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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Communiqué de presse

L’ESO signe l’accord pour l’instrument MOSAIC sur l’ELT

1 décembre 2025 by osuadmin

L’accord a été signé par Xavier Barcons, directeur général de l’ESO, et Alain Schuhl, directeur général adjoint chargé de la science au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), l’institution qui dirige le consortium MOSAIC. Étaient également présents Roser Pello, responsable scientifique du projet MOSAIC au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille, et Mathieu Puech, co-responsable scientifique à l’Observatoire de Paris, ainsi que d’autres représentants de l’ESO, du CNRS et du consortium MOSAIC. La signature a eu lieu au siège de l’ESO à Garching, en Allemagne.

MOSAIC est un puissant spectrographe, un instrument qui décompose la lumière en ses différentes longueurs d’onde afin que les astronomes puissent déterminer les propriétés importantes des objets astronomiques, telles que leur composition chimique ou leur température. L’instrument utilisera le champ de vision le plus large possible fourni par l’ELT, fonctionnant à la fois dans le visible et le proche infrarouge, et sera capable d’analyser la lumière de plus de deux cents objets simultanément.

MOSAIC réalisera le premier inventaire exhaustif de la matière dans l’Univers primitif, levant ainsi le voile sur la répartition de la matière au sein des galaxies et entre elles, et faisant considérablement progresser notre compréhension de la formation et de l’évolution des galaxies actuelles. Il permettra également d’observer de près le gaz qui entoure les galaxies et d’identifier les éléments chimiques qu’il contient.

L’ELT de l’ESO est actuellement en construction dans le désert d’Atacama, au Chili, un endroit unique sur Terre pour observer le ciel. Lorsqu’il verra sa première lumière technique plus tard dans la décennie, l’ELT révolutionnera notre connaissance de l’Univers et nous amènera à repenser notre place dans le cosmos.

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Terres rares et souveraineté nationale : l’équation impossible ?

17 novembre 2025 by osuadmin

Ils peuplent aussi bien les éoliennes, les voitures électriques que les écrans d’ordinateur et de smartphone. Ces métaux discrets mais essentiels aux outils technologiques actuels, ce sont les terres rares. Au nombre de dix-sept, elles sont réputées pour leurs propriétés chimiques, optiques, magnétiques et catalytiques uniques… et font à ce titre l’objet d’une véritable ruée minière à l’échelle mondiale. Depuis 2015, la production mondiale en terres rares a enregistré une croissance annuelle moyenne de 13 % ; celle-ci est encore plus soutenue pour les terres rares utilisées par les technologies de décarbonation, comme le néodyme, qui a vu sa demande doubler en dix ans.

Or, les terres rares posent un éminent problème de souveraineté nationale : la France ne dispose d’aucun gisement exploitable à court terme sur son territoire. Le problème vaut également pour l’Europe, qui, malgré quelques gisements en Suède et au Groenland, dépend principalement d’importations étrangères… et principalement de Chine. Ce dernier pays s’est imposé comme l’épicentre de la chaîne de valeur mondiale, de l’extraction à la production manufacturière. Si la Chine ne possède que 35 % des ressources1 et 44 % des réserves2 estimées en terres rares, elle a depuis les années 2000 fortement augmenté son potentiel industriel pour représenter aujourd’hui jusqu’à 70 % de l’extraction mondiale de minerais et 85 à 95 % du raffinage et de la transformation.

Les éoliennes marines concentrent une forte proportion de terres rares.
Les éoliennes marines concentrent une forte proportion de terres rares. Crédit : Jesse De Meulenaere / Unsplash

Dans ces conditions, la Mission pour l’expertise scientifique du CNRS a lancé une expertise scientifique collective sur l’utilisation responsable des terres rares. Pour ce faire, un collectif de 17 chercheurs et chercheuses et l’aide plus ponctuelle de 13 autres a étudié un corpus de plus de 4 000 publications scientifiques. Avec un objectif : apporter à la puissance publique un éclairage sur les leviers existants pour réduire la dépendance française à ces métaux aujourd’hui omniprésents dans notre quotidien et essentiels à l’industrie dans bien des secteurs.

