Marseille , l’Observatoire de Haute Provence et le CPPM1. Cette mission comporte un ensemble d’instruments au sol et dans l’espace qui observent en synergie pour détecter, localiser et caractériser dans de multiples longueurs d’ondes, du gamma jusqu’au visible, en passant par les rayons X, ces explosions cosmiques.

L’instrument ECLAIRs permet de détecter et localiser les sursauts gamma dans le ciel, les GRM , complétant la mesure de la réponse spectrale à haute énergie. Une fois un sursaut détecté, le satellite va aligner, en direction de ce sursaut, les deux instruments à petit champ de vue, MXT et VT , dans la gamme des rayons X et en visible, ayant une meilleure sensibilité. En parallèle, les observations depuis l’espace seront complétées par celles de plusieurs télescopes robotiques au sol : GWAC et C-GFT en Chine, et COLIBRI au Mexique.

Le LAM, l’OHP et le CPPM sont fortement impliqués dans le développement du segment sol de la mission (base de données de la mission, outils de shift, lien avec les télescopes au sol…). Ces laboratoires jouent aussi un rôle clef dans la construction de l’observatoire astronomique COLIBRI, en collaboration avec des scientifiques de l’Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM).

COLIBRI accueille un télescope robotique d’une grande rapidité. « Il est capable de pointer vers n’importe quelle direction dans le ciel en une vingtaine de secondes, trouver rapidement la contrepartie des sursauts gamma détectés par ECLAIRs et de la caractériser (courbe de lumière et estimation de la distance). Cette rapidité d’exécution et d’analyse est fondamentale pour le succès de la mission et fait de COLIBRI un télescope aux capacités absolument uniques au sein de l’astronomie mondiale » explique Stéphane Basa, co-responsable scientifique de la mission SVOM et responsable scientifique du projet COLIBRI. Le télescope est en cours d’installation à l’Observatoire National du Mexique à San Pedro Martyr et sera inauguré cet été. Il est équipé de deux instruments : DDRAGO (deux voies simultanées en visible) et CAGIRE (une voie en proche infra-rouge).

Ce projet a été fortement financé et soutenu par la fondation A*Midex d’Aix-Marseille Université à travers le Labex OCEVU puis l’Institut de Physique de l’Univers. Pour assurer une exploitation scientifique partagé et collaborative de COLIBRI, le projet a également mis en place le Laboratoire International Associé (LIA) ERIDANUS soutenu par le CNRS, le CONAHCyT et l’UNAM (démarré en 2019), programme qui a été ensuite renouvelé en 2022 par le CNRS et l’UNAM sous la forme d’un International Research Project (IRP). Depuis 2019, les équipes se réunissent de façon alternée entre la France et le Mexique, ceci afin de renforcer les liens humains, tout en préparant l’exploitation scientifique de COLIBRI.

SVOM et COLIBRI permettront ainsi d’écrire une nouvelle page dans la compréhension du phénomène des sursauts gamma, tout en permettant leur utilisation pour comprendre « l’enfance » de l’Univers. Ils prendront également une place importante dans l’astronomie multi-messager, en complétant parfaitement le télescope à neutrinos KM3NeT ainsi que les détecteurs d’ondes gravitationnelles.

Vue d'artiste du satellite SVOM. Crédit CNES
Vue d’artiste du satellite SVOM. Crédit CNES
Qualifications du modèle de vol de la plateforme SVOM. Crédit : CNES & IAM CAS/SVOM Collaboration
Qualifications du modèle de vol de la plateforme SVOM. Crédit : CNES & IAM CAS/SVOM Collaboration
Une équipe franco-chinoise participant aux dernières qualifications de SVOM. Crédit : CNES & IAM CAS/SVOM Collaboration
Une équipe franco-chinoise participant aux dernières qualifications de SVOM. Crédit : CNES & IAM CAS/SVOM Collaboration

