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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Joanna Charton récompensée par le Prix de thèse AMU 2024 – Campagne 2025

28 octobre 2025 by osuadmin

Des recherches originales dans les Kerguelen

La thèse de Joanna s’est concentrée sur les fluctuations glaciaires des 40 000 dernières années dans l’archipel des Kerguelen. En combinant géomorphologie, géochronologie et géochimie, elle a étudié les morphologies glaciaires et réalisé près de 80 nouvelles datations au chlore-36 sur des surfaces glaciaires.

Parmi ses résultats majeurs :

  • La mise en évidence d’une avancée glaciaire significative autour de 42 000 ans, durant le Stade Isotopique Marin 3, période précédemment considérée peu propice à l’extension des glaciers.
  • La reconstruction de l’évolution glaciaire de l’archipel durant l’Holocène, révélant des dynamiques originales liées aux interactions entre températures de surface de l’océan et précipitations.
  • La contribution à une étude de modélisation glaciologique anticipant la disparition du glacier Ampère d’ici 2100, illustrant la pertinence des données paléoenvironnementales pour comprendre et prédire les changements actuels.

Ces travaux ont été valorisés dans plusieurs publications internationales et présentations dans des colloques nationaux et internationaux, témoignant de la qualité et de l’impact scientifique de sa thèse.

Engagement et reconnaissance

Au-delà de ses résultats scientifiques, Joanna Charton s’est distinguée par son engagement collectif et sa médiation scientifique. Membre du conseil de laboratoire et du conseil de l’École Doctorale ED251, elle a également animé des ateliers pour scolaires lors de la Fête de la science pendant trois années consécutives. Ce sens des responsabilités et sa capacité à partager la science ont été remarqués par le jury du Prix de thèse 2024, qui a salué l’exceptionnelle qualité de son travail, sa clarté d’exposition et sa maîtrise des outils analytiques. L’ensemble de ces qualités fait de Joanna Charton une lauréate pleinement méritante, dont la carrière promet de continuer à éclairer notre compréhension des glaciers et du climat passé et futur.

Classé sous :Climat, Terre Balisé avec :Enseignement

Deux chercheurs du CEREGE participent à une étude internationale sur le rôle clé des plantons calcifiants dans le climat

24 octobre 2025 by osuadmin

Une nouvelle revue internationale publiée dans Science souligne l’importance de coccolithophores, foraminifères et ptéropodes dans le cycle du carbone océanique. Parmi les co-auteurs figurent Sonia Chaabane et Thibault De Garidel, chercheurs au CEREGE, qui ont contribué à éclairer la diversité et la vulnérabilité de ces planctons face aux changements environnementaux.

De minuscules organismes marins oubliés des modèles climatiques pourraient détenir la clé du futur du carbone terrestre
Les plus petits ingénieurs de l’océan, les planctons calcifiants, régulent discrètement le thermostat de la Terre en capturant et en recyclant le carbone. Cependant, une nouvelle revue publiée cette semaine dans Science par une équipe internationale dirigée par l’Institut des Sciences et Technologies de l’Environnement de l’Université Autonome de Barcelone (ICTA-UAB,
Espagne) révèle que ces organismes — les coccolithophores, les foraminifères et les ptéropodes — sont largement simplifiés dans les modèles climatiques utilisés pour prédire l’avenir de notre planète.

En omettant ces planctons, les modèles actuels pourraient sous-estimer des processus clés du cycle global du carbone et de la capacité des océans à réagir au changement climatique. Les planctons calcifiants construisent de minuscules coquilles en carbonate de calcium (CaCO₃), un élément essentiel du cycle du carbone océanique. Ces organismes influencent la chimie de l’eau de mer et facilitent le transfert du carbone de l’atmosphère vers les profondeurs de l’océan. Cette « pompe à carbone » aide à réguler le climat terrestre et influence tout, de la chimie des océans jusqu’aux archives fossiles.