Une question de souveraineté

Pour échapper au monopole chinois, les puissances publiques européennes incitent d’une part à la diversification des sources d’approvisionnement et, d’autre part, à la relocalisation des mines sur le Vieux Continent. C’est tout l’enjeu du Règlement sur les matières premières critiques, adopté par le Parlement européen en 2024, et du plan RESourceEU annoncé par la présidente de la Commission européenne fin octobre 2025. En plus de ce texte européen, la France s’est dotée d’une délégation interministérielle aux approvisionnements en minerais et métaux stratégiques et d’un observatoire français des ressources minérales pour les filières industrielles. L’enjeu lie éminemment souveraineté politique et indépendance économique, comme le résume Clément Levard, l’un des trois copilotes de l’expertise et directeur de recherche au CNRS au sein du Centre de recherche et d’enseignement des géosciences de l’environnement3 : « À travers cette expertise, il s’agit d’étudier tous les leviers qui permettent de réduire notre dépendance aux approvisionnements extérieurs ».

Les batteries des voitures électriques se sont partiellement émancipées des terres rares... au profit d'autres matériaux critiques.
Les batteries des voitures électriques se sont partiellement émancipées des terres rares… au profit d’autres matériaux critiques. Crédit : Michael Fousert / Unsplash

Quelques innovations technologiques ont déjà permis de diminuer la consommation de terres rares, à l’image de l’optimisation des moteurs de véhicules électriques pour en réduire la quantité d’aimants permanents, composés principalement de néodyme. Mais cette substitution n’a parfois fait que « déplacer la dépendance vers d’autres matériaux critiques », remarque Clément Levard. Celui-ci prend pour exemple le développement des batteries Li-ion en remplacement des batteries NiMH ; si les voitures électriques peuvent, grâce à ces nouvelles batteries, s’émanciper en partie des terres rares, c’est au prix d’une nouvelle dépendance au lithium, au cobalt et au manganèse. En outre, ces ruptures technologiques restent exceptionnelles, car dans bien des produits finis, comme la fibre optique, « les terres rares sont peu ou pas substituables en raison de leurs propriétés uniques, au risque d’une baisse de performance », argumente le chercheur. 

Le recyclage, Eldorado pour l’industrie ?

C’est pourquoi, plus qu’à leur substitution complète, l’Europe pousse à la diversification de l’approvisionnement en terres rares. Or, hormis quelques gisements en Suède et au Groenland, l’Union européenne possède peu de minerais à sa portée. C’est pourquoi elle ambitionne une autre voie que l’extraction primaire : le recyclage. Celui-ci est désormais perçu par les puissances publiques comme « le principal levier d’approvisionnement local », précise Romain Garcier, autre copilote et maître de conférences à l’École normale supérieure de Lyon au sein du laboratoire Environnement, ville et société4. Le plan RESourceEU prévoit ainsi de réutiliser et recycler les produits et matériaux critiques, dont les terres rares, contenus dans les produits européens. Si le recyclage a de grandes vertus environnementales, avec une empreinte carbone nettement inférieure à celle de l’extraction primaire, il dispose surtout d’un immense potentiel industriel. Et pourtant, « actuellement, moins d’1 % des terres rares sont recyclées au niveau mondial, un chiffre en stagnation depuis le début des années 2010 », détaille le géographe. Quelques entreprises, parmi lesquelles la start-up grenobloise MagREEsource, issue de l’Institut Néel du CNRS, ont récemment annoncé démarrer des projets de recyclage.

Issue du CNRS, la start-up grenobloise MagREEsource recycle les aimants des équipements électroniques, composés de terres rares.
Issue du CNRS, la start-up grenobloise MagREEsource recycle les aimants des équipements électroniques, composés de terres rares. Crédit : MagREEsource

Le potentiel augmente encore lorsqu’on se penche sur les sources secondaires issues de déchets industriels, comme les résidus de bauxite, ou miniers, à l’instar des cendres de charbon. En Europe, une étude estime qu’on pourrait extraire jusqu’à 270 000 tonnes de ces métaux à partir des résidus de bauxite stockés ces dernières années soit 70 % de la production mondiale en 2024. Même constat de l’autre côté de l’Atlantique : aux États-Unis, une récente étude scientifique a mis en lumière le fait que les cendres de charbon contiendraient environ 11 millions de tonnes de terres rares, soit près de huit fois les réserves nationales connues du pays.

