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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Océan

La circulation océanique permet de reconstruire l’arbre généalogique des populations marines

15 novembre 2022 by osuadmin

Les coraux, éponges, algues et herbiers constituent nos paysages littoraux sous-marins où cohabitent des organismes fixés au substrat ou sédentaires à l’état adulte (mollusques, crustacées et poissons côtiers). Durant leur premier stade de vie, la majorité de ces espèces marines se disperse. Sous forme de propagules (œufs, larves, graines, etc.), elles sont transportées par les courants océaniques sur de grandes distances. La connectivité, processus qui caractérise ces échanges d’individus et de leurs gènes dans l’espace, est cruciale dans la structure spatiale, la dynamique démographique et la diversité génétique de ces populations marines. Dans le contexte actuel de perte de biodiversité, nous devons ainsi comprendre comment le matériel génétique se transmet dans l’espace d’une population à une autre, mais aussi dans le temps d’une génération à une autre.

Une équipe de scientifiques, dont certains CNRS-INSU (voir encadré), a utilisé un modèle biophysique permettant d’obtenir une représentation réaliste du transport dû aux courants grâce à des simulations de la circulation océanique. Couplé avec des outils issus de la théorie des graphes, l’équipe a défini des probabilités de connexions génétiques résultant d’évènements successifs de dispersion (Fig. 1a, b). La connectivité filiale (probabilité qu’une population soit parente à une autre) a été distinguée de la connectivité coalescente (la probabilité que deux populations partagent des « ancêtres » communs). Ces modèles innovants ont permis de reconstruire le flux de gènes d’espèces représentatives de la biodiversité de l’écosystème côtier méditerranée, ensuite comparé à des observations de différenciation génétique préexistantes.

En reconstruisant les arbres généalogiques des populations marines, la connectivité coalescente nouvellement définie présente de meilleures prédictions de flux de gènes comparées aux modèles antérieurs (Fig. 2). La vitesse du flux de gènes est plus rapide que ce que l’on pensait (d’une dizaine à une centaine de kilomètres par génération) ce qui suggère que la capacité d’adaptation des populations marines aux changements climatiques pourrait être plus rapide qu’envisagée jusqu’à présent. Les structures génétiques observées à petite échelle ne seraient donc pas dû à des barrières de transport mais plutôt à de l’adaptation aux contrastes environnementaux abrupts, suggérant une possible plasticité de la diversité génétique en quelques générations de dispersion. Ce modèle offre une solution numérique flexible et économique pour comprendre et possiblement prédire la future réorganisation spatiale de la biodiversité due au changement global, contribuant ainsi à améliorer la gestion et à la protection des écosystèmes.

 

PNG - 892.9 ko

Illustration schématique des deux modèles de connectivité multi-générations utilisés dans cette étude afin de prédire le flux de gènes chez 47 espèces réparties en neuf groupes taxonomique.

Crédit : MIO

JPEG - 107.1 ko

Performance des différents modèles de prédiction de flux de gènes sur 58 études de génétique des populations.

Les deux modèles de connectivité multi-génération développés présentent de meilleurs résultats que les modèles utilisés jusqu’à présent.

Crédit : MIO

Voir en ligne : Le communiqué sur le site de l’INSU

Classé sous :Biologie, Océan Balisé avec :Communiqué de presse

Cartographie des organismes planctoniques marins

23 juillet 2013 by osuadmin

Après avoir effectué un énorme travail de récupération puis de traitement de plus d’un demi-million de données existantes, une collaboration internationale de modélisateurs marins et d’analystes de données de terrain vient d’éditer le premier atlas global de la biomasse et de la diversité des onze principaux groupes planctoniques marins. L’exploitation de cette mine d’information, qui n’en est qu’à ses débuts, apporte déjà des résultats étonnants. Destiné à être enrichi de toutes nouvelles données, cet atlas permettra notamment de suivre l’évolution des stocks des espèces étudiées.

 

Classé sous :Biodiversité, Océan Balisé avec :Communiqué de presse

Deux bouffées de bioluminescence révèlent un mouvement de masses d’eau en méditerranée

10 juillet 2013 by osuadmin

En 2009 et 2010, le télescope sous-marin Antares a observé un étrange phénomène : la bioluminescence due aux organismes abyssaux a brusquement augmenté. Ceci a permis de révéler un lien inattendu entre une activité biologique – la bioluminescence – et le mouvement de masses d’eau en milieu profond.