« Les coquilles de plancton sont minuscules, mais ensemble, elles façonnent la chimie de nos océans et le climat de notre planète », explique Patrizia Ziveri, professeure de recherche à l’ICREA et à l’ICTA-UAB, et autrice principale de l’étude. « En les excluant des modèles climatiques, nous risquons de négliger des processus fondamentaux qui déterminent comment le système terrestre réagit au changement climatique. »

Mais comme le montrent les auteurs, une grande partie de ce carbonate de calcium n’atteint jamais le fond marin. Au contraire, une fraction importante se dissout dans les couches supérieures de l’océan — un processus connu sous le nom de « dissolution superficielle ».
Alimentée par des interactions biologiques telles que la prédation, l’agrégation de particules et la respiration microbienne, cette dissolution superficielle modifie profondément la chimie océanique, mais reste largement absente des principaux modèles du système Terre (par ex. CMIP6) qui servent aux évaluations climatiques mondiales.
« Nous commençons seulement à comprendre à quel point les planctons calcifiants sont diversifiés et combien leurs réactions aux changements environnementaux peuvent différer », explique Sonia Chaabane, chercheuse à l’IRD au CEREGE (France) et coautrice de l’étude. « En reliant leur biologie aux dynamiques globales du carbone, nous pouvons affiner notre compréhension de la façon dont l’océan amortit le changement climatique — et de la fragilité de cet équilibre. »

L’étude met en lumière les caractéristiques uniques des différents groupes de planctons calcifiants, qui déterminent leur répartition géographique, leur rôle écologique et leurs vulnérabilités. Les coccolithophores, principaux producteurs de CaCO₃, sont particulièrement sensibles à l’acidification, car ils ne possèdent pas de pompes spécialisées pour évacuer l’acidité de leurs cellules. Les foraminifères et les ptéropodes, eux, en disposent, mais font face à d’autres pressions, telles que la perte d’oxygène ou le réchauffement des eaux. Ensemble, ces groupes déterminent le devenir du carbone dans l’océan. Ignorer leur diversité revient à simplifier à l’excès la manière dont l’océan réagit aux contraintes climatiques.

L’article appelle à des efforts urgents pour mieux quantifier la production, la dissolution et l’exportation de carbonate de calcium propres à chaque groupe, et pour intégrer ces dynamiques dans les modèles climatiques. Cela permettrait d’obtenir des projections plus précises des rétroactions océan–atmosphère, du stockage du carbone et même de la lecture des sédiments utilisés pour reconstruire les climats passés.

« Si nous ignorons les plus petits organismes de l’océan, nous risquons de passer à côté de dynamiques climatiques essentielles », déclare la Dre Ziveri. « Intégrer les planctons calcifiants dans les modèles climatiques pourrait offrir des prédictions plus fines et une compréhension plus profonde des impacts sur les écosystèmes et les sociétés. »

Les chercheurs concluent que combler ces lacunes de connaissance est essentiel pour développer une nouvelle génération de modèles climatiques capables de mieux saisir la complexité biologique des océans.

Classé sous :Climat Balisé avec :Communiqué de presse

L’âge du carbone des sols corrigé pour estimer sa vraie dynamique

16 octobre 2025 by osuadmin

Les sols stockent une grande quantité de carbone et jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique. Pourtant, leur capacité réelle à accumuler du carbone reste incertaine : les modèles climatiques globaux prévoient un fort stockage d’ici 2100, alors que les mesures basées sur le radiocarbone (¹⁴C) concluent à un potentiel beaucoup plus limité. Cette divergence s’explique par la présence de carbone ancien (aOC) dépourvu de ¹⁴C, difficilement dégradable, issu des roches ou de matière organique préservée lors de longues pédogenèses. Ce carbone « sans radiocarbone », peu énergétique, ne participe plus au cycle actuel mais confère cependant au carbone réellement actif un âge artificiellement plus ancien.

En analysant 313 sols répartis à la surface terrestre, l’équipe a quantifié la concentration et la proportion de cet aOC selon le matériau parental, le type de sol et la profondeur. Les résultats indiquent une teneur moyenne en aOC de 2,4 mg/g ± 3,2 (écart-type), soit 11% du carbone organique dans les horizons de surface (0-30 cm), 25% dans les horizons intermédiaires (30-100 cm) et plus de 50% dans les sols profonds (>100 cm).

Une fois ce carbone ancien soustrait, l’âge moyen corrigé du carbone réellement actif dans les sols change drastiquement, atteignant 290 ans pour le premier mètre contre plusieurs millénaires (de 3100 à 4830 ans) sans cette correction. De même, les âges moyens dans les horizons de surface (0-30 cm) sont réactualisés à 140 ± 570 ans, 420 ± 1230 ans dans les horizons intermédiaires (30-100 cm) et enfin 800 ± 2140 ans au-delà d’un mètre de profondeur.