Toutefois, la mine urbaine des terres rares n’a rien d’un Eldorado à portée de main. Plusieurs freins s’opposent à l’industrialisation du recyclage, à commencer par un obstacle de taille : la dispersion des terres rares dans les technologies. Romain Garcier en donne un exemple frappant : « Il faudrait recycler deux millions de smartphones pour récolter la même quantité de terres rares que dans une seule éolienne marine ». Or, cette dissémination des terres rares dans de petits objets – LED, aimants de téléphones portables, etc. – constitue un frein à la collecte en vue du recyclage. Par ailleurs, aussi optimal puisse-t-il être, le recyclage ne résoudra toujours qu’une partie de l’équation. Comme le souligne le copilote, « à l’échelle mondiale, la hausse de la demande en terres rares est si forte que le recyclage à lui seul ne peut pas suffire à la satisfaire ». 

Les défis sociaux et environnementaux des mines

Aussi, par-delà le recyclage et la sobriété des usages, l’expertise scientifique explore les alternatives de production plus responsables. Toutefois, le retour des mines en Europe n’est pas sans poser de questions, notamment sur l’assentiment donné par les populations riveraines. Pascale Ricard, troisième copilote et chargée de recherche au CNRS au sein du laboratoire Droits international, comparé et européen5, souligne ainsi que le Règlement sur les matières premières critiques « privilégie l’approvisionnement et la relocalisation à la prise en compte des principes environnementaux et démocratiques. Or, précise-t-elle, la relocalisation des activités minières soulève des enjeux sociaux et environnementaux majeurs. La réouverture des mines suppose un débat démocratique sur les besoins de l’approvisionnement en tant que tel ». Même si, depuis la fermeture de la plupart des mines en Europe au tournant du millénaire, le droit minier a considérablement renforcé la prise en compte de l’environnement et des populations locales, il n’empêche que le retour des mines suscite d’ores et déjà des contestations politiques. La spécialiste du droit prend pour exemple la mobilisation à l’encontre du projet de mine de lithium à Echassières, dans l’Allier, qui a débuté dès son annonce en 2022.

Le retour des mines en Europe soulève des enjeux sociaux et environnementaux majeurs.
Le retour des mines en Europe soulève des enjeux sociaux et environnementaux majeurs. Crédit : Daniel Esteves / Unsplash

Pour contourner les oppositions citoyennes, l’industrie pourrait se tourner vers les richesses des océans, en particulier des fonds marins. En effet, comme le rappelle Pascale Ricard, « la France possède le deuxième plus grand domaine maritime mondial avec plus de 10 millions de km². Celui-ci contient probablement de grandes réserves de terres rares dans ses territoires ultra-marins ». Des terres rares qui se nicheraient dans les fameux nodules polymétalliques au fond des océans. Or, alerte la chercheuse, « d’une part les quantifications de ces réserves sont méconnues et, d’autre part, l’exploitation des nodules polymétalliques au fond des océans pose d’évidents problèmes environnementaux, d’autant que plane sur cette extraction la menace d’un probable moratoire – soutenu par la France elle-même ». 

Aussi, la France ne peut pas se passer de l’importation de terres rares dans l’immédiat, concluent les trois copilotes de l’expertise scientifique. « La sobriété en matière d’usages en terres rares peut contribuer à sécuriser les approvisionnements nationaux, mais elle suppose pour ce faire une perspective holistique, à savoir réduire, recycler et produire autrement », explicite Clément Levard. 

En bien ou en mal, notre avenir continuera de s’écrire avec les terres rares.

Les nodules polymétalliques pourraient receler d'immenses réserves de terres rares... mais leur exploitation ne serait pas sans dommages sur les fonds marins.
Les nodules polymétalliques pourraient receler d’immenses réserves de terres rares… mais leur exploitation ne serait pas sans dommages sur les fonds marins. Crédit : Philippe Saget (Philweb) CC BY-SA 3.0 / Ifremer, Nodinaut 2004
1. Quantité totale de terres rares présente dans les minerais du sous-sol, exploitable ou non à un moment donné.
2. Partie d’une ressource qui peut être extraite de manière économiquement rentable avec les techniques disponibles et selon les conditions légales et environnementales actuelles.
3. Aix-Marseille Université / CNRS / Inrae / IRD.
4. CNRS / École nationale des travaux publics d’État / ENS de Lyon / Ensa Lyon / Université Jean-Monnet / Université Lyon-II Lumière / Université Lyon-III Jean-Moulin.
5. Aix-Marseille Université / CNRS.