En effet, les mouvements de convection dans le golfe du Lion apportent aux eaux profondes, de l’oxygène et des nutriments qui « boostent » l’activité biologique. Publiés le 10 Juillet dans PLoS ONE, ces travaux ont été réalisés par une équipe coordonnée par des chercheurs CNRS de l’Institut méditerranéen d’océanographie (CNRS / IRD / Aix-Marseille Université / Université du Sud Toulon-Var) et du Centre de physique des particules de Marseille (CNRS / Aix-Marseille Université). Déployé au large de Toulon, le télescope Antares a pour but de détecter le passage des neutrinos cosmiques de très haute énergie 1. Ces particules interagissent peu avec la matière. Néanmoins, lorsque l’une d’entre elles frappe une molécule d’eau, elle peut produire un muon, particule chargée, qui émet des photons lors de son passage. C’est cette radiation que les 900 photomultiplicateurs d’Antares sont chargés d’observer à 2 400 mètres de profondeur.

Ces profondeurs ne sont pas aussi sombres qu’on pourrait le croire : 90% des organismes abyssaux sont en effet capables d’émettre de la lumière, qui intervient dans de nombreuses interactions écologiques comme l’attirance des proies ou les comportements liés à la reproduction. Les bactéries des abysses, qu’elles soient libres, en symbiose avec des animaux ou bien attachées à des particules en suspension, sont capables d’émettre de la lumière en continu et sont adaptées à leur environnement comme l’ont démontré Christian Tamburini et ses collègues dans un autre article publié en juin dernier 2.

Cette bioluminescence n’avait pas gêné la mission d’Antares. Néanmoins, deux épisodes survenus entre mars et juillet des années 2009 et 2010 ont littéralement ébloui le télescope. Le bruit de fond lumineux mesuré par le détecteur, généralement compris entre 40 et 100 kHz, est soudain passé à 9 000 kHz. Ce pic de bioluminescence coïncide avec une augmentation de la température de l’eau et de la salinité. Ceci a permis aux chercheurs de faire le lien entre la bioluminescence et les mouvements de convection ayant lieu dans le golfe du Lion.

Lors des hivers particulièrement froids et secs, la température des eaux superficielles du golfe du Lion chute tandis que leur salinité augmente du fait de l’évaporation. Résultat, ces masses d’eau deviennent plus lourdes que celles qui les soutiennent et coulent. Ce mouvement, dit de convection, est bien connu. Or, les eaux superficielles sont riches en oxygène et en nutriments. En s’enfonçant, elles apportent aux eaux profondes des ressources permettant à l’activité biologique de s’intensifier. C’est ce pic d’intensité de l’activité biologique qu’Antares a observé de façon inattendue.

Les chercheurs estiment que la mesure de la bioluminescence pourrait devenir la première méthode pour mesurer en continu l’activité biologique en eaux profondes. Elle permettrait de mieux comprendre l’impact sur la vie des mouvements des masses d’eau et la circulation océanique. Ceci est d’autant plus important que des phénomènes tels que les convections d’eau profonde devraient diminuer notablement au cours de ce siècle du fait du réchauffement climatique. Cette diminution aura des conséquences importantes sur les écosystèmes profonds, qui se verront privés de cet apport en nutriments et oxygène. Les chercheurs entendent désormais déterminer les organismes responsables de la lumière observée par Antares encore non identifiés, et développer une instrumentation permettant de mesurer la bioluminescence en continu et de façon autonome.

1. Consulter : https://antares.in2p3.fr/
2. Effects of hydrostatic pressure on growth and luminescence of a moderately-piezophilic luminous bacteria Photobacterium phosphoreum ANT-2200. Martini S, Al Ali B, Garel M, Nerini D, Grossi V, Pacton M, Casalot L, Cuny P, Tamburini C. PLoS ONE. 20 juin 2013.

