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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Communiqué de presse

PRESSION HYPERBAR ! La mer en débat

23 novembre 2023 by osuadmin

Devenu le rendez-vous incontournable de la médiation scientifique en version conviviale, le fameux afterwork “Pression Hyperbar” vous propose une série inédite dédiée à l’avenir de la mer co-signée par l’OSU Institut Pythéas et le média Bleu Tomate. Trois bars des sciences en partenariat avec le débat public d’ampleur organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP) “La Mer en débat”. Ces soirées ouvertes à toutes et tous permettront d’informer, comprendre et débattre avec des scientifiques, des usagers de la mers, et d’échanger avec le milieu associatif et les acteurs économiques. 3 dates et 1 lieu : 

Les 5, 12 et 19 décembre à la Brasserie Zoumaï – 7 Cours Gouffé, 13006 Marseille à partir de 19h 

 

La Méditerranée, son littoral et ses habitant·e·s font face à des défis inédits : changement climatique, pression démographique, fréquentation touristique, trafic maritime international croissant, projets d’énergie marine renouvelable, etc. Pour cette mer quasi fermée, fragile, l’effet conjugué de ces pressions sur son bon état écologique et notamment sa biodiversité est particulièrement important.

Les eaux françaises de la Méditerranée constituent pourtant une zone majeure à l’échelle de la Méditerranée pour une grande diversité d’espèces marines, dont les cétacés et de nombreux poissons pélagiques. Au regard des enjeux de biodiversité exceptionnels, le Gouvernement envisage le développement d’un réseau de “zones de protection forte” à hauteur de 5% des eaux de la façade. Dans le même temps, la zone du golfe du Lion a été identifiée comme étant propice au développement de l’éolien en mer. Trois fermes pilotes sont en cours de construction et deux projets de fermes commerciales d’éoliennes flottantes ont été actés, dans le but de produire 1,5 gigawatts de puissance cumulée. À l’horizon 2050, le Gouvernement a pour ambition d’atteindre 4,5 à 7,5 GW via les installations d’éoliennes offshore de cette façade méditerranéenne.

En débattre permettra de mieux comprendre l’impact des usages actuels et futurs de cet espace maritime et d’éclairer les politiques publiques qui doivent répondre aux enjeux de sa protection. “La mer en débat”, c’est l’occasion pour toutes et tous de s’informer, d’échanger, de se forger un avis et de contribuer à éclairer les décisions sur l’avenir de la façade méditerranéenne.

Le programme détaillé :

Mardi 5 décembre / La mer Méditerranée est-elle sous pression ?                          

Pêche, tourisme, transport, énergie… La mer est essentielle pour l’humanité. Les services qu’elle nous offre sont précieux mais toutes ces activités ont évidemment un impact. Quel est aujourd’hui, l’état de la mer et de sa biodiversité ? Quel est l’impact des différents usages/activités ? À tous ces usages s’ajoute la question de la production d’énergie avec l’éolien flottant. Quel est l’équilibre entre nos besoins et la pression que nous exerçons sur les milieux ?

Intervenantes : 

Sandrine Ruitton – Maître de conférences Aix-Marseille Université à l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO – OSU Institut Pythéas / CNRS, AMU, IRD, INRAE)
Adeline Adam – Chargée de projets aménagement du littoral chez Surfrider Foundation Europe
Isabelle Poitou – Écologue et Docteure en Aménagement et Urbanisme, spécialiste des écosociosystèmes et des déchets abandonnés diffus et marins, Présidente de l’association MerTerre

Mardi 12 décembre / Comment penser ensemble le futur de la mer Méditerranée ?  

Auxquels de nos besoins essentiels la mer répond-elle ? Alimentation, santé, énergie… Comment l’imaginons-nous dans le futur ? Quels choix sommes-nous prêts à faire ? Comment construire collectivement le futur de la mer ?

