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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Archives pour janvier 2024

Découverte d’un système extrasolaire comprenant une sous-Neptune froide

12 janvier 2024 by osuadmin

Depuis la première découverte en 1995 d’une planète autour d’une étoile autre que le Soleil, plus de 5000 exoplanètes ont été détectées. Cependant, les planètes petites et légères en orbite loin de leur étoile restent rares et particulièrement difficiles à détecter. C’est la découverte d’une telle planète qui est annoncée aujourd’hui, autour de l’étoile HD88986. Ce type de détections mènera à celle de planètes jumelles de la Terre autour d’étoiles semblables au Soleil.

L’étude, menée par une équipe internationale dans laquelle le CNRS Terre & Univers  est impliqué (voir encadré), repose sur des observations menées avec le spectroscope de haute précision SOPHIE à l’Observatoire de Haute-Provence. Elle utilise également des données des satellites observatoires TESS, CHEOPS et GAIA, ou du télescope Keck à Hawaii. Au final, plus de 25 ans d’observations sont combinées dans cette étude.

Le système HD88986 comprend tout d’abord une sous-Neptune froide. Elle a la période orbitale la plus longue (146 jours) parmi les petites exoplanètes connues avec des mesures précises de masse. Elle est seulement 17 fois plus massive et deux fois plus grosse que la Terre, et offre des perspectives intéressantes pour l’étude de son atmosphère. Ce système comprend également un compagnon massif et plus lointain, sur une orbite bien au-delà de celle de la sous-Neptune. L’ensemble constitue est un cas particulièrement intéressant pour mieux comprendre la formation et l’évolution des planètes.

Crédit : OSU Pytheas, CNRS, AMU

 

Source : https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/decouverte-dun-systeme-extrasolaire-comprenant-une-sous-neptune-froide

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

La chronologie lunaire révisée par l’hétérogénéité du bombardement

30 janvier 2024 by osuadmin

L’un des résultats scientifiques majeurs des missions de retour d’échantillons lunaires (Apollo, Luna, Chang’e) a été l’établissement d’un modèle de chronologie permettant de déduire l’âge des surfaces à partir de la densité de cratères observée. Ce modèle constitue actuellement le seul outil disponible pour dater les surfaces du Système Solaire, permettant ainsi de préciser la temporalité des grands évènements responsables de leur évolution géologique. Or, la majorité des modèles de chronologie, supposent un taux de cratérisation homogène sur toute la surface lunaire.

Cependant, la synchronicité de l’orbite lunaire autour de la Terre et la distribution orbitale des impacteurs remettent en question l’hypothèse d’un flux d’impact lunaire homogène. Quelle est l’intensité et les conséquences d’une hétérogénéité du flux d’impact sur la mesure de l’âge des surfaces lunaires? C’est justement ce qu’une équipe de recherche internationale, dans laquelle le CNRS Terre & Univers est impliqué, vient d’établir.

Les scientifiques ont découvert que le taux de cratérisation sur la Lune varie d’un facteur ~1.8 entre différentes régions. La conséquence sur l’interprétation des échantillons lunaires ? Les régions d’où proviennent ces roches n’auraient donc pas enregistré le même taux d’impact et les systèmes de chronologie des corps du Système Solaire s’en trouvent erronés. Les chercheurs ont ensuite utilisé cette variation du taux de cratérisation pour recalibrer la chronologie lunaire. Ce nouveau modèle modifie jusqu’à 30% l’âge des surfaces lunaires déduites des comptages de cratères depuis des décennies. En conséquence, notre vision de la temporalité de l’activité géologique de la Lune pourrait être révisée, tout comme les chronologies d’autres corps planétaires tels que Mercure et Mars, lesquels sont calibrées sur celle de la Lune. Enfin, les futures missions d’échantillonnage lunaire telles qu’Artemis ou Chang’e-6 permettront de préciser cette chronologie pour les périodes les plus anciennes, il y a plus de 3.5 milliards d’années.

Asymétrie du taux de cratérisation lunaire. Les points noirs et jaunes symbolisent les terrains échantillonnés par les missions Apollo (A), Luna (L) et Chang’e-5 (CE).
Asymétrie du taux de cratérisation lunaire. Les points noirs et jaunes symbolisent les terrains échantillonnés par les missions Apollo (A), Luna (L) et Chang’e-5 (CE). Crédit : A. Lagain et al. (2024)

Source : https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/la-chronologie-lunaire-revisee-par-lheterogeneite-du-bombardement

Classé sous :Univers Balisé avec :Brève, Résultat scientifique

Ninon Delcourt reçoit le prix de thèse de la Ville de Marseille

16 janvier 2024 by osuadmin

Ninon a effectué sa thèse a l’IMBE, elle a été co-encadrée par Nathalie Dupuy, Catherine Rébufa et Anne-Marie Farnet.
Le travail de Ninon, financé par l’ED 250 de Chimie s’attachait à comprendre l’effet de l’historique des usages antérieurs des sol forestiers au sein du PNR du Luberon sur leur fonctionnement actuel. Cette thèse, très interdisciplinaire, a été soutenue en mars 2022 et a donné lieu à 5 publications indexées au WOSet une publication actuellement sous presse dans le Courrier Scientifique du PNR Luberon.

