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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Océan

Prix départemental pour la recherche en Provence 2025

4 décembre 2025 by osuadmin

Présentation des 3 catégories de Prix

Grand Prix : Ce Prix est destiné à récompenser un chercheur en activité et/ou une équipe de recherche qui se sont distingués par des résultats ou des réalisations remarquables et dont le Jury souhaite saluer la qualité et/ou l’originalité des travaux, ainsi que sa notoriété auprès des médias et du grand public.

Prix jeune chercheur : Ce Prix s’adresse à une personne en activité âgée de moins de 40 ans au moment du dépôt du dossier de candidature, et récompense sa capacité à ouvrir de nouvelles perspectives de recherche au sein de sa discipline, l’originalité de ses travaux et les retombées scientifiques de ses découvertes aussi bien que son apport sociétal.

Prix spécial : Ce Prix est destiné à mettre en lumière une belle découverte effectuée par un chercheur en activité et/ou une équipe de recherche qui se sont distingués récemment par un résultat ou une réalisation remarquable dans la thématique définie chaque année par le Département. Le Jury prendra en considération le caractère sociétal ainsi que le côté innovant et créatif du dossier de candidature.

 

  • Guillaume MARCHESSAUX, Docteur, Chargé de Recherche en Biologie et écologie des populations au MIO – AMU / CNRS / IRD / Université de Toulon, a reçu le Prix Spécial pour ses travaux sur l’invasion du crabe bleu en Méditerranée.

Résumé de ses travaux de recherche

L’invasion du crabe bleu américain Callinectes sapidus représente aujourd’hui l’une des menaces écologiques majeures en Méditerranée. Depuis 2024, cette espèce exotique, opportuniste et agressive, a colonisé de manière spectaculaire les lagunes et les côtes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), provoquant la disparition locale de plusieurs espèces méditerranéennes emblématiques, tout en causant une crise économique sévère pour la pêche artisanale lagunaire.

Cette situation a conduit à une mobilisation scientifique et institutionnelle rapide afin de comprendre les dynamiques d’expansion de ce crabe et de mettre en œuvre des mesures de gestion efficaces. Des suivis réguliers des populations ont été mis en place pour analyser la structure et le fonctionnement des colonies de crabes bleus dans chaque site envahi. Ces données permettent d’identifier les points de régulation prioritaires.

En parallèle, sachant que cette espèce est largement consommée et appréciée dans son aire d’origine (notamment en Amérique du Nord), une filière de valorisation alimentaire est en cours de structuration en région PACA auprès de laquelle le candidat est consultant pour partager son expérience tunisienne. Celle-ci vise à transformer ce problème écologique en ressource économique, en valorisant les captures issues des pêches de régulation et en soutenant les pêcheurs locaux.

Fort d’une expérience de plus de quatre années sur l’étude des crabes bleus en Méditerranée, notamment en Tunisie où des réponses concrètes ont été mises en œuvre, le candidat apporte aujourd’hui son expertise en tant que Chargé de Recherche à l’IRD pour accompagner la réponse française à cette invasion. Son approche repose sur deux axes complémentaires : (i) des recherches scientifiques pour mieux comprendre la biologie, l’écologie et la dynamique des populations envahissantes ; (ii) des actions de sensibilisation du public, telles que la campagne « Sauve ta mer, mange un crabe bleu ».

Cette campagne associe événements artistiques, ateliers scientifiques et dégustations pour sensibiliser aux enjeux écologiques tout en valorisant cette ressource émergente. Inspirée du livre « De l’invasion à l’assiette : les recettes à base de crabes bleus », coécrit avec des partenaires tunisiens, elle contribue à une approche innovante, interdisciplinaire et durable de gestion et la régulation des invasions biologiques en Méditerranée

  • Parmi les nominés, nous avons pu compter trois autres chercheurs de l’OSU :
    • Olivier BLIGHT, Docteur, Maître de conférences à l’IMBE – AU / AMU / CNRS / IRD pour ses travaux sur les fourmis exotiques envahissantes,

    • Pierre-André GARAMBOIS, Docteur, Chargé de Recherche au laboratoire RECOVER – INRAE pour ses travaux concernant les modèles hydrologiques-hydrauliques hybrides,

    • Sonia CHAABANE, Docteure, Chargée de recherche au CEREGE – AMU / CNRS / IRD / INRAE / Collège de France, pour ses travaux sur l’impact des changements climatiques sur la biodiversité marine.