Classé sous :Environnement, Terre Balisé avec :Communiqué de presse

Deux chercheurs du CEREGE participent à une étude internationale sur le rôle clé des plantons calcifiants dans le climat

24 octobre 2025 by osuadmin

Une nouvelle revue internationale publiée dans Science souligne l’importance de coccolithophores, foraminifères et ptéropodes dans le cycle du carbone océanique. Parmi les co-auteurs figurent Sonia Chaabane et Thibault De Garidel, chercheurs au CEREGE, qui ont contribué à éclairer la diversité et la vulnérabilité de ces planctons face aux changements environnementaux.

De minuscules organismes marins oubliés des modèles climatiques pourraient détenir la clé du futur du carbone terrestre
Les plus petits ingénieurs de l’océan, les planctons calcifiants, régulent discrètement le thermostat de la Terre en capturant et en recyclant le carbone. Cependant, une nouvelle revue publiée cette semaine dans Science par une équipe internationale dirigée par l’Institut des Sciences et Technologies de l’Environnement de l’Université Autonome de Barcelone (ICTA-UAB,
Espagne) révèle que ces organismes — les coccolithophores, les foraminifères et les ptéropodes — sont largement simplifiés dans les modèles climatiques utilisés pour prédire l’avenir de notre planète.

En omettant ces planctons, les modèles actuels pourraient sous-estimer des processus clés du cycle global du carbone et de la capacité des océans à réagir au changement climatique. Les planctons calcifiants construisent de minuscules coquilles en carbonate de calcium (CaCO₃), un élément essentiel du cycle du carbone océanique. Ces organismes influencent la chimie de l’eau de mer et facilitent le transfert du carbone de l’atmosphère vers les profondeurs de l’océan. Cette « pompe à carbone » aide à réguler le climat terrestre et influence tout, de la chimie des océans jusqu’aux archives fossiles.

« Les coquilles de plancton sont minuscules, mais ensemble, elles façonnent la chimie de nos océans et le climat de notre planète », explique Patrizia Ziveri, professeure de recherche à l’ICREA et à l’ICTA-UAB, et autrice principale de l’étude. « En les excluant des modèles climatiques, nous risquons de négliger des processus fondamentaux qui déterminent comment le système terrestre réagit au changement climatique. »

Mais comme le montrent les auteurs, une grande partie de ce carbonate de calcium n’atteint jamais le fond marin. Au contraire, une fraction importante se dissout dans les couches supérieures de l’océan — un processus connu sous le nom de « dissolution superficielle ».
Alimentée par des interactions biologiques telles que la prédation, l’agrégation de particules et la respiration microbienne, cette dissolution superficielle modifie profondément la chimie océanique, mais reste largement absente des principaux modèles du système Terre (par ex. CMIP6) qui servent aux évaluations climatiques mondiales.
« Nous commençons seulement à comprendre à quel point les planctons calcifiants sont diversifiés et combien leurs réactions aux changements environnementaux peuvent différer », explique Sonia Chaabane, chercheuse à l’IRD au CEREGE (France) et coautrice de l’étude. « En reliant leur biologie aux dynamiques globales du carbone, nous pouvons affiner notre compréhension de la façon dont l’océan amortit le changement climatique — et de la fragilité de cet équilibre. »

L’étude met en lumière les caractéristiques uniques des différents groupes de planctons calcifiants, qui déterminent leur répartition géographique, leur rôle écologique et leurs vulnérabilités. Les coccolithophores, principaux producteurs de CaCO₃, sont particulièrement sensibles à l’acidification, car ils ne possèdent pas de pompes spécialisées pour évacuer l’acidité de leurs cellules. Les foraminifères et les ptéropodes, eux, en disposent, mais font face à d’autres pressions, telles que la perte d’oxygène ou le réchauffement des eaux. Ensemble, ces groupes déterminent le devenir du carbone dans l’océan. Ignorer leur diversité revient à simplifier à l’excès la manière dont l’océan réagit aux contraintes climatiques.