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Les 40 ans du LPED

31 mai 2024 by osuadmin

Programme

Lundi 10 juin – 17:00 / Conférence musicale et concert conférencé sur les effets et méfaits des politiques migratoires. Marie-Laurence Flahaux (Démographe, IRD-LPED) et Mustapha Lakhdari (conteur, musicien) 
Hyperion – 2bis avenue du Maréchal Foch, 13004 Marseille

Lundi 17 juin 2024 – 14:00 / Film sous les arbres – “Quand murissent les clémentines”. La projection et les échanges avec Lama Kabbanji, réalisatrice et chercheure au LPED, sera suivi d’un gouter.
Campus Saint Charles, espace Turbulence, 13003 Marseille

Vendredi 21 juin 2024 – 9:00 / Visite conférencée pour découvrir les papillons et les oiseaux en ville. Magali Deschamps-Cottin, Christine Robles et Pascal Carlier ferons découvrir le PUP, les papillons et les oiseaux en ville.
Parc Urbain des Papillons, 13014 Marseille

Jeudi 4 juillet 2024 – 17:00 / Les résistances aux antibiotiques et la science : quand les éleveurs africains sont pointés du doigt. Conférence sur le toit de la Cité de l’agriculture avec Anastasia Seferiadis et Carine Baxerres.
Cité de l’agriculture, 13001 Marseille

Jeudi 11 juillet 2024 – 9h:00 / Palabre sous les arbres : la démographie africaine est-elle coupable de tout ? Vous voulez tout savoir (ou presque) sur la démographie africaine ? les démographes de l’IRD vous invitent à palabrer transition démographique, migration, changements environnementaux…
Square Labadié, 13001 Marseille

Classé sous :Biodiversité, Écologie, Environnement Balisé avec :Communiqué de presse

Imager des planètes lointaines : la France coopère avec la NASA pour un démonstrateur embarqué sur le télescope Nancy Grace Roman

24 mai 2024 by osuadmin

Parmi la flotte de télescopes destinés à observer et mieux comprendre l’Univers, le futur télescope spatial Nancy Grace Roman, développé par la NASA, va permettre de grandes avancées dans le domaine de la cosmologie et de la planétologie. Le télescope embarquera un coronographe, démonstrateur technologique capable de détecter et étudier les exoplanètes similaires à Jupiter dans notre Système solaire, en mesurant de manière directe la lumière de leur étoile qui se reflète sur le sommet de leur atmosphère en direction de la Terre. L’instrument permettra d’atténuer le signal de l’étoile d’un facteur de plus de 100 millions pour révéler le signal extrêmement faible de ses planètes voisines. L’instrument de démonstration technologique a récemment quitté le Jet Propulsion Laboratory de la NASA pour le Goddard Space Flight Center où il rejoindra le reste de l’observatoire spatial en vue d’un lancement au plus tard en mai 2027.

Classé sous :Univers Balisé avec :Brève

Quand science et spectacle se rencontrent : finale nationale du concours de vulgarisation scientifique « Ma thèse en 180 secondes »

24 mai 2024 by osuadmin

La 11e édition du concours « Ma thèse en 180 secondes » se tiendra le 5 juin prochain à l’Opéra de Nice. Parmi les plus de 600 doctorantes et doctorants qui ont pris part à cette aventure, seize sont encore en lice. Leur défi consistera à captiver l’auditoire en racontant en trois minutes top chrono leur sujet de thèse, de manière accessible et passionnante. Pour y assister, il suffit de s’inscrire sur ce site tout juste ouvert ! Partage, rencontre et convivialité sont les maîtres-mots de « Ma thèse en 180 secondes ». Ce dispositif est avant tout, pour les jeunes scientifiques participant, un outil de formation ludique à la médiation scientifique et à la prise de parole en public. En effet, les scientifiques sont de plus en plus sollicités pour nuancer, vulgariser et transmettre leur expertise. La formation à la médiation scientifique est donc aujourd’hui cruciale pour le partage des connaissances envers tous les publics, dont les plus jeunes. Ce concours est ainsi l’occasion de faire découvrir la recherche aux jeunes générations, toutes disciplines confondues.