« Le Département des Bouches-du-Rhône soutient la recherche, dans toutes les disciplines, qu’elle soit fondamentale ou appliquée, aussi bien en sciences sociales et humaines qu’en sciences exactes. Soucieux de la constitution de pôles scientifiques innovants au service du développement du territoire et du bien-être des Provençaux, le Département soutient des projets d’aménagement structurants pour l’attractivité et le rayonnement du territoire » souligne le conseil départemental dans un communiqué.

Classé sous :Biodiversité, Climat, Écologie, Environnement, Océan, Terre, Univers Balisé avec :Distinction

L’âge du carbone des sols corrigé pour estimer sa vraie dynamique

16 octobre 2025 by osuadmin

Les sols stockent une grande quantité de carbone et jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique. Pourtant, leur capacité réelle à accumuler du carbone reste incertaine : les modèles climatiques globaux prévoient un fort stockage d’ici 2100, alors que les mesures basées sur le radiocarbone (¹⁴C) concluent à un potentiel beaucoup plus limité. Cette divergence s’explique par la présence de carbone ancien (aOC) dépourvu de ¹⁴C, difficilement dégradable, issu des roches ou de matière organique préservée lors de longues pédogenèses. Ce carbone « sans radiocarbone », peu énergétique, ne participe plus au cycle actuel mais confère cependant au carbone réellement actif un âge artificiellement plus ancien.

En analysant 313 sols répartis à la surface terrestre, l’équipe a quantifié la concentration et la proportion de cet aOC selon le matériau parental, le type de sol et la profondeur. Les résultats indiquent une teneur moyenne en aOC de 2,4 mg/g ± 3,2 (écart-type), soit 11% du carbone organique dans les horizons de surface (0-30 cm), 25% dans les horizons intermédiaires (30-100 cm) et plus de 50% dans les sols profonds (>100 cm).

Une fois ce carbone ancien soustrait, l’âge moyen corrigé du carbone réellement actif dans les sols change drastiquement, atteignant 290 ans pour le premier mètre contre plusieurs millénaires (de 3100 à 4830 ans) sans cette correction. De même, les âges moyens dans les horizons de surface (0-30 cm) sont réactualisés à 140 ± 570 ans, 420 ± 1230 ans dans les horizons intermédiaires (30-100 cm) et enfin 800 ± 2140 ans au-delà d’un mètre de profondeur.

L'âge du carbone des sols corrigé pour estimer sa vraie dynamique
L’âge du carbone des sols corrigé pour estimer sa vraie dynamique. Contribution du carbone ancien dépourvu en ¹⁴C (aOC) exprimée en mg/g pour différents types de sols (classification WRB). Les sols considérés sont soit zonaux, dont le développement dépend principalement du climat, soit azonaux, dont l’évolution est surtout liée à d’autres facteurs tels que la nature du matériau parental ou le temps.

Ces valeurs, bien plus faibles, s’accordent mieux avec d’autres indicateurs indépendants, basés sur les isotopes stables du carbone (¹³C) et du chlore (³⁶Cl), et permettent d’affiner les modèles de la dynamique du carbone des sols et climatiques. Dans le cadre du changement global, les travaux devraient aussi considérer d’autres paramètres climatiques ainsi que l’utilisation des surfaces qui modifieront nécessairement la réactivité de ce carbone dépourvu de ¹⁴C et donc la capacité des sols à stocker du carbone.

Classé sous :Atmosphère, Océan, Surface continentale, Terre Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Une approche concertée pour l’accès durable aux infrastructures de recherche européennes

8 octobre 2025 by osuadmin

Le rapport stratégique préparé conjointement par ATMO-ACCESS – NEP et ORP est le résultat d’un processus de consultation et de collaboration approfondi entre les trois projets pilotes financés dans le cadre de l’appel à projets H2020 INFRAIA-03-2020 – Pilot for a new model of Integrating Activities, lancés en 2021 et prévus pour se terminer en 2025. Avec des budgets respectifs d’environ 15 millions d’euros, ATMO-ACCESS, dédié aux sciences de l’atmosphère, et ORP, centré sur l’astronomie et l’astrophysique, sont des projets d’envergure tous deux coordonnés par le CNRS, soulignant son rôle de leader dans l’élaboration des infrastructures de recherche européennes. Le rapport détaille sept recommandations sur les modèles, les mécanismes et les meilleures pratiques les plus appropriés pour établir des conditions optimales pour la mise en œuvre de programmes d’accès pour les IR distribuées.