L’article appelle à des efforts urgents pour mieux quantifier la production, la dissolution et l’exportation de carbonate de calcium propres à chaque groupe, et pour intégrer ces dynamiques dans les modèles climatiques. Cela permettrait d’obtenir des projections plus précises des rétroactions océan–atmosphère, du stockage du carbone et même de la lecture des sédiments utilisés pour reconstruire les climats passés.

« Si nous ignorons les plus petits organismes de l’océan, nous risquons de passer à côté de dynamiques climatiques essentielles », déclare la Dre Ziveri. « Intégrer les planctons calcifiants dans les modèles climatiques pourrait offrir des prédictions plus fines et une compréhension plus profonde des impacts sur les écosystèmes et les sociétés. »

Les chercheurs concluent que combler ces lacunes de connaissance est essentiel pour développer une nouvelle génération de modèles climatiques capables de mieux saisir la complexité biologique des océans.

Classé sous :Climat Balisé avec :Communiqué de presse

L’âge du carbone des sols corrigé pour estimer sa vraie dynamique

16 octobre 2025 by osuadmin

Les sols stockent une grande quantité de carbone et jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique. Pourtant, leur capacité réelle à accumuler du carbone reste incertaine : les modèles climatiques globaux prévoient un fort stockage d’ici 2100, alors que les mesures basées sur le radiocarbone (¹⁴C) concluent à un potentiel beaucoup plus limité. Cette divergence s’explique par la présence de carbone ancien (aOC) dépourvu de ¹⁴C, difficilement dégradable, issu des roches ou de matière organique préservée lors de longues pédogenèses. Ce carbone « sans radiocarbone », peu énergétique, ne participe plus au cycle actuel mais confère cependant au carbone réellement actif un âge artificiellement plus ancien.

En analysant 313 sols répartis à la surface terrestre, l’équipe a quantifié la concentration et la proportion de cet aOC selon le matériau parental, le type de sol et la profondeur. Les résultats indiquent une teneur moyenne en aOC de 2,4 mg/g ± 3,2 (écart-type), soit 11% du carbone organique dans les horizons de surface (0-30 cm), 25% dans les horizons intermédiaires (30-100 cm) et plus de 50% dans les sols profonds (>100 cm).

Une fois ce carbone ancien soustrait, l’âge moyen corrigé du carbone réellement actif dans les sols change drastiquement, atteignant 290 ans pour le premier mètre contre plusieurs millénaires (de 3100 à 4830 ans) sans cette correction. De même, les âges moyens dans les horizons de surface (0-30 cm) sont réactualisés à 140 ± 570 ans, 420 ± 1230 ans dans les horizons intermédiaires (30-100 cm) et enfin 800 ± 2140 ans au-delà d’un mètre de profondeur.

L'âge du carbone des sols corrigé pour estimer sa vraie dynamique
L’âge du carbone des sols corrigé pour estimer sa vraie dynamique. Contribution du carbone ancien dépourvu en ¹⁴C (aOC) exprimée en mg/g pour différents types de sols (classification WRB). Les sols considérés sont soit zonaux, dont le développement dépend principalement du climat, soit azonaux, dont l’évolution est surtout liée à d’autres facteurs tels que la nature du matériau parental ou le temps.

Ces valeurs, bien plus faibles, s’accordent mieux avec d’autres indicateurs indépendants, basés sur les isotopes stables du carbone (¹³C) et du chlore (³⁶Cl), et permettent d’affiner les modèles de la dynamique du carbone des sols et climatiques. Dans le cadre du changement global, les travaux devraient aussi considérer d’autres paramètres climatiques ainsi que l’utilisation des surfaces qui modifieront nécessairement la réactivité de ce carbone dépourvu de ¹⁴C et donc la capacité des sols à stocker du carbone.