Pour Camille Lakhlifi, gagnante du concours national et international de l’édition 2023, cette aventure a été un formidable moyen de donner plus de visibilité à ses travaux : « J’ai été invitée à en parler auprès du grand public lors de présentations, mais aussi auprès de professionnels lors de congrès et de séminaires, c’est un formidable tremplin ! » Elle ajoute : « Nous participons en essayant d’être fier de nous, jamais en cherchant à écraser les autres. La cohésion de groupe est très forte et procure de jolies sensations collectives. » Enfin, la lauréate de l’édition 2023, pour qui le concours a été une rare occasion de partager sa thèse avec ses proches, souligne tout l’enjeu de la formation à la médiation scientifique : « Il est essentiel de savoir expliquer ses recherches avec des termes simples ».

Pour cette 11ème édition, le jury sera composé de :

  • Matthieu Aguilera, doctorant, 2e prix du jury de la finale nationale de « Ma thèse en 180 secondes » 2023
  • Isabelle Chataignier, enseignante en rhétorique à l’École de Guerre, conférencière, auteure et ancienne avocate
  • Xavier Latour, Vice-Président de la métropole Nice Côte d’Azur délégué à l’Enseignement supérieur, à la Recherche et à la Formation
  • Patrick Michel, astrophysicien du CNRS, responsable de l’équipe « Théories et observations en planétologie » au Laboratoire Joseph-Louis Lagrange (CNRS/Observatoire de la Côte d’Azur/Université Côte d’Azur), professeur avec affiliation permanente à l’étranger de l’Université de Tokyo
  • Fabrice Rousselot, directeur de la rédaction à The conversation France
  • Une lycéenne ou un lycéen de l’académie de Nice complètera le jury

Différentes classes de lycées de l’académie de Nice assisteront à cette finale d’éloquence et décerneront le « Prix des lycées » à leur candidate ou candidat de prédilection. L’occasion d’inciter les plus jeunes à découvrir les études scientifiques.
Pour la première fois, la finale sera diffusée et commentée lors d’un live Twitch. Elle sera également diffusée en live sur la chaîne YouTube et les réseaux sociaux du concours avec le #MT180.
Enfin, le 1er prix du jury aura le privilège de représenter la France lors de la finale francophone internationale le 21 novembre prochain à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Ci-dessous les 16 doctorants et doctorantes finalistes de l’édition 2024 :

