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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Archives pour mars 2014

Hausse récente du niveau de la mer

23 mars 2014 by osuadmin

Les satellites altimétriques (Topex/Poseidon, Jason-1&2, Envisat) nous indiquent que depuis deux décennies, le niveau de la mer s’est élevé d’environ 3 mm/an en moyenne globale. Cependant, si on estime séparément la hausse de la 1ère et la 2ème de ces deux décennies, on obtient des valeurs assez contrastées, de l’ordre de 3.5 mm/an et 2.4 mm/an respectivement. Ce ralentissement de la hausse de la mer depuis le début des années 2000 a été mis en parallèle avec la ‘pause’ de l’évolution de la température moyenne de la Terre depuis 10-15 ans et a alimenté les débats sur un possible ralentissement du réchauffement climatique global.

Dans un article publié fin mars dans Nature Climate Change, une équipe regroupant des chercheurs du LEGOS (Observatoire Midi-Pyrénées), du CNRM (CNRS, Météo-France) et du MIO (Université de Aix-Marseille et Toulon) a montré que les contrastes entre les années 1990 et 2000 résultent essentiellement de la variabilité climatique interne et plus particulièrement de l’impact des évènements ENSO, El Niño et la Nina.

Durant El Nino, on observe un excès de précipitations sur l’océan Pacifique tropical et un déficit de pluie sur les continents des régions tropicales. Ceci crée une augmentation temporaire de la masse de l’océan et donc du niveau de la mer. Le phénomène inverse est observé durant La Nina.

Au cours des années 1990, plusieurs évènements El Nino ont eu lieu, dont l’intense El Nino de 1997-1998, alors que les 10 années qui ont suivi ont été marquées par une succession d’épisode La Nina, induisant des baisses temporaires de la mer. Ces anomalies positives et négatives du niveau moyen global de la mer ont un impact sur la tendance.

Courbes des variations du niveau de la mer et de ces contributions
Courbes des variations du niveau de la mer et de ces contributions une fois que les tendances sur 18 ans ont été supprimées. En noir, Les variations inter-annuelles du niveau de la mer et en bleu les variations du contenu en eau sur les continents estimées à partir du modèle ISBA/TRIP. Aux données de cette courbe bleue ont été ajoutées les variations inter-annuelle de la composante thermostérique (qui traduit l’effet sur le hausse du niveau de la mer du réchauffement océans déduits de mesures in situ) pour aboutir à la courbe rouge.
Crédit : LEGOS, CNRS, MIO

En corrigeant de façon quantitative la variabilité interannuelle liée à ENSO, l’équipe a montré que la hausse de la mer des deux décennies est alors identique, de 3.3 mm/an. Cette étude montre qu’une fois la variabilité climatique interne corrigée, on n’observe pas de ralentissement de la hausse de la mer au cours de la dernière décennie, donc des contributions climatiques (expansion thermique de l’océan, fonte des glaces). Ce résultat est cohérent avec des fortes pertes de masse des glaciers et calottes (notamment de la calotte groenlandaise au cours des dernières années) et suggère de plus une contribution non négligeable du réchauffement de l’océan profond à la hausse récente de la mer. Il semble confirmer enfin qu’il n’y a pas de ‘pause’ du réchauffement global, mais que la variabilité naturelle à court terme peut parfois masquer ses effets.

Classé sous :Atmosphère, Océan Balisé avec :Communiqué de presse

Parution dans Nature : « Reconciliation of the carbon budget in the ocean’s twilight zone »

19 mars 2014 by osuadmin

Publié en ligne dans la revue Nature le 19 mars 2014, cet article qui implique Christian Tamburini, chercheur du MIO et Mehdi Boutrif, doctorant, traite du rôle de l’océan profond dans le cycle du carbone.

Environ 100 gigatonnes de carbone organique sont produits chaque année, sous l’effet de la photosynthèse dans l’océan de surface. Cinq à quinze pour cent sont exportés dans l’océan profond. Le taux de conversion de ce carbone en dioxyde de carbone par des organismes hétérotrophes en profondeur est un important élément de contrôle du stock de carbone dans l’océan.

Voir en ligne

 

Classé sous :Océan Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Datation du plus vieil hominidé de Turquie, le chaînon manquant entre l’Europe et l’Afrique ?

