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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Surface continentale

Les migrations de l’Homo erectus javanais il y a 1,8 millions d’années environ

14 novembre 2022 by osuadmin

La migration des Homo erectus en Asie du Sud-Est au Pléistocène précoce est un élément essentiel à notre compréhension de l’évolution du genre Homo. Or, la restitution d’une histoire plausible bute à la fois sur une chronologie controversée et sur la connaissance trop parcellaire de leur environnement en rapide évolution. Il s’agit donc de déterminer la période de dispersion des H. erectus en Asie du Sud-Est, de reconstruire leur environnement à cette période, et de déterminer leurs trajectoires migratoires. Une équipe de scientifiques, dont certains CNRS-INSU (voir encadré) a mené un travail selon une méthode inédite de reconstruction globale qui permet de retracer la chronologie du peuplement de l’Asie du Sud-Est.

L’étude comporte trois volets : (1) Tout d’abord, en utilisant la méthode de datation par nucléides cosmogéniques (10Be et 26Al) pour la première fois pour l’Homme de Java, l’équipe a constaté que les H. erectus se sont déployés à Sangiran (Java) vers 1,8 Ma. Cet âge étonnamment ancien, proche de celui des plus anciens H. erectus chinois ou géorgiens, impose de réviser les modalités de circulations en Asie continentale. (2) Ensuite, en adossant des méthodes numériques de reconstruction des paysages à un faisceau d’observations géomorphologiques, le contexte physiographique régional a été établi. Celui-ci était fondamentalement différent de l’Actuel, puisqu’il proposait des conditions continentales hospitalières sur l’ensemble de la Sonde (la plateforme continentale semi-inondée couvrant l’ouest de l’Asie du Sud-Est) tandis que l’île de Java émergeait tout juste de l’océan et se connectait à la Sonde. (3) Enfin, en appliquant des simulations numériques de déplacements écologiques aux hominidés, l’équipe a pu établir de façon inédite les chemins de migrations et lieux d’accumulation les plus probables des H. erectus au travers de ces paysages reconstruits.

Il ressort que la dispersion des H. erectus au travers de la Sonde s’est établie sur des dizaines ou centaines de milliers d’années, un temps suffisamment long pour que les changements dans leur environnement physique -climatique ou physiographique- aient influé sur les processus migratoires et comportementaux des H. erectus. Cette nouvelle approche offre un nouveau cadre pour évaluer l’évolution des hominidés.

Voir en ligne : L’article sur le site de l’INSU

PNG - 269.3 ko

Classé sous :Surface continentale Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Les 12000 dernières années révèlent une histoire climatique plus complexe que prévu

25 novembre 2022 by osuadmin

Une équipe internationale de scientifiques dont certains relèvent du CNRS-INSU (voir encadré) révèle la complexité de l’évolution des températures au cours des 12 000 dernières années.

Comprendre l’histoire du climat de la Terre sur une si longue période nous donne une occasion inestimable de tester les modèles climatiques sur des échelles de temps longues afin de réduire les incertitudes des prévisions climatiques. Les changements de la température moyenne à la surface de la Terre pendant l’époque interglaciaire actuelle, l’Holocène (environ les 12 000 dernières années), ont fait l’objet de débats au cours des dernières décennies. Les reconstructions des températures passées semblent indiquer que la température moyenne mondiale a atteint un maximum il y a environ 6 000 ans et a ensuite baissé jusqu’au début de la crise climatique actuelle. En revanche, les simulations des modèles climatiques suggèrent un réchauffement continu depuis le début de l’Holocène. En 2014, les scientifiques ont nommé ce décalage majeur entre les modèles et les observations climatiques passées « l’énigme de la température de l’Holocène ».

Dans cette nouvelle étude, les scientifiques ont utilisé la plus grande base de données disponible de reconstructions, couvrant sur les 12 000 dernières années les températures passées, afin d’étudier le schéma géographique des changements de températures au cours de l’Holocène. Ils ont découvert que, contrairement à ce que l’on pensait, il n’y a pas eu de période chaude synchrone au niveau mondial pendant l’Holocène. Au contraire, les températures les plus chaudes sont observées à différents moments, non seulement dans différentes régions, mais aussi entre l’océan et les surfaces continentales. Cela remet en question la pertinence de la comparaison entre la reconstruction des moyennes mondiales et la simulation des modèles au cœur de la dite « énigme de la température de l’Holocène ». Ces nouveaux travaux constituent donc une base importante pour les modèles climatiques, car la capacité de ces derniers à reproduire les variations climatiques au cours de l’Holocène dans l’espace et dans le temps augmentera la confiance dans leurs projections régionales du changement climatique futur.