Intervenants : 

Fédérico Fabbri – Doctorant Aix-Marseille Université à l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO – OSU Institut Pythéas / CNRS, AMU, IRD, INRAE), thèse en cours “Planifier l’espace maritime au large d’une grande ville : comment intégrer les dimensions sociale et écologique au service d’un véritable objectif de durabilité ?”
Javiera Tejerina-Risso – Artiste plasticienne pluridisciplinaire

Marion Brichet – Adjointe à la cheffe de la Mission Coordination des Politiques de la Mer et du Littoral Direction Interrégionale de la Mer Méditerranée 

Mardi 19 décembre / Protéger la mer Méditerranée, mission impossible ?

Protéger les milieux marins, c’est aussi une affaire de droit. Quelles sont ces structures qui légifèrent sur la mer ? Qui contrôle les usages et le respect des mesures mises en place ? Quels sont les moyens de contrôle et leur efficacité ? 

Les aires marines protégées n’ont pas toutes le même statut et n’ont donc pas toutes la même efficacité. Les zones de protection forte sont reconnues comme étant les plus efficaces. Alors, faut-il mettre la mer sous cloche ? Comment évaluer l’efficacité de ces zones ? Quelles autres solutions sont envisageables ? Qu’en est-il de la fameuse séquence « Eviter, Restaurer, Compenser (ERC) » ? 

Intervenants :  

Laurence Le Direach – Chargée de recherche et d’administration chez GIS POSIDONIE
Sophie Gambardella – Chargée de recherche CNRS au Laboratoire Droit International Comparé et Européen (CNRS, AMU) – Directrice adjointe de l’Institut sciences de l’Océan d’Aix-Marseille Université
Fabrice Javel – Directeur du Développement Ports et Milieu Marin (Direction Commerciale France) – SUEZ – Consulting & Engineering Unit

 

À propos de la CNDP : 

La Commission nationale du débat public (CNDP) est l’autorité administrative indépendante qui veille au respect du droit à l’information et à la participation du public sur les grands projets ou politiques publiques ayant un impact sur l’environnement. Elle est saisie de manière obligatoire en fonction de critères et de caractéristiques définis par le Code de l’Environnement. Son champ d’action est vaste et concerne notamment les secteurs suivants : Energie et climat, Transport et mobilités, Équipements industriels, Équipements scientifiques, sportifs, touristiques ou culturels, Déchets et économie circulaire.

La mer en débat

Ce premier débat public sur la planification maritime et l’éolien en mer est animé et mis en œuvre par des équipes du débat, présentes sur chaque façade maritime (Hauts-de-France – Normandie, Bretagne – Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine et Méditerranée) et présentes au niveau transverse afin de coordonner le débat, de le mutualiser, et de lui donner une ampleur nationale. En toutes circonstances, l’équipe du débat est neutre vis-à-vis des sujets traités, indépendante vis-à-vis des décideurs et des parties prenantes, afin de veiller au respect des principes du débat public.

Le débat national se tiendra de fin novembre 2023 à fin avril 2024 et se décline sur l’ensemble des façades maritimes de France métropolitaine. Il permet à toute personne de prendre part à l’élaboration de choix qui seront faits en 2024 sur l’avenir de la mer et de l’éolien en mer.

À propos de l’OSU Institut Pythéas : 

L’Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) Institut Pythéas est un des 25 OSU impulsés par l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU) du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Outre le CNRS, il a pour autres tutelles Aix-Marseille Université, dont il est une composante, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE). Ses grandes missions sont de contribuer à l’enrichissement des connaissances, de valoriser les recherches de ses équipes, de participer à la formation universitaire et au partage de la culture scientifique. Il fédère une unité d’appui et de recherche et six laboratoires dans les domaines des sciences de l’Univers, de la Terre. Près de 1200 personnes y travaillent réparties sur une douzaine de sites en Provence.