  • Pierre BABY, Université d’Avignon ; « Réponses physiologiques et comportementales du prédateur généraliste, Forficula pubescens (Dermaptera: Forficulidae) face à diverses contraintes biotiques et abiotiques dans une perspective de lutte biologique en vergers de pommiers » ; Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (Aix-Marseille Université, IRD, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Sarah BAGOT, Université Clermont Auvergne ; « Adaptations métaboliques et nutritionnelles aux variations de poids, au statut hormonal ovarien et au niveau d’activité physique » ; Laboratoire Adaptations Métaboliques à l’Exercice en conditions Physiologiques et Pathologiques (Université Clermont Auvergne), Nutrifizz. Prestation en vidéo.
  • Mélyne BAUDIN MARIE, Nantes Université ; « Synthèses d’Inhibiteurs Enzymatiques Multivalents de Sialidases pour le traitement des Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin (MICI) » ; Laboratoire Chimie Et Interdisciplinarité, Synthèse, Analyse, Modélisation (Nantes Université, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Anna DIET, Université Clermont Auvergne ; « Développement et mise en œuvre d’une stratégie de recherche de métabolites bioactifs naturels, issus de matrices fromagères, efficaces contre l’arthrose » ; Unité Mixte de Recherche sur le Fromage (Inrae, Université Clermont Auvergne, VetAgroSup), Unité de Nutrition Humaine (Inrae, Université Clermont Auvergne). Prestation en vidéo.
  • Gaspard FOUGEA, Université Paris-Saclay ; « Modèles formels pour la conscience : de l’expérience subjective aux algorithmes cognitifs » ; Laboratoire Méthodes Formelles (ENS Paris-Saclay, Université Paris-Saclay). Prestation en vidéo.
  • Noëlla GROSSI, Université Paris-Saclay ; « Identification de mécanismes de compensation impliqués dans la physiopathologie de la myopathie des ceintures de type R2 » ; Institut des cellules Souches pour le Traitement et l’Etude des maladies Monogéniques (Université Paris-Saclay, Inserm). Prestation en vidéo.
  • Bertrand KACZMAREK, Université de Bourgogne ; « Le mythe de la neutralité carcérale. Éléments pour une culture pénitentiaire » ; Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche Sociétés, Sensibilités, Soin (Université de Bourgogne, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Elie KADOCHE, Télécom Paris ; « Développement d’algorithmes de contrôle basés sur de l’apprentissage par renforcement multi-agents pour l’optimisation de parcs éoliens à grande échelle » ; Laboratoire de Traitement et Communication de l’Information (Télécom Paris, Institut Polytechnique de Paris). Prestation en vidéo.
  • Thibault LAFFARGUE, Université de Guyane ; « Rôle du microbiome pour expliquer le succès des espèces envahissantes » ; Laboratoire Ecologie, Evolution, Interactions des Systèmes amazoniens (Université de Guyane, Ifremer, CNRS) ; Laboratoire Evolution, Génomes, Comportement, Ecologie (Université Paris-Saclay, IRD, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Wendy LE MOUËLLIC, Université de Toulouse ; « Caractérisation des voies d’acquisition du soufre et de la biosynthèse de cystéine de Mycobacterium tuberculosis pendant l’infection » ; Institut de pharmacologie et biologie structurale (Université de Toulouse, Université Toulouse III Paul Sabatier, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Coralie LE PICARD, La Rochelle Université ; « Détection & Effets des microparticules pneumatiques dans les environnements aquatiques » ; Laboratoire LIttoral ENvironnement et Sociétés (La Rochelle Université, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Emma LELONG, Université de Bretagne Occidentale ; « L’effectivité de la protection de l’écosystème marin par l’octroi d’un statut juridique : l’exemple de la mer Méditerranée » ; Laboratoire Aménagement des usages, des ressources et des espaces marins et littoraux (Université de Bretagne Occidentale, Ifremer). Prestation en vidéo.
  • Seyta LEY-NGARDIGAL, Université de Bordeaux ; « Mécanismes moléculaires de la toxicité d’une surcharge glycémique sur la peau » ; Laboratoire Maladies rares : génétique et métabolisme (Université de Bordeaux, Inserm). Prestation en vidéo.
  • Aïcha LOÏAL, Université des Antilles ; « Compréhension de la plasticité comportementale des populations d’Aedes aegypti pour améliorer la surveillance et la lutte antivectorielle » ; Institut pasteur de Guadeloupe. Prestation en vidéo.
  • Clémentine MARIE, Université Paris Cité ; « Mécanismes d’action de l’Oestradiol dans l’ovaire humain en conditions physiologique et polykystique » ; Laboratoire Biologie Fonctionnelle et Adaptative (Université Paris Cité, CNRS). Prestation en vidéo.
  • Ludovic VAUTHIER, Université de Lorraine ; « Couplage de la fermentation sombre anaérobie et de la biométhanation pour la production de biométhane » ; Laboratoire Réactions et Génie des Procédés (Université de Lorraine, CNRS). Prestation en vidéo.
Le concours « Ma thèse en 180 secondes » en France est une initiative conjointe de France Universités et du CNRS. La finale est réalisée avec le soutien de l’Université Côte d’Azur et la Ville de Nice, en partenariat avec la Casden, la Maif, la MGEN et The Conversation France. © Marie-Blanche HUET, François CAUDERLIER
Le concours « Ma thèse en 180 secondes » en France est une initiative conjointe de France Universités et du CNRS. La finale est réalisée avec le soutien de l’Université Côte d’Azur et la Ville de Nice, en partenariat avec la Casden, la Maif, la MGEN et The Conversation France. © Marie-Blanche HUET, François CAUDERLIER