Classé sous :Atmosphère, Océan, Surface continentale, Terre Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Fête de la science 2025

2 octobre 2025 by osuadmin

Au programme Marseillais…

  • Vendredi 3 octobre 2025 – Grand public – IMVT – Institut méditerranéen de la ville et des territoires, Marseille – de 18h à 23h. Retrouvez le Laboratoire Population Environnement et Développement (LPED) et l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie (IMBE) lors de l’évènement Recherches dans la ville, un événement insolite organisé par Aix Marseille Université pour découvrir la recherche avec celles et ceux qui la font. 
  • Vendredi 3 octobre 2025 – Grand public – Observatoire historique de Marseille, entrée : allée Jean-Louis Pons, 13004 – de 20h30 à 22h. Conférence Les trous noirs, par Jean-Pierre Luminet, directeur de recherche émérite CNRS au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM), spécialiste des trous noirs et de la cosmologie, auteur et conférencier. Séance de dédicace avec la librairie Quartier Libre.
  • Lundi 6 octobre 2025 – Grand public – Mucem – de 19h à 21h. Conférence Ces nouveaux mondes du cosmos qui pourraient abriter la vie, par Didier Queloz, Astrophysicien – Prix Nobel de Physique 2019, Professeur de physique à l’Université de Cambridge et à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich. Une conférence proposée par l’Observatoire de Haute-Provence (OHP) dans le cadre de l’exposition Lire le ciel.
  • Mardi 7 octobre 2025 – Scolaire et étudiants – Bibliothèque Universitaire de Saint-Jérôme, 13013 Marseille – de 10h à 16h. Fête de la science à la BU Saint-Jérôme : Le LAM présentera tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’Univers : les planètes, exoplanètes, comètes, mais aussi les étoiles, galaxies, la cosmologie et la mission spatiale Euclid ! Deux séances scolaires : de 10 à 12h puis de 14 à 16h; et, pour tous : création d’un modèle de comète à 13h.
  • Mercredi 8 octobre 2025 – Grand public – Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM) – de 14h à 15h30. Les visites insolites du CNRS : Comment percer les mystères de l’univers ?
  • Vendredi 10 octobre 2025 – Scolaires – Samedi 11 et dimanche 12 octobre 2025 – Grand public – village des sciences de Marseille espace Puget – de 9h à 17h. Le LAM propose des animations pour découvrir l’astronomie, du système solaire à la cosmologie.
  • Vendredi 10 octobre 2025 – Scolaires – Samedi 11 et dimanche 12 octobre 2025 – Grand public – village des sciences de Marseille place Bargemon – de 10h à 18h. Atelier Nous v’EAU : tous les chemins mènent à l’océan. De la montagne à la mer… Une animation à tiroirs pour tout savoir sur la gestion multi-usage de la ressource en eau et les enjeux de la continuité écologique à l’échelle d’un bassin versant.
  • Vendredi 10 octobre 2025 – Scolaires – Samedi 11 et dimanche 12 octobre 2025 – Grand public – village des sciences de Marseille place Bargemon – de 10h à 18h. Formation à l’observation de la flore via les sciences participatives. Découvrez une nouvelle manière d’observer la nature tout en aidant les scientifiques à lutter contre le réchauffement climatique avec les chercheurs de l’IMBE !
  • Vendredi 10 octobre 2025 – Grand public – Observatoire historique de Marseille, entrée : allée Jean-Louis Pons, 13004 – de 20h30 à 22h. Conférence Filaments interstellaires et Intelligence Artificielle : vers une Intelligence Augmentée, par Annie Zavagno, professeure à Aix Marseille Université (AMU), spécialiste de la formation des étoiles au LAM.
  • Samedi 11 et dimanche 12 octobre 2025 – Grand public – village des sciences de Marseille place Bargemon – de 10h à 18h. Venez découvrir notre module issu de l’exposition Coup de pousse ! et des jeux pédagogiques, sur le thème de La nature en ville en présence de Valérie Berthaudière-Montès, Maître de Conférences en Ecologie végétale AMU au LPED. Exposition, atelier, jeux vidéo et jeu de plateau sur les trames vertes et bleues vous attendent pour poser un nouveau regard sur la biodiversité urbaine.
  • Mercredi 15 octobre 2025 – Grand public et centres aérés – théatre Sainte Marguerite, 13009 Marseille – de 10h à 16h30. Journée sciences organisée par la Mairie 9/10 de Marseille auquel le LAM participe.