À propos de Bleu Tomate : 

Créé en 2015, Bleu Tomate regroupe une agence d’information, un département de médiation scientifique et un média de proximité dédié à la transition écologique en Provence. Sa vocation est de mettre en lumière les acteurs du territoire qui privilégient la naturalité, l’agroécologie, l’éco-tourisme, la biodiversité… Organisés en Société Coopérative d’Intérêt Collectif depuis 2023, l’ensemble des coopérateurs de Bleu Tomate entendent éclairer, faciliter et concrétiser la redirection écologique des territoires en Provence et en Méditerranée. 

 
 

 

 

Classé sous :Océan Balisé avec :Communiqué de presse

Des nouvelles d’Euclid

9 novembre 2023 by osuadmin

Quelques semaines seulement après le lancement du satellite Euclid le 1er juillet dernier depuis Cap Canaveral, la mission est arrivée au point L2 de Lagrange et les premières phases de la mise en service ont pu commencer.
A la suite des étapes de dégazage et de mise au point du télescope, les données d’étalonnage nous parviennent depuis l’été. Le satellite a dû faire face à quelques menues difficultés de départ telles qu’une lumière solaire parasite diffusée dans la caméra optique VIS en fonction de l’orientation du satellite (SAA), une sensibilité de la caméra VIS aux flares solaires X et un système de guidage perturbé par les rayons cosmiques (correctif software Thales mis en place, testé et validé en -septembre).
Après ces correctifs1, les données sont d’une remarquable qualité et conformes aux attentes. Diverses autres étapes de caractérisation de la PSF (focalisations/défocalisations) ont eu lieu. Une phase de vérification de performances (instruments et chaîne de traitement) est en cours, de même que des ajustements du relevé. Ce dernier devrait réellement commencer en février 2024.

Pour notre plus grand plaisir et en guise de mise en bouche, l’ESA a proposé au consortium Euclid de conduire quelques observations à délivrance rapide (Early Release Observations) montrant les capacités du satellite: https://www.cosmos.esa.int/web/euclid/home.
Ces premières données font la part belle à l’imagerie des instruments VIS (une bande large 600-900 nm) et NISP (3 bandes Y, J, H).
Jamais auparavant un télescope n’avait été capable de créer des images astronomiques d’une telle netteté sur une si grande portion du ciel et en regardant aussi loin dans l’Univers lointain. Et ce grâce à une conception optique spéciale, une fabrication et un assemblage parfaits du télescope et des instruments, ainsi qu’à un pointage et un contrôle de la température extrêmement précis.

Comme on peut le voir sur l’image ci dessus (amas de Persée) ou ci-dessous (nébuleuse de la tête de cheval), Euclid, avec son miroir primaire d’1.2m de diamètre, une résolution angulaire de 0.18” dans la bande optique et son champ d’environ 0.5 deg2, offre un rapport couverture/résolution unique pour mener à bien l’imagerie de 15000 deg2 du ciel extragalactique d’ici 6 ans.
La mission Euclid est une mission principalement dédiée à la cosmologie, précisément sur l’étude de l’origine, de la nature, de la structure et de l’évolution de l’Univers. Elle a pour but d’accroître nos connaissances sur deux composantes encore mystérieuses de notre Univers, l’énergie noire et la matière noire. Dans ce but, Euclid fournira une carte 3D des grandes structures de l’Univers, en mesurant la forme d’environ 2 milliards de galaxies (signal de lentillage faible) et en mesurant le spectre et donc le redshift d’environ 70 millions de galaxies grâce au spectrographe NISP dont le LAM a eu la maîtrise d’œuvre et le développement technique, en étroite collaboration avec le CNES. Nos voisins du Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM) avaient
quant à eux la responsabilité scientifique de l’instrument. Les scientifiques des deux laboratoires sont donc en première ligne pour la collecte et l’analyse des données. En particulier, nous avons aussi au LAM la responsabilité de la tâche de mesurer les redshifts de sources dans les spectres sans-fente du NISP (module OU-SPE). Le dépouillement et l’étalonnage de ces données vont nécessiter plus de temps que pour l’imagerie. Le volet spectroscopique d’Euclid fera l’objet d’annonces prochaines !