Ninon est actuellement en post doctorat au CEFE à Montpellier sur une thématique liée aux effets de pratiques viticoles sur les communautés de la mésofaune du sol sur un projet européen RECROP (Bioinocula and CROPping systems : an integrated biotechnological approach for improving crop yield, biodiversity and REsilience of Mediterranean agro-ecosystems).

 

La Ville de Marseille décerne depuis 2021 un prix pour récompenser les thèses les plus exemplaires soutenues par des doctorant-e-s inscrit-e-s à AMU, selon des thématiques prédéfinies par le conseil municipal de la Ville.

Les critères d’évaluation choisis par l’établissement concernent principalement la qualité scientifique, l’originalité des travaux réalisés et l’impact des résultats obtenus et leur valorisation.

Classé sous :Écologie, Environnement Balisé avec :Distinction

L’aurore d’Encelade se révèle une dernière fois à Cassini

15 janvier 2024 by osuadmin

La mission spatiale NASA/ESA Cassini a exploré l’environnement de Saturne sous toutes ses coutures avec 293 orbites entre 2004 et 2017. Parmi la moisson de résultats scientifiques obtenus avec sa panoplie d’instruments, la détection unique de l’empreinte aurorale utraviolette (UV) de la lune Encelade – dont les panaches de matière sont la première source de plasma de la magnétosphère kronienne – dans l’atmosphère de Saturne en 2008 (Figure 1) avait révélé un nouveau cas d’interaction planète-satellite, ténu et transitoire. Jusque-là, seules les empreintes aurorales des satellites galiléens de Jupiter, intenses et régulières, étaient connues.

Neuf ans plus tard, lors de l’ultime orbite de la sonde Cassini avant son plongeon dans l’atmosphère de Saturne, l’empreinte aurorale UV nord d’Encelade a été redétectée fugitivement, juste à l’emplacement prédit et tournant autour du pôle à la vitesse orbitale de la lune pendant plus de 3h30 (Figure 2).

Cette deuxième détection confirme à la fois l’existence de l’interaction d’Encelade avec le champ magnétique de Saturne et que celle-ci dissipe moins d’énergie qu’Io, Europe ou Ganymède à Jupiter en raison du champ magnétique plus faible de Saturne. La tâche aurorale est transitoire et/ou trop faible pour être détectée continûment.

Les auteurs de l’étude ont aussi montré que l’apparition de cette signature UV coïncidait avec une activité radio aurorale de Saturne intensifiée par une compression de la magnétosphère par le vent solaire, un lien qui n’a jamais été observé à Jupiter. Ce contrôle de l’interaction planète-satellite par le vent solaire pose ainsi de nouvelles questions sur l’influence du vent solaire dans la magnétosphère interne.

L’étude comparée des interactions planète-satellite revêt un enjeu particulier, à l’heure où des émissions aurorales analogues sont activement recherchées autour d’exoplanètes orbitant près de leur étoile.

Image de couverture : L’interaction d’Encelade avec le champ magnétique de Saturne accélère des électrons dont la précipitation dans l’atmosphère kronienne produit une empreinte aurorale. Crédits : A. Rymer/APL/NASA/ESA.

L’article complet sur le site du LAM : https://www.lam.fr/laurore-dencelade-se-revele-une-derniere-fois-a-cassini/

Projection polaire des aurores nord de Saturne

Projection polaire des aurores nord de Saturne

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Concours DD en TRANS’ : le développement durable est interdisciplinaire

17 janvier 2024 by osuadmin

Le Concours DD en TRANS’ s’adresse aux étudiants d’AMU portant un projet en lien avec le développement durable. Il est une volonté de la part de l’Université de valoriser les projets pédagogiques des étudiants au travers d’une thématique transversale, d’actualité et touchant toutes les formations.

Le concours a lieu sur une demi-journée, dans un format ludique et conviviale permettant de créer des échanges entre les étudiants et les enseignants de différentes formations, de partager les connaissances de chacun et de créer un véritable réseau interdisciplinaire.

Présentation du concours

Les projets inscrits au concours sont répartis en deux catégories :

Actions AMU : pour les projets dont le terrain d’étude et/ou de mise en œuvre est l’université .
Actions locales et territoriales : pour les projets dont le terrain d’étude et/ou de mise en œuvre est plus large, extérieur à l’université.