Ce rapport stratégique a été présenté par les trois projets pilotes aux représentants de la Commission Européenne (DG Recherche et Innovation) et de l’Agence exécutive pour la recherche, en présence notamment des représentants du CNRS, le 10 septembre 2025 à Bruxelles. La présentation a été suivie d’échanges particulièrement riches sur les défis rencontrés et les recommandations émergentes des trois projets pilotes; des contributions précieuses aux réflexions sur les futurs appels dans le cadre du prochain programme-cadre Horizon Europe.

Classé sous :Atmosphère, Océan, Univers Balisé avec :Brève

Les formations en alternance de l’OSU Pythéas

17 juin 2025 by osuadmin

L’OSU Institut Pythéas vous propose 5 formations en alternance pour assurer votre continuité professionnelle !

Ecogest / Ecologie pour la gestion des villes et des territoires

Ce parcours forme des écologues généralistes avec une ouverture à l’interdisciplinarité associant un socle solide en écologie à des multi-compétences en sciences humaines et sociales (sociologie, géographie, urbanisme et aménagement du territoire, droit de l’environnement). Ces professionnels seront en capacité d’identifier les réseaux d’acteurs et de maîtriser les enjeux de préservation de la biodiversité dans les espaces artificialisés (métropolisés, urbains, ruraux, littoraux, infrastructures linéaires de transports, centrales énergétiques…), pour définir des méthodes d’aménagement et de gestion par une approche interdisciplinaire, afin d’accompagner les politiques environnementales et d’en concevoir les suivis.

Solfondnat / Solutions fondées sur la nature

Ce parcours forme des écologues généralistes aptes à analyser l’état des écosystèmes perturbés et/ou pollués de façon systémique. Ils seront aptes à conceptualiser des solutions d’atténuation de la  pollution et à concevoir des actions intégrées d’ingénierie écologique visant à protéger, gérer de manière durable et à restaurer les écosystèmes. Sur la base d’un socle théorique solide en ingénierie écologique, les étudiants pourront mobiliser leurs connaissances en droit de l’environnement et travailler en interaction avec le réseau d’acteurs et d’usagers du territoire pour mener à bien des réflexions écologiques intégratives et adaptées favorisant la préservation des écosystèmes et la mise en place de solutions innovantes et durables au cas par cas.

Gema / Gestion de l’eau et des milieux aquatiques

Ce parcours forme des futurs cadres spécialistes du fonctionnement, de la conservation et de la réhabilitation des milieux aquatiques continentaux, ainsi que dans le domaine du traitement des eaux usées et de la potabilisation des eaux.

Ces professionnels contribueront à améliorer et à mettre en œuvre des stratégies de la qualité des eaux, à développer et utiliser des outils techniques et/ou méthodologiques en vue de la surveillance et de la diminution des impacts anthropiques sur les ressources en eau et à initier des plans d’action en cas de gestion de crises naturelles (inondations, crues, sècheresse). Les étudiants sauront proposer une démarche de mise en œuvre des stratégies permettant d’associer conservation de la biodiversité et prévention du risque inondation.

Geste / Gestion de l’Environnement Sciences et Technologies

Ce parcours forme des futurs cadres spécialisés en sciences et technologies de l’environnement aptes à répondre aux défis sociétaux, environnementaux et énergétiques actuels et à venir. Il est fondé sur cinq options métiers qui couvrent la gestion des ressources et des pollutions, des sols contaminés et des déchets, de la qualité de l’air, les enjeux énergétiques et climatiques. La formation ouvre sur des postes d’ingénieur en sécurité ou responsabilité environnementale (HSE, RSE), en développement ou performance énergétique (éolien, photovoltaïque, hydraulique, thermicien…), en inspection des installations industrielles, chargé-e de mission bureau d’études en diagnostic de pollution et solutions de dépollution, responsable sites d’exploitation et gestion des déchets, chargé-e d’études et développement en laboratoire d’analyses environnementales.