 

1. Guide stars found as Euclid's navigation fine tuned
Follow Euclid's first months in space

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

PRESSION HYPERBAR ! fait sa rentrée

10 novembre 2023 by osuadmin

COP 28, good COP ou bad COP ?

« PRESSION HYPERBAR ! » l’afterwork de l’Observatoire des Sciences de l’Univers Institut Pythéas (CNRS, AMU, IRD, INRAE) animé par le média Bleu Tomate reprend ses quartiers à la brasserie Zoumaï à Marseille. Au menu de ce premier rendez-vous : quid de la diplomatie climatique à la veille de la COP28 ?

Mardi 21 novembre à partir de 19h, à la Brasserie Zoumaï – 7 Cours Gouffé, 13006 Marseille

Le climat est de plus en plus fiévreux et une fois de plus, les gouvernements se réunissent à son chevet. Ces réunions annuelles appelées COP ont parfois été de bonnes surprises (Protocole de Kyoto, Accord de Paris) mais le plus souvent, il reste l’amertume de trop petits pas. Et quand le résultat est plutôt positif, les accords sont-ils réellement suivis d’effets ?
La déjà très controversée 28e Conférence des Parties sur le Climat de l’ONU (la COP 28) se déroulera à Dubaï, un pays pétrolier, du 30 novembre au 12 décembre 2023. Alors, que va pouvoir faire cette diplomatie climatique ?
On sait que pour limiter la fièvre climatique, il ne faut plus émettre la moindre tonne de gaz à effet de serre. Or au rythme actuel, le thermomètre marquera +1,5 °C dans moins de 10 ans et +2 °C dans moins de 30 ans.

  • La COP28, sera-t-elle alors une good COP ou bad COP ?
  • Comment la communauté scientifique accompagne-t-elle ces grands rendez-vous diplomatiques internationaux sur le climat ?
  • Comment concrètement peut-on mesurer les émissions de gaz à effet de serre ?
  • Comment la société civile peut-elle avoir un impact sur les décisions des acteurs politiques et économiques ?
  • …

Autant de questions sur lesquelles nous vous invitons à venir échanger !

Intervenants :

Cyrille Cormier : ingénieur et spécialiste des politiques énergétiques et climatiques, il est depuis 12 ans responsable de stratégies de campagne et d’influence pour le compte d’ONG européennes qui œuvrent à créer les conditions pour une transition énergétique compatible avec les accords de Paris.

Joël Guiot : Directeur de Recherche CNRS émérite au Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement (CEREGE / OSU Pythéas – CNRS, AMU, IRD, INRAE).

Nicolas Megel : Ingénieur spécialisé en statistiques et en sciences de la donnée, il est le cofondateur de l’entreprise NEXQT qui propose aux collectivités des bilans énergie-climat automatisés sous forme de “bulletins météo” réguliers et cartographiés.

Classé sous :Climat Balisé avec :Communiqué de presse

Confirmation et réfutation de galaxies très lumineuses dans l’Univers primordial

25 octobre 2023 by osuadmin

Au cours des 300 premiers millions d’années de l’histoire cosmique, les premières étoiles1 se sont formées, et elles ont commencé à ensemencer l’Univers en éléments plus lourds que l’hydrogène et l’hélium2. Dans la quête des premières étoiles, des premiers éléments chimiques plus lourds que l’hélium, et des premiers grains de poussières apparus dans l’Univers, une équipe internationale comprenant des chercheurs du CNRS-INSU (voir encadré), confirme la grande abondance de galaxies lumineuses dans l’Univers primordial.  