15 mars 2014 by osuadmin

Une équipe franco-turque, codirigée par le Centre de Recherche en Géosciences de l’Environnement (CNRS, Université d’Aix-Marseille Aix-en-Provence), le laboratoire Histoire naturelle de l’Homme Préhistorique (CNRS, MNHN) et l’Institut de paléontologie humaine (Paris) a pu dater à plus de 1 à 1,1 millions d’années les dépôts renfermant l’homme de Kocabas, le plus vieux fossile d’hominidé découvert en Turquie. Ce résultat précise l’histoire de la dispersion des hominidés. Une étude parue dans la revue Earth and Planetary Science Letters.

La dispersion du genre Homo à partir de son berceau africain vers l’Eurasie, avec en particulier les relations entre Asie orientale (Indonésie, Chine) et Europe de l’Ouest, reste encore très mal connue du fait de la rareté des fossiles géographiquement intermédiaires. En particulier le nombre de vagues de colonisation et leur époque, par différentes espèces (ergaster, erectus, antecessor…) dont la distinction est sujette à controverse, est disputée. C’est pourquoi la datation du plus vieil hominidé de Turquie, retrouvé dans un travertin du bassin de Denizli (dans une formation voisine du fameux travertin de Pamukkale) était très attendue. Bien peu de reste d’hominidés sont connus en Turquie, principalement des Homo neanderthalensis dans la grotte de Karain.

Le crâne, récupéré par MC Alcicek de l’Université de Pamukkale, est morphologiquement proche des fossiles éthiopiens datés entre 1 et 1,6 Ma et pourrait donc correspondre au passage de la « première vague » d’Homo erectus en Europe, datée vers 1 à 1,3 Ma en Espagne, France et Italie. Par contre coté asiatique (Géorgie, Chine et Java) l’arrivée du genre Homo serait antérieure (autour de 1,6 à 1,8 Ma).

La datation directe des fragments de crâne découverts n’étant pas possible, ce sont les sédiments qui les contenaient qui ont été analysés par différentes méthodes 1 (nucléides cosmogéniques, magnétostratigraphie, paléontologie des mammifères). Les auteurs ont ainsi pu dater la fin du dépôt des travertins à plus de 1,1 Ma grâce à l’étude détaillée d’une coupe continue de plus de 120 m de haut affleurant dans des carrières de travertins.

Cette datation est donc cohérente avec l’hypothèse d’un passage de l’Homo erectus africain par l’Asie mineure dans sa conquête de l’Europe. Techniquement elle illustre une nouvelle fois, après les succès obtenus par le CEREGE au Tchad (datation de Toumai) et en Inde (datation des premières industries à bifaces), les potentialités majeures des méthodes utilisant les nucléides cosmogéniques (10Be atmosphérique et couple 26Al/10Be ), combinée à la magnétostratigraphie, pour dater les séries continentales à hominidés. Les techniques de datation précédemment développées étaient en effet limitées à moins de 1 Ma environ.

 

1. Concrètement la méthode appliquée a consisté, à partir d’une étude stratigraphique détaillée, à déterminer la polarité du champ magnétique enregistré en continu sur l’ensemble de la coupe et à comparer cette polarité à l’échelle de référence des inversions du champ magnétique terrestre. L’ensemble de la coupe montre une polarité inverse (champ vers le sud) sauf un petit intervalle normal (champ identique à l’actuel) coiffant le travertin où a été trouvé le fossile. La méthode 26Al/10Be est basée sur la décroissance, après enfouissement, de ces isotopes radioactifs produits lors de l’exposition au rayonnement cosmique de galets de quartz initialement présents en surface. Divers niveaux de galets étudiés ont permis d’encadrer la couche de travertin fossilifère entre 1,6 et 1,1 Ma. L’événement normal est donc soit celui de Jaramillo (base à 1,07 Ma) soit celui de Cobb Mountain (base à 1,21 Ma). L’abondante faune de mammifères (chevaux, cervidés, rhinoceros, éléphant, girafe, etc.) typique de la fin du Villafranchien, est aussi compatible avec cette fourchette d’âge.

Classé sous :Paléontologie Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

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