Classé sous :Biologie, Océan Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

En Méditerranée, la faible connectivité des aires marines protégées menace la préservation de la biodiversité

9 juillet 2013 by osuadmin

Enjeu majeur de préservation de la biodiversité la mer Méditerranée compte plus d’une centaine d’Aires marines protégées (AMP). Afin d’évaluer l’efficacité de ce réseau d’AMP, des chercheurs de l’IRD, du CNRS, de l’Université Montpellier 2, d’Aix-Marseille Université (AMU), de Mercator Océan et de l’Université du Québ ec ont pour la première fois quantifié un élément déterminant : le degré de connectivité entre ces aires. A partir de modèles biophysiques de dispersion larvaire et en étudiant le cas du mérou brun (Epinephelus marginatus), espèce emblématique locale, ils ont démontré que le réseau d’AMP est faible ment connecté, menaçant potentiellement la préservation d’espèces présentant des caractéristiques biologiques similaires. Les résultats de cette étude, qui s’inscrivent dans le cadre du programme « modélisation et scénarios de la biodiversité » animé par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), sont publiés dans la revue Plos One le 8 juillet 2013.

Classé sous :Biodiversité, Écologie, Océan Balisé avec :Communiqué de presse

L’impact des tempêtes sur le phytoplancton

4 avril 2023 by osuadmin

Des recherches récentes ont mis en évidence l’influence d’événements météorologiques extrêmes sur les microorganismes marins. L’impact de ces évènements sur la physique et la biogéochimie marine est difficile à évaluer en raison de la complexité de collecter des données a haute fréquence in situ.

En mai 2019, une intense tempête s’est produite en mer Ligure (Méditerranée nord-ouest) et a été perçu lors de la campagne FUMSECK [1]. Des mesures in situ multiplateformes [2] , ainsi que des données satellitaires et un modèle atmosphérique 3D ont été utilisés pour examiner la couche de surface impactée. La couche de surface a été marquée par une baisse de la température de l’eau (moins 1°C), une multiplication par 2 de la chlorophylle-a de surface, et par 7 de la concentration en nitrates.

Les résultats de l’équipe scientifique impliquant des scientifiques du CNRS-INSU (voir encadré), montrent que cette tempête a entraîné un approfondissement de la couche de mélange c’est-à-dire la couche de surface homogène, de 15 à 50 m et une dilution du maximum profond de chlorophylle. La biomasse de surface de la plupart des groupes phytoplanctoniques a été multipliée par 2. À l’inverse, le rapport carbone/chlorophylle de la plupart des groupes phytoplanctoniques a été divisé par 2, mettant en évidence des changements dans la composition cellulaire du phytoplancton.

Ces résultats suggèrent que le rôle des tempêtes sur le phytoplancton en mer Méditerranée peut être sous-estimé et soulignent le besoin de mesures à haute résolution couplant physique et biologie lors de ces événements.

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Illustration des eaux nouvellement mélangées par la tempête (correspondant au fond cyan) et de leur environnement direct (correspondant au fond jaune), en termes de température de surface, de salinité et de biomasse par groupe de phytoplancton. Le panneau (a) présente la variation de la salinité de surface (points bleus) et de la température de surface (points orange). Le panneau (b) montre la variation de la biomasse en surface pour les groupes planctoniques Redpicoeuk (ligne orange), Orgpicopro (ligne rouge) et Orgnano (ligne verte). Le panneau (c) présente la variation de la biomasse en surface pour les groupes phytoplanctoniques Rednano (ligne violette) et Redmicro (ligne noire). Les couleurs des étiquettes de l’axe vertical indiquent la courbe associée. De même, les étiquettes et les titres écrits en deux couleurs différentes indiquent que deux courbes sont associées au même axe.

Crédit : BioSWOT_Adac (CNES) et FUMSECK-vv (INSU LEFE)

Classé sous :Atmosphère, Océan Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

A la recherche des microalgues fertilisantes

1 septembre 2012 by osuadmin

En plus de la physique, la campagne BIFURCATION est aussi l’occasion d’étudier les communautés de microalgues de la mer de Corail. Cette région est particulièrement riche en microalgues fixatrices d’azote atmosphérique, et elles permettent donc d’enrichir (à la manière d’un engrais naturel) le milieu afin que les autres microalgues (n’ayant pas cette capacité), puissent s’y développer.

La suite avec Sophie Bonnet et Anne Desnues…

Classé sous :Écologie, Océan Balisé avec :Communiqué de presse

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