Le JWST a découvert un grand nombre de candidates galaxies avec des « redsfhits » (z, qui mesure la distance, z) aussi grand que z = 16, estimés à partir de la photométrie multi-bande (redshift photométrique). Mais une mesure spectroscopique est nécessaire pour valider le redshift de ces sources. La mesure des redshifts avec des codes adaptés comme le code CIGALE3 qui peut combiner des données photométriques et spectroscopiques provenant du Hubble Space Telescope et du James Webb Space Telescope a permis de confirmer et parfois d’infirmer les redshifts photométriques. L’équipe de recherche présente des mesures sûres qui confirment les redshifts de deux galaxies à z > 11, mais démontre aussi qu’une autre candidate à z = 16 (250 millions d’années après le Big Bang) erroné se trouve en fait à z = 4,9 (1.2 milliard d’années).

Les analyses de galaxies candidates massives à z = 9 – 12 ont montré que leur abondance est plus élevée que celle prévue par les modèles de formation des galaxies. Cela pourrait indiquer que des hypothèses doivent être modifiés. Parmi ces hypothèses : la possibilité d’atténuation négligeable de la poussière, une efficacité accrue de conversion du gaz en étoiles, ou une distribution différente de la masse des étoiles à ces premières époques. En effet, le fait de détecter trop de galaxies massives implique que les modèles sous-estiment la formation stellaire dans ces galaxies. Cela pourrait indiquer des lacunes dans notre connaissance actuelle de la formation des galaxies, ou bien suggèrerait que les hypothèses dérivées de notre connaissance de l’Univers à plus bas redshift que nous connaissons mieux ne s’appliquerait pas à l’Univers primordial. Elle souligne aussi les risques scientifiques de tirer des conclusions avant de confirmer les décalages spectraux vers le rouge (redshifts) à partir de mesures spectroscopiques.

Source : https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/confirmation-et-refutation-de-galaxies-tres-lumineuses-dans-lunivers-primordial

1. Ces premières étoiles sont souvent appelées Population III, ce sont les toutes premières. Le Soleil s’est formé plus récemment. C’est une étoile Population I.
2. Ces éléments chimiques plus lourds que l’hydrogène et l’hélium sont appelés « Métaux » par les astronomes. Ils comprennent le carbone, l’oxygène, l’azote et d’autres éléments chimiques qui forment la Terre et sont nécessaires au développement de la vie.
3. CIGALE (http://cigale.lam.fr) a été développé au Laboratoire d’Astronomie de Marseille, et c’est l’un des codes d’analyse de l’émission des galaxies le plus rapide au monde (voir : Boquien et al. 2019, Astronomy & Astrophysics, 622, 103).

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

CNRS : les cinq lauréats 2023 de la médaille de la médiation scientifique

25 octobre 2023 by osuadmin

La médiation scientifique vise à partager les connaissances scientifiques disponibles avec des non-spécialistes, dans les écoles, les lycées ou tout simplement avec les citoyens et citoyennes. Cette transmission des connaissances est une des missions du CNRS ; il était donc naturel de reconnaître et valoriser celles et ceux qui s’engagent dans cette démarche qui nécessite un investissement particulier. Pour Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, « parler de science à un large public et expliquer la démarche scientifique doit permettre de donner à chacun les éléments pour se forger sa propre conviction éclairée, sur la base de ce que l’on sait, et de ce que l’on ne sait pas, ou pas encore. ». « La science n’est pas de la croyance mais un ensemble de connaissances acquises par une méthode rigoureuse et collective. Développer la médiation scientifique est aussi une action essentielle pour lutter contre les fake-news et toutes les formes d’obscurantismes. Je tiens à féliciter chaleureusement les lauréates et lauréats 2023 de la médaille de la médiation scientifique du CNRS. Ils sont les visages d’une science ouverte, intégrée et partagée que le CNRS et ses partenaires construisent au quotidien. »

Parmi les lauréats :

  • Wiebke Drenckhan : l’art comme support à la médiation scientifique
  • MATH en JEANS et la découverte de la recherche en mathématiques
  • Le climat et ses enjeux à la portée de toutes et tous
  • Criminocorpus : un musée virtuel et une revue sur l’histoire de la justice
  • David Louapre : quand la science étonne sur YouTube