L'âge du carbone des sols corrigé pour estimer sa vraie dynamique
L’âge du carbone des sols corrigé pour estimer sa vraie dynamique. Contribution du carbone ancien dépourvu en ¹⁴C (aOC) exprimée en mg/g pour différents types de sols (classification WRB). Les sols considérés sont soit zonaux, dont le développement dépend principalement du climat, soit azonaux, dont l’évolution est surtout liée à d’autres facteurs tels que la nature du matériau parental ou le temps.

Ces valeurs, bien plus faibles, s’accordent mieux avec d’autres indicateurs indépendants, basés sur les isotopes stables du carbone (¹³C) et du chlore (³⁶Cl), et permettent d’affiner les modèles de la dynamique du carbone des sols et climatiques. Dans le cadre du changement global, les travaux devraient aussi considérer d’autres paramètres climatiques ainsi que l’utilisation des surfaces qui modifieront nécessairement la réactivité de ce carbone dépourvu de ¹⁴C et donc la capacité des sols à stocker du carbone.

Classé sous :Atmosphère, Océan, Surface continentale, Terre Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Concours « Laisse ton empreinte »

20 octobre 2025 by osuadmin

Et si on créait ensemble les maisons de l’étudiant d’amU ?

amU te propose d’imaginer le design visuel des Maisons de l’Étudiant — des lieux pensés pour rendre ton quotidien plus cool et t’aider à t’épanouir. Que ce soit les centres de santé, les épiceries solidairesou les espaces de convivialité, ces maisons reflètent des valeurs de solidarité, de bien-être et de partage.

Ce défi, c’est l’occasion de montrer ta créativité et ton engagement, en donnant une vraie identité à ces lieux faits par et pour les étudiants.

Que tu sois fan de design, artiste dans l’âme ou juste curieux, c’est le moment de laisser ton empreinte ! En plus, tu peux gagner des places de champion’s league et plein d’autres super lots !

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Classé sous :Non classé Balisé avec :Enseignement

Suivre la croissance complexe des structures cosmiques avec Euclid

20 octobre 2025 by osuadmin

Dans ce nouveau travail, nous montrons que les statistiques d’ordre supérieur — des outils plus avancés capables d’identifier des motifs, des pics et des textures subtiles dans la toile cosmique — permettent de révéler une bien plus grande partie de l’information contenue dans
la structure complexe de l’Univers à petite échelle.

À l’aide de simulations réalistes de type Euclid, nous testons cinq de ces méthodes : la fonction de distribution de probabilité à un point, la norme l₁, le comptage de pics, les fonctionnelles de Minkowski, et les nombres de Betti. Chacune d’elles surpasse l’approche traditionnelle à deux points, améliorant les contraintes sur le paramètre de l’équation d’état de l’énergie noire, responsable de l’accélération de l’expansion de l’Univers, d’un facteur allant jusqu’à 2 à 3.

Cela signifie que ces sondes d’ordre supérieur ne se contentent pas de retrouver toute l’information accessible par les méthodes standard : elles en extraient aussi de nouvelles, liées à la croissance non linéaire des structures cosmiques. En d’autres termes, elles offrent une
vision plus fine et plus complète de l’Univers.

Nous montrons également que ces résultats demeurent robustes dans des conditions réalistes, notamment lorsqu’on prend en compte les masques observationnels utilisés dans la chaîne d’analyse d’Euclid. Cela fait des statistiques d’ordre supérieur un outil à la fois prometteur et pratique pour les futures analyses des données Euclid.

Classé sous :Univers Balisé avec :Brève

Océans martiens : les plaines du Nord de Mars livrent de nouveaux indices

10 octobre 2025 by osuadmin

Le passé de la planète Mars continue de captiver la communauté scientifique. Une question, en particulier, reste en suspens : des océans ont-ils un jour recouvert la surface de la planète rouge ? Récemment, une équipe de recherche, associant de nombreux laboratoires français dont le Laboratoire de géologie de Lyon : Terre, planètes, environnement (LGL-TPE – Université Claude Bernard Lyon 1 / ENS de Lyon / CNRS) et le Laboratoire d’astrophysique de Marseille (LAM – Aix Marseille Université / CNRS / CNES), a scruté les Plaines du Nord de Mars grâce aux diverses sondes de la NASA et de l’ESA en orbite autour de Mars. Elle livre de nouveaux résultats, publiés dans la revue Nature Communications Earth & Environment.

Classé sous :Univers Balisé avec :Brève

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