Gerinat / Gestion territoriale des risques naturels et technologiques

Ce parcours forme depuis 2005 des professionnels équivalent ingénieur de la fonction publique territoriale, des services de l’Etat, des bureaux d’étude, de l’industrie polyvalents dans la gestion des risques naturels et technologiques. Il propose un enseignement permettant à l’étudiant d’élaborer une démarche pour la mesure, l’expertise des aléas et des risques, l’analyse critique et experte, la conception d’ouvrages, la définition de plans d’actions et de planification pour la prévention des risques et la gestion de crise. Ils pourront également accompagner les entreprises et les collectivités dans la résolution des problématiques environnementales de type diagnostics territoriaux, études réglementaires (code de l’environnement, PLU, PPR…), management environnemental.

Pour plus d’informations, consultez la plaquette des Formations en alternance à l’OSU Pythéas.

Classé sous :Climat, Écologie, Environnement, Interactions Homme-Milieu, Océan, Santé Balisé avec :Enseignement

Conférence des Nations Unies sur l’Océan

28 mai 2025 by osuadmin

L’Océan et nous,

Entre le congrès scientifique – One Ocean Science Congress – organisé par le CNRS et l’IFREMER et la conférence des Nations Unies (UNOC) qui s’y tiendront respectivement du 3 au 6 juin et du 9 au 13 juin, Nice concentre tous les regards pour l’avenir de l’océan. Que peut-on attendre de ces grands rendez-vous scientifiques et politiques ? Quels accords internationaux en résulteront ? Difficile à dire, mais ce que l’on sait, c’est qu’il est urgent de prendre soin de l’océan car son rôle est essentiel dans les équilibres qui régissent notre climat, notre environnement. Alors, tout en espérant des décisions fortes de conséquences pour sa préservation, la communauté scientifique et associative continue de se mobiliser pour sensibiliser aussi les publics à l’importance de l’océan et au rôle que chacun peut jouer pour le préserver. Nice sera donc aussi un grand rendez-vous de rencontres et d’échanges avec les publics. De nombreux événements y sont ainsi organisés auxquels les équipes de l’Observatoire des Sciences de l’Univers Pythéas avec les chercheurs de l’Institut Méditerranéen d’Océanologie sont associés (CNRS, Aix-Marseille Université, IRD, Université de Toulon).

 

Au programme !

> Festival « Sentiment Océanique »

Nous sommes très heureux d’être associé au festival « Sentiment Océanique » organisé par COAL. Ce festival qui fait partie de la Biennale des arts de la Ville de Nice se déroule du 5 au 8 juin au Fort du Mont Alban. Nous contribuons aux événements suivants

[EXPOSITION] : Lumière Vivante – Rencontre avec la bioluminescence marine

Plongée inédite dans l’univers exceptionnel de la bioluminescence marine avec cette magnifique exposition installée dans un lieu tout autant magnifique au sein du Fort du Mont Alban. Venez vivre cette expérience unique à la rencontre des organismes marins bioluminescents et laissez-vous émerveiller.

Cette immersion intime dans la lumière bleutée des photo-bactéries est orchestrée par cinq artistes : Antoine Bertin, Jeremie Brugidou, Cameron Gainer, Nadia Merad Coliac et Elvia Teotski. sous le commissariat de Christopher Yggdre et avec la collaboration de l’Institut Méditerranéen d’Océanologie

INFORMATIONS PRATIQUES

Fort du Mont Alban
Jeudi 13h – 21h
Vendredi & Samedi 12h – 20h
Dimanche 12h – 18h

L’entrée est gratuite mais il est préférable de réserver : https://centredupatrimoinevdn.tickeasy.com/fr-FR/produits

 

[BAR DES SCIENCES] : Trois soirées trois rencontres conviviales avec des scientifiques, activistes et artistes des océans animées par Natacha Triou, journaliste et productrice de l’émission « La Science CQFD » sur France Culture.  