Le climat et ses enjeux à la portée de toutes et tous

« En cette période où tout se vaut sur les réseaux sociaux, nous avons voulu redonner de la visibilité aux chercheurs, à leurs travaux et à leur parole », souligne Anne Brès, responsable de communication à l’Institut national des sciences de l’Univers du CNRS. Dans la bataille de l’information sur le climat, l’objectif est de faire remonter les pages scientifiques, longtemps diluées dans les résultats des moteurs de recherche par les trop nombreux contenus climatosceptiques. Pour cela, un collectif, coordonné par Anne Brès, a rassemblé le blogueur Bon Pote, ainsi qu’une vingtaine de climatologues pour rédiger des articles répondant à diverses fake news climatiques. Ces textes étaient également transformés, avec l’aide de l’illustratrice Claire Marc, en schémas illustrés. Ces sketchnotes ont depuis été publiés dans le livre « Tout savoir (ou presque) sur le climat », un des best-sellers de CNRS Éditions.

Scientifique de parcours et vulgarisatrice de métier, Claire Marc aime par dessus tout traduire des messages et concepts scientifiques pour le grand public. Son agence de communication scientifique Méduse Communication aide les chercheurs et autres acteurs de la science à vulgariser leurs travaux sous des formes ludiques pour tous types de publics ! Claire Marc est issue du Master Médiation en Environnement et Communication Scientifique d’Aix-Marseille Université promo 2016 – 2018.

 

Source : https://www.cnrs.fr/fr/presse/cnrs-les-cinq-laureats-2023-de-la-medaille-de-la-mediation-scientifique

Classé sous :Climat Balisé avec :Communiqué de presse

Repousser les limites !

24 octobre 2023 by osuadmin

Pour repousser les limites de la connaissance, nos chercheurs se dépassent !

À travers l’exposition, « Chercher l’inconnu, découvrir l’extrême » l’Institut Pythéas vous invite à découvrir des terrains de recherche exceptionnels auxquels sont confrontés certains de ses scientifiques.
Ces environnements extrêmes nécessitent une préparation physique relativement intense… Alors, quels sont les contraintes et les enjeux de telles expéditions ?
Capsules audio imagées, photos et textes vous emmènent sur les traces de ces chercheuses et chercheurs « de l’extrême ».

Découvrez les terrains de recherche exceptionnels auxquels sont confrontés certains des scientifiques de l’OSU Pythéas.
Expédition Sargasses. Sandrine Ruitton et Thierry Thibault sont enseignant-chercheurs AMU et exercent leurs activités de recherche au MIO.
Vincent Jomelli. Il est directeur de recherche CNRS au CEREGE.
Yannick Garcin. Il est chargé de recherche IRD au CEREGE.
Pierre Chevaldonné. Il est chercheur en biologie et écologie marine au CNRS.
Lars-Eric Heimbürger. Il est chargé de recherche CNRS au MIO.
Guilaine Lagache. Elle est enseignante-chercheuse AMU au LAM.
Jérôme Gattacceca. Il est directeur de recherche CNRS au CEREGE.

Écoutez les podcasts romancés, issus de leurs interviews :

01. Expédition Sargasses. Sandrine Ruitton et Thierry Thibault sont enseignant-chercheurs AMU et exercent leurs activités de recherche au MIO.
02. Vincent Jomelli. Il est directeur de recherche CNRS au CEREGE.
03. Yannick Garcin. Il est chargé de recherche IRD au CEREGE.
04. Pierre Chevaldonné. Il est chercheur en biologie et écologie marine au CNRS.
05. Lars-Eric Heimbürger. Il est chargé de recherche CNRS au MIO.
06. Guilaine Lagache. Elle est enseignante-chercheuse AMU au LAM.
07. Jérôme Gattacceca. Il est directeur de recherche CNRS au CEREGE.

Classé sous :Terre Balisé avec :Communiqué de presse, Exposition

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