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Iceberg de l’ouest du Groenland provenant du glacier Jakobshavn Isbræ

Crédit : Vincent Jomelli

Classé sous :Environnement, Surface continentale Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Transition Eocène-Oligocène : le potentiel des archives sédimentaires issues des bassins lacustres

5 avril 2023 by osuadmin

Dans le sud-est de la France, des connexions entre les bassins lacustres salins et le milieu marin durant la période -38 à -23 Ma étaient envisagées. Pour contraindre la provenance et les voies d’intrusion des eaux salées dans ces lacs, une équipe pluridisciplinaire impliquant des scientifiques du CNRS-INSU (voir encadré), a procédé à de nouvelles datations, des analyses de pollens et de microfossiles, couplées à des analyses géochimiques sur les évaporites.

Ces différentes analyses ont précisé la chronologie du remplissage du fossé de la Vistrenque en Camargue et prouvé les incursions marines dans les systèmes lacustres salins camarguais et languedociens pour la période considérée. Dans leurs reconstitutions des géographies passées, les chercheurs suggèrent deux voies d’incursions marines en provenance de la mer alpine à l’Eocène supérieur et au Rupélien (Cf. Image). A l’Oligocène supérieur, l’effondrement du segment des Pyrénées situé à l’emplacement de l’actuel Golfe du Lion, a permis à la mer de s’engouffrer en Camargue par le Sud à la faveur de l’ouverture de la Méditerranée occidentale.

Dans cette étude, les assemblages floristiques mis en évidence par l’identification botanique et le comptage des grains de pollen ont permis de reconstituer la végétation et son étagement aux abords des systèmes lacustres. Par exemple, ces chercheurs montrent l’existence à l’Eocène supérieur d’une mangrove bordant des forêts sclérophylles [1] sempervirentes qui seront relayées à l’Oligocène inférieur par des associations végétales ouvertes à Ephedra [2] développées sous climat plus sec. De plus, une baisse des précipitations et des températures annuelles moyennes a été mise en évidence au début de l’Oligocène et documente ainsi une période brève mais significative de refroidissement et d’aridification du climat qui correspond en milieu continental à la dégradation climatique majeure de la transition greenhouse-icehouse. Ces résultats illustrent le potentiel des archives sédimentaires issues des bassins lacustres dans l’étude de cette période charnière de l’histoire du climat de la Terre.

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Paléogéographie du sud-est de la France restituée à la fin du Priabonien ( 34 Ma).

Crédit : Cf Sources

Classé sous :Surface continentale, Terre Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Un bras du Nil aujourd’hui disparu a facilité la construction des pyramides de Gizeh

29 août 2022 by wpo-admin

Une nouvelle étude franco-égyptienne, dont certains des auteur(e)s travaillent dans un laboratoire du CNRS-INSU, décrit les conditions environnementales qui ont favorisé la construction des pyramides de Gizeh. Surplombant la rive ouest du Nil, les pyramides de Khéops, Khéphren et Mykérinos ont été édifiées entre 2686 et 2160 avant notre ère par des ingénieurs égyptiens qui ont exploité un bras aujourd’hui disparu du fleuve pour transporter des matériaux vers le chantier de construction. À travers des grains de pollen extraits de carottes sédimentaires provenant de la plaine fluviale à l’est des pyramides, l’équipe a pu reconstituer 8000 ans d’histoire environnementale. L’étude démontre que le niveau du Nil était plus élevé pendant la période humide africaine (African Humid Period), culminant à son niveau le plus haut vers 3550 avant notre ère. Les auteurs suggèrent qu’une baisse fluviale après la fin de la période humide africaine, en réponse à l’aridification progressive de l’Afrique de l’Est, a transformé une ancienne branche du Nil, située au pied du plateau de Gizeh, en un chenal attractif pour le transport de matériau de construction au cours du cinquième millénaire. Selon les auteurs, ces découvertes offrent un aperçu des conditions environnementales et climatiques qui ont favorisé la construction d’une des sept merveilles du monde.

Voir en ligne : Le communiqué sur le site de l’INSU

Classé sous :Surface continentale Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

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