 

Et au-delà…

  • Vendredi 3 octobre 2025 – Scolaires – Saint-Michel l’Observatoire – de 9h à 16h. Le village des sciences accueille les élèves autour de 4 thématiques : l’intelligence humaine, l’intelligence du vivant, l’intelligence collective et l’intelligence artificielle.
  • Vendredi 3 et samedi 4 octobre 2025 – Grand public – Médiathèque de Cadolive – Vend. : de 15h à 18h / Sam. : de 9h à 12h. Participez à un atelier sur les microfossiles pour reconstituer l’histoire du climat sur notre planète avec le Centre de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement (CEREGE).
  • Samedi 4 octobre 2025 – Grand public – Notre Dame du Château, Allauch – de 19h30 à 23h. Observation du ciel nocturne avec le LAM.
  • Samedi 4 octobre 2025 – Grand public – Médiathèque de La Roque d’Anthéron – de 14h à 18h. Explorez les sciences autrement à travers 4 ateliers et 1 conférence avec le CEREGE.
  • Samedi 4 octobre 2025 – Grand public – Saint-Michel l’Observatoire – de 10h à 18h. Le Centre d’astronomie vous accueille pour vivre le plaisir de la découverte scientifique. L’OHP est partenaire de cet évènement.
  • Samedi 4 octobre 2025 – Grand public – Espace Bonne Fontaine, Forcalquier – de 20h30 à 22h. Conférence 2025 – Extraordinaires planètes extrasolaires, par Guillaume Hébrard – Directeur de recherche au CNRS, à l’Institut d’astrophysique de Paris et à l’OHP – OSU Pythéas. Réservations et inscriptions !
  • Mercredi 8 octobre 2025 – Grand public – Espace Bonne Fontaine, Forcalquier – de 18h à 20h. Conférence 2025 D’autres Mondes dans le cosmos ? par Michel Mayor, Prix Nobel de Physique 2019 – Professeur à l’Université de Genève, Suisse. Réservations et inscriptions !
  • Mercredi 8 octobre 2025 – Grand public – Bibliothèque Arthur Rimbaud, 75004 Paris – 19h. Conférence A la découverte des trous noirs et des corps célestes insolites, par Jean-Pierre Luminet, directeur de recherche émérite CNRS au LAM, spécialiste des trous noirs et de la cosmologie, auteur et conférencier.
  • Jeudi 9 octobre 2025 – Scolaires – Technopôle de l’Arbois-Méditerranée (Aix-en-Provence). Une journée organisée par le CEREGE pour plus de 500 élèves primaires attendus sur une quarantaine d’ateliers et 2 conférences organisés par le laboratoire.
  • Vendredi 10 octobre 2025 – Scolaires – Musée de la Paléontologie (Marseille). Participez à un atelier/visite autour des fossiles conservés au musée.

Classé sous :Biodiversité, Climat, Écologie, Environnement, Interactions Homme-Milieu, Univers Balisé avec :Communiqué de presse

30 ans du CEREGE : célébration, science et partage

23 septembre 2025 by osuadmin

Deux jours de symposium interdisciplinaire

Le 26 et 27 août, le campus de l’Arbois du CEREGE a accueilli un symposium interdisciplinaire, réunissant chercheurs et chercheuses venus de France et de l’étranger. Cette rencontre, à la fois point de convergence et vitrine de l’excellence scientifique du laboratoire, a mêlé sessions plénières, échanges informels et moments conviviaux.

Le premier jour du symposium s’est ouvert par un discours de Lucilla Benedetti, directrice actuelle du CEREGE. Elle y a exposé sa vision pour l’avenir du laboratoire, en soulignant l’importance que cette orientation s’inscrive dans la continuité de ses trente années d’existence. Dans la foulée, Édouard Bard a proposé une rétrospective historique retraçant la genèse du CEREGE, depuis ses origines jusqu’à son installation dans les murs d’un ancien sanatorium. Ensemble, ces interventions ont posé un cadre à la fois mémoriel et prospectif, rappelant l’identité forgée au fil des décennies tout en ouvrant sur les horizons à venir.