Lieu – Jardin du Fort du Mont Alban

Jeudi 5 juin, 18h30-20h

À LA RENCONTRE DE LA BIOLUMINESCENCE & AUTRES CURIOSITÉS MERVEILLEUSES

Plongez dans le monde fascinant de la bioluminescence et des créatures marines extraordinaires lors d’une exploration scientifique et poétique des lumières sous-marines et des mystères des abysses.

Intervenants

  • Jeanne Maingot-Lépée, de l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (OSU Pythéas /AMU, CNRS, IRD, Université de Toulon)  ;
  • Jeremie Brugidou, artiste
  • Christopher Yggdre, commissaire de l’exposition “Lumière Vivante : Rencontre avec la bioluminescence marine”.

Vendredi 6 juin, 18h30-20h

PROTÉGER L’OCÉAN ! OUI MAIS COMMENT ?

Essentielles pour la biodiversité et la préservation des océans, les aires marines réellement protégées ne représentent en réalité que 0,1 % des eaux métropolitaines. Comment et où instaurer ces zones où certaines activités humaines sont interdites ? Quels autres dispositifs pour quelle efficacité ? Élus, scientifiques et protecteurs des océans échangeront sur les défis et les solutions pour une protection efficace des milieux marins.

Intervenants

  • Aurore Asso, conseillère municipale et métropolitaine Nice Côte d’Azur en charge de la protection du milieu marin ;
  • Sandrine Ruitton, Maître de conférences Aix-Marseille Université à l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (OSU Pythéas /AMU, CNRS, IRD, Université de Toulon) ;
  • François Sarano, océanographe et spécialiste de la biologie marine. Ancien directeur scientifique au sein de l’équipe du commandant Jacques Cousteau ;
  • Zoé Lavocat, responsable de campagne de l’Association Bloom.

Samedi 7 juin, 18h30-20h

PASSEZ À L’ACTION !

Réchauffement climatique, surexploitation des ressources, pollutions multiples … l’océan, vital pour l’humanité, est sous pression ! Nous pouvons tous agir pour contribuer à sa préservation. Mais, quelles actions pouvons-nous, chacun à son endroit, mettre en œuvre ?

Intervenants

  • Guillaume Néry, apnéiste double champion du monde ;
  • Laurent Chauvaud, directeur de recherche CNRS au Laboratoire des sciences de l’environnement marin (UBO, CNRS, IRD, Ifremer) ;
  • Un représentant de l’association Surfrider, ONG environnementale dédiée à la protection des océans.

[ATELIERS] : MONDES MARINS – Ateliers ludiques imaginés par les équipes de l’OSU Pythéas

Lieu – Jardin du Fort du Mont Alban

Samedi 7 et Dimanche 8 juin, 12h-18h

  • De la montagne à la mer …

Cette animation proposée par les étudiants du master ISME d’Aix Marseille Université, avec l’Observatoire des Sciences de l’Univers Pythéas, invite le public, en autonomie ou accompagné, à explorer les enjeux de la préservation de l’eau et de sa biodiversité… de la montagne à la mer. Au cœur de l’animation, une maquette représentant le parcours d’un fleuve, de la source à son embouchure dans la mer, offre la possibilité à chacun de découvrir à son rythme différentes facettes des enjeux de la préservation et de la gestion de l’eau pour mieux préserver l’océan.

  • Par ici la posidonie

3,2,1 plongez ! As-tu déjà été curieux de voir ce qu’il se passe sous la surface de l’eau ? Ces débris “d’algues” que l’on trouve souvent sur nos plages méditerranéennes, d’où viennent-ils ? Mais savais-tu qu’en réalité la posidonie n’est pas une algue, mais une plante ? A quoi ressemble-t-elle sous l’eau ? Quelle est son importance ? Quels dangers la menacent ? Et si ce dessin représentant un herbier de posidonie pouvait s’animer et te révéler son importance ? Ce poster interactif en réalité augmentée proposé par l’Observatoire des Sciences de l’Univers Pythéas t’offre une escapade sous-marine au cœur d’un herbier de posidonie.