Classé sous :Biodiversité Balisé avec :Communiqué de presse

La mission Euclid livre de nouvelles images pour accompagner ses premiers résultats scientifiques

23 mai 2024 by osuadmin

Euclid est une mission européenne, construite et opérée par l’ESA, avec des contributions de la NASA. La production et l’exploitation des résultats produits par le télescope sont pilotées par un consortium international, incluant des scientifiques du CNRS Terre & Univers (voir encadré). Cette collaboration réunit plus de 2000 scientifiques, répartis dans 300 laboratoires et instituts et 18 pays différents1 . L’Institut d’Astrophysique de Paris (IAP), comptant parmi les Observatoires des Sciences de l’Univers (OSU) de l’INSU, assume le rôle de responsable scientifique de la mission ainsi que la gestion du Consortium Euclid. Moins d’un an après son lancement, le télescope spatial livre aujourd’hui cinq nouvelles images qui accompagnent les premiers articles scientifiques à paraître exploitant cette première série de données.

 

Galaxie spirale NGC6744 © ESA / Euclid / Euclid Consortium / NASA • Processing by J.-C. Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi
Galaxie spirale NGC6744 © ESA / Euclid / Euclid Consortium / NASA • Processing by J.-C. Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi

 

La mission Euclid a pour ambition de nous aider à mieux comprendre deux des plus grands mystères actuels de la cosmologie : la matière noire et l’énergie sombre. La première, soupçonnée d’être à l’origine des trop grandes vitesses de rotation des étoiles au sein des galaxies, peut être identifiée par Euclid grâce à des effets de lentilles gravitationnelles faibles. Ces dernières sont causées par les matières ordinaire et noire séparant la Terre d’une galaxie ciblée, permettant ainsi de déterminer leurs proportions respectives. L’énergie sombre est quant à elle suspectée d’être la cause de l’expansion accélérée de l’Univers. En cartographiant des milliards de galaxies à travers plus d’un tiers du ciel, Euclid permettra à l’avenir de mieux comprendre l’évolution de l’Univers au fil du temps et le rôle qu’y joue l’énergie sombre.

 
Groupe de galaxies de la Dorade © ESA / Euclid / Euclid Consortium / NASA • Processing by J.-C. Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi
Groupe de galaxies de la Dorade © ESA / Euclid / Euclid Consortium / NASA • Processing by J.-C. Cuillandre (CEA Paris-Saclay), G. Anselmi
 
Ces nouvelles images, quatre fois plus nettes que celles d’un télescope terrestre, combinent lumières visible et infrarouge. Elles couvrent de grandes étendues du ciel avec une profondeur inégalée. Euclid peut ainsi capturer un vaste éventail d’objets différents, lointains ou proches, très lumineux ou plus sombres, sans perdre en détail. Cette polyvalence spectaculaire est à la source de ces nouveaux résultats scientifiques. En plus de ses missions susmentionnées, ces découvertes mettent en évidence la capacité d’Euclid à rechercher des planètes errantes2 , des objets très difficiles à détecter, dans des régions de formations d’étoiles.
 
 
 
1. Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Hongrie, Italie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Suisse, États-Unis, Canada, Japon
2. Astre de masse planétaire errant dans l'espace interstellaire sans être rattaché à un objet plus massif (étoile, étoile à neutrons, trou noir, naine blanche, naine brune etc.)

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

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