Les sessions scientifiques ont ensuite permis de revisiter quelques-unes des grandes questions de la géoscience contemporaine : la compréhension de la Critical Zone, le calibrage des modèles climatiques à partir de données paléoclimatiques, le rôle des sols dans l’adaptation au changement climatique, ou encore l’étude des sédiments anciens et de l’ADN sédimentaire. Parmi les intervenant·es marquants de cette première journée figuraient Jérôme Gaillardet, Myriam Khodri, Claire Chenu, Mark Wiesner, Stéphane Calmant et Ana Prohaska.

Le deuxième jour, l’attention s’est déplacée vers d’autres champs de recherche, de l’océan aux paysages, en passant par la paléoanthropologie et même l’exploration spatiale. Laurent Bopp, Rosalind Rickaby, Allistair Seddon, Bruno Maureille, Carole Petit, Joerg Schaefer, Mioara Mandea et Sanjeev Gupta ont partagé leurs perspectives sur la biogéochimie marine, l’évolution des paysages, les interactions entre climat et glaciers, la dynamique du champ magnétique terrestre et l’aventure martienne.

Chaque session a ainsi été l’occasion d’un double mouvement : d’un côté, un approfondissement scientifique rigoureux ; de l’autre, une ouverture interdisciplinaire, qui a donné corps à l’idée que la recherche ne peut se penser isolément. Les grands enjeux environnementaux appellent des regards croisés et des démarches collectives, ce que ce symposium a incarné avec force.

La commémoration officielle : dialogue, engagement et perspectives

Le 29 août, partenaires institutionnels, tutelles, élus et acteurs locaux ont célébré officiellement les 30 ans du laboratoire. La matinée a commencé par des discours officiels de Lucilla Benedetti et Daniel Nahon, Arnaud Mercier (Métropole Aix-Marseille) et des représentants des cinq tutelles. Daniel Nahon a marqué les esprits avec sa phrase : « Penser en scientifique et agir en citoyen », rappelant que la recherche s’inscrit dans une responsabilité collective et sociétale.

La table ronde « Paroles de science(s) : quelles recherches pour affronter les crises et penser l’avenir ? », animée par Maud Devès et réunissant Nathalie Blanc, Claudie Haigneré, Alexis Licht et Nicolas Roche, a prolongé cette réflexion. Elle a interrogé le rôle des sciences dans un monde traversé par des crises multiples. Plus largement, les échanges ont mis en évidence que la transition écologique ne se vit pas de la même manière selon les groupes sociaux, et que l’action scientifique doit tenir compte de cette diversité de réalités et de capacités d’engagement.

En clôture, la fresque murale « Space & Time » de Hitnes a été inaugurée lors du cocktail. Monumentale par ses 124 m², cette œuvre désormais permanente symbolise les échelles spatiales et temporelles sur lesquels portent les recherches du CEREGE.

Revivez les conférences du symposium et la table ronde !

> Regarder la rediffusion du symposium

> Regarder la rediffusion de la table-ronde

Expositions et engagements scientifiques

Tout au long des célébrations, deux expositions sont venues enrichir la découverte du CEREGE.

La première, une frise chronologique conçue sous la direction de Bruno Hamelin, retrace 30 ans de recherches et d’innovations et restera désormais visible en permanence au laboratoire.
La seconde mettait à l’honneur les doctorants, qui ont présenté leurs travaux sous forme d’affiches détournant les codes du cinéma, mêlant humour et sciences.
Ces dispositifs illustrent la place centrale accordée à la valorisation de la recherche, à la transmission des savoirs et à la mise en lumière des jeunes scientifiques — véritables forces vives et avenir du CEREGE.

Vers l’avenir : science et société

Depuis 1995, le CEREGE développe une recherche de pointe sur les grands enjeux environnementaux : climat, eau, ressources, pollutions, risques naturels et matériaux critiques. Rattaché à Aix-Marseille Université, au CNRS, à l’IRD, à INRAE et au Collège de France, le laboratoire rassemble aujourd’hui plus de 200 membres et bénéficie d’un rayonnement national et international.

Ces 30 ans ont été l’occasion de célébrer une  , mais aussi de rappeler que la recherche est un engagement : préparer l’avenir avec et pour la société, répondre aux crises environnementales, nourrir les débats et former les scientifiques de demain.

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