> Festival « Sciences sur mer »

Plongez au cœur de l’Océan et rencontrez ceux qui, chaque jour, décryptent ses mystères, suivent ses évolutions et explorent nos liens profonds avec cet écosystème vital.

Sciences-sur-Mer est une initiative unique née de la collaboration entre l’Institut de la Mer de Villefranche et la Mairie de Villefranche-sur-Mer. Son ambition ? Faire découvrir au grand public les enjeux majeurs des sciences océaniques dans le cadre d’une série d’événements à l’approche de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan qui se tiendra à Nice en juin 2025.

Au programme pour l’OSU Pythéas

Lieu – La Citadelle

Samedi 7 et Dimanche 8 juin

  • Dans la peau des océanologues

Cet atelier « immersif » composé de trois animations permet de découvrir certaines facettes du métier d’océanologue. Vous incarnez une équipe d’océanologues qui travaille sur les conséquences d’actions anthropiques sur les milieux océaniques. Vous étudiez la pollution des engins de pêche perdus et analysez la pertinence de les enlever ou pas. Vous analysez les effets des zones de non pêche. Lors de la 3e mission vous analyser la possibilité de nettoyer ou pas l’océan de la pollution plastique.

> Programme complet du festival sciences-sur-mer

 

Classé sous :Océan Balisé avec :Communiqué de presse

BIOLUMOPS : des planeurs sous-marins pour cartographier la bioluminescence en Méditerranée

7 mai 2025 by osuadmin

Observer la lumière vivante des océans

Dans l’océan, la bioluminescence – l’émission de lumière produite par des organismes vivants- est un moyen de communication largement répandu façonnant la répartition spatiale des communautés. Près de 75% des organismes de la colonne d’eau possèdent cette capacité, de la surface jusqu’aux grands fonds marins. La bioluminescence représente un indice de la présence des organismes et de leurs interactions. 

Pourtant, les données quantitatives restent rares. Le projet BIOLUMOPS coordonné par l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO), le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM) et soutenu par l’ANR ASTRID, vise à cartographier en profondeur la composition de ces organismes et  et leur bioluminescence à l’aide de nouveaux capteurs embarqués sur des planeurs sous-marins autonomes.

Des capteurs innovants sur des gliders autonomes

Pour mener cette exploration, trois planeurs sous-marins (gliders) équipés de capteurs classiques (température, salinité, oxygène, chlorophylle-a et ADCP pour les courants) ainsi que de dispositifs innovants (PAR pour la lumière atmosphérique, UVP6 pour l’imagerie planctonique, UBAT pour la bioluminescence) ont été déployés.

Grâce à l’expérience acquise lors de précédentes campagnes (APERO, BioSWOT-Med, SNO-MOOSE), la cellule glider du MIO/OSU Pythéas, intégrée au Parc d’Instruments Nationaux Gliders (PING), a assuré la stratégie de campagne, le pilotage en mer et la récupération des 3 engins près de Marseille.

Déploiement de 3 gliders et prélèvements par rosette à bord du N/O l’Europe lors de la mission BIOLUMOPS.
Déploiement de 3 gliders et prélèvements par rosette à bord du N/O l’Europe lors de la mission BIOLUMOPS. Crédit : S. Martini

Naviguer en flottille dans des conditions difficiles

Durant deux semaines de météo capricieuse, le pilotage en continu a été assuré par un binôme MIO/ALSEAMAR. Grâce à une planification fine, les trois gliders ont navigué en flottille synchronisée, tout en optimisant l’autonomie énergétique et la qualité des mesures.

La visualisation en temps réel des données a permis d’adapter la stratégie scientifique jour après jour, maximisant la qualité des observations dans une mer agitée.

Des premiers résultats prometteurs

Malgré des conditions hivernales difficiles, cette première phase de mission a permis d’acquérir des données inédites sur la bioluminescence et la composition du plancton entre la surface et 600 mètres de profondeur. 

Le projet BIOLUMOPS se poursuivra avec une seconde mission prévue en août 2025 à bord du navire Thalassa.

Trajectoire des gliders pendant 11 jours en Méditerranée Nord-Occidentale.
Trajectoire des gliders pendant 11 jours en Méditerranée Nord-Occidentale.

Classé sous :Atmosphère, Océan Balisé avec :Communiqué de presse

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