Peuvent concourir tous les étudiants à l’exception des doctorants, en équipe de 2 à 8 personnes, inscrits en formation dans AMU et dont le projet rentre dans le cadre de la formation et/ou est suivi par un enseignant d’AMU.

Le projet présenté n’a pas besoin d’être finalisé au moment de sa présentation au concours. Ce qui importe le jury est de prendre connaissance de vos sujets de réflexion développement durable dans votre projet, il n’est pas obligatoire de réaliser le projet par la suite. Par contre, si vous souhaitez pouvoir le rendre réalisable, le concours sera l’occasion de le faire découvrir à nos partenaires, qui pourraient être intéressés pour le soutenir.

L’important dans ce concours, c’est de présenter sa créativité, rencontrer d’autres étudiants et découvrir leurs projets, échanger avec des partenaires, s’amuser et découvrir toutes les facettes du développement durable.

Tous les participants reçoivent des lots et les lauréats sont récompensés par des lots responsables comme par exemple des ordinateurs seconde vie, des cartes cadeaux, des jeux de sociétés, etc.

Classé sous :Environnement Balisé avec :Concours, Enseignement

Découverte d’un système extrasolaire comprenant une sous-Neptune froide

12 janvier 2024 by osuadmin

Une équipe internationale dirigée par la France annonce la découverte d’un système planétaire particulièrement intéressant autour d’une étoile autre que le Soleil. Il comprend une planète dont le rayon et la masse sont compris entre ceux de la Terre et de Neptune, potentiellement en transit tous les 146 jours devant son étoile hôte, ainsi qu’un compagnon extérieur plus massif. De tels systèmes sont particulièrement rares, et intéressants pour mieux comprendre la formation et l’évolution des planètes.

Depuis la première découverte en 1995 d’une planète autour d’une étoile autre que notre Soleil, plus de 5000 exoplanètes ont été détectées. Cependant, les planètes petites et légères en orbite loin de leur étoile hôte restent particulièrement difficiles à détecter. Seules quelques-unes sont connues aujourd’hui. C’est ce type de détections qui mènera à celle de jumelles de la Terre autour d’étoiles semblables au Soleil.

Dans ce contexte, une collaboration scientifique internationale annonce la découverte d’un nouveau système planétaire autour de l’étoile HD88986. L’équipe est dirigée par Neda Heidari, une jeune chercheuse iranienne travaillant actuellement à l’Institut d’astrophysique de Paris. Elle a commencé ce travail lors de son doctorat préparé au Laboratoire d’astrophysique de Marseille sous la direction scientifique d’Isabelle Boisse, en collaboration avec l’Observatoire de la Côte d’Azur et l’Université Shahid Beheshti de Téhéran.

Le système comprend tout d’abord une sous-Neptune froide, HD88986b. Cette planète a la période orbitale la plus longue (146 jours) parmi les petites exoplanètes connues avec des mesures précises de masse. Elle a été détectée avec le spectrographe de haute précision SOPHIE à l’Observatoire de Haute-Provence, en France. Ces observations ont permis à l’équipe de mesurer une masse planétaire d’environ 17 fois celle de la Terre. Des observations complémentaires obtenues avec les télescopes spatiaux TESS (de la NASA) et CHEOPS (de l’ESA) indiquent que la planète est potentiellement en transit devant son étoile hôte, permettant ainsi la mesure directe de sa taille : environ deux fois celle de la Terre.

Au final, l’étude s’appuie sur plus de 25 ans d’observations, incluant également les données du satellite Gaia ou du télescope Keck à Hawaï. Elle révèle également un deuxième compagnon extérieur autour de cette étoile. Ce compagnon est particulièrement massif (plus de 100 fois la masse de Jupiter) et son orbite a une période de plusieurs dizaines d’années. Des observations supplémentaires seront nécessaires pour comprendre sa nature et mieux déterminer ses propriétés.

Un aspect important de ce nouveau système planétaire est la longue orbite de la sous-Neptune HD88986b. Cela indique qu’elle a probablement conservé sa composition d’origine sans perte de masse significative due au rayonnement ultraviolet extrême que l’étoile hôte a subi dans le passé. Cette caractéristique permet aux scientifiques d’explorer les scénarios de formation planétaire. Avec une température de seulement 190 degrés Celsius, HD88986b offre des opportunités passionnantes pour étudier la composition des atmosphères froides. En effet, la plupart des atmosphères détectées pour les exoplanètes sont supérieures à 1000 degrés Celsius. De plus, la présence d’un compagnon massif dans le système fait de HD88986 un cas particulièrement intéressant pour mieux comprendre la formation et l’évolution des planètes.

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

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