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Ressources – OSU Institut Pytheas

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La Science taille XX elles : édition marseillaise

8 mars 2024 by osuadmin

Aujourd’hui, seulement 30 % des chercheurs et 27 % des ingénieurs sont des femmes. Ce pourcentage chute encore dans certaines disciplines comme la physique, l’ingénierie et les mathématiques, souvent considérées comme les emplois de l’avenir. Difficile de se projeter dans un métier quand on ne peut pas s’identifier à des personnalités. Avant leurs 16 ans, la majorité des filles ont déjà renoncé à une carrière dans la technologie ou le numérique alors même que 75 % des emplois créés d’ici 2025 seront liés aux domaines scientifiques et technologiques.

Pour convaincre plus de jeunes filles que la recherche peut être, pour elles aussi, un métier passionnant et un métier d’avenir, il faut donc déconstruire les stéréotypes et leur présenter des modèles accessibles, incarnés par des femmes de notre temps.

« Mettre en lumière les femmes scientifiques d’aujourd’hui pour inspirer celles de demain. »
 
« La science taille XX elles » est un concept multifacettes visant à promouvoir la place des femmes en sciences, qui a été initié à Toulouse en 2018 par l’association Femmes & Sciences et le CNRS. L’idée originale est de mettre en lumière des femmes scientifiques grâce au regard artistique et décalé du photographe Vincent Moncorgé afin d’aller à la rencontre d’un très large public. Il s’agit d’attirer l’attention, de susciter la curiosité, de faire savoir que les femmes sont des actrices de la recherche et de faire connaître les métiers scientifiques. Les objectifs principaux sont ainsi de promouvoir la place des femmes en sciences, déconstruire les stéréotypes encore en vigueur, sensibiliser aux questions d’égalité et donner des modèles aux plus jeunes.

Après Toulouse, Lyon, l’Île-de-France, Grenoble et Clermont-Ferrand, ce concept est décliné à Marseille et sera présenté Place Général de Gaulle du vendredi 8 au lundi 25 mars 2024. L’exposition photographique grand format met en scène les métiers de 16 femmes scientifiques travaillant dans les laboratoires du CNRS en Provence. Elles sont chercheuses, ingénieures ou techniciennes ; chimiste, mathématicienne, juriste, physicienne, biochimiste, toxicologue, neuroscientifique, cosmologiste, radioprotectionniste, immunologiste, informaticienne, astrophysicienne ou photonicienne : un aperçu de la diversité des métiers scientifiques qui prouve que la science se conjugue aussi au féminin.

Au-delà de l’exposition grand format, cette exposition photographique est destinée à voyager en Provence et Corse. Elle sera mise à disposition gratuitement auprès des collèges, des lycées, des organismes et des établissements de l’enseignement supérieur et de recherche en Provence, des collectivités qui souhaitent sensibiliser leurs publics quant à la place des femmes dans les sciences et de toute structure œuvrant à promouvoir la culture scientifique.

« La Science taille XX elles » ne répond pas seulement à l’exigence d’égalité mais constitue aussi un puissant vecteur pour valoriser la science au sein de la société. Grâce à leurs portraits, ces ambassadrices de la science contribuent à la transmission des connaissances et à la diffusion de la culture scientifique, afin de positionner la science au cœur de la société.

Source : https://www.provence-corse.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/la-science-taille-xx-elles-edition-marseillaise

 

Pour l’OSU, deux chercheuses se sont prêtées au jeu :

  • Découvrez le portrait de Rebecca Castel, Toxicologue à l’IMBE : « Vos enfants ont toute mon attention »

  • Découvrez le portrait de Annie Zavagno, Astrophysicienne : « Je regarde naître les étoiles »
https://news.osupytheas.fr/wp-content/uploads/sites/2/2024/03/installation_exposition_la_science_taille_xx_elles.mp4

Classé sous :Biologie, Univers Balisé avec :Art / science, Communiqué de presse

Paléosciences : des révélations fossiles à l’interface entre climat et environnement

27 février 2024 by osuadmin

Notre existence se résume à un petit grain du sablier de la vie de la planète Terre et il va sans dire que depuis son existence son climat est loin d’être resté statique. Au contraire, la Terre a oscillé entre des climats tempérés et inhospitaliers, des océans asséchés ou bien plus élevés et des continents redessinés à de multiples reprises. Il y a 20 000 ans, l’humain arpentait notamment les steppes européennes et il y avait du permafrost dans le Périgord.

Du fond de l’océan Atlantique aux glaciers de l’Antarctique, des grottes des Carpates roumaines à la barrière de corail australienne, notre planète regorge d’archives naturelles témoignant de climats ancestraux. Prélever, analyser, modéliser et interpréter cet héritage occupent les plus de 800 chercheurs qui composent la communauté multidisciplinaire des sciences paléo en France. « Un peu comme l’histoire aide à comprendre comment nous évoluons dans des sociétés, les paléosciences (paléoclimatologie et paléoenvironnement) aident à comprendre les changements de l’environnement dans lequel nous évoluons », présente Guillaume Leduc, paléo-océanographe au Centre européen de recherche et d’enseignement des géosciences de l’environnement1.

Exploiter notre héritage environnemental

Comment, alors que le premier thermomètre n’a été inventé qu’au XVIIe siècle, les chercheurs peuvent-ils tracer des courbes de température s’étalant sur plusieurs millénaires ? En fait, les chercheurs en paléo sont les champions de la mesure indirecte. « Nous utilisons des proxy, c’est-à-dire des éléments biologiques, géologiques, chimiques ou physiques qui sont sensibles aux changements climatiques et qui enregistrent des informations sur ces variations dans les archives géologiques », explique Guillaume Leduc.

Ces archives sont notamment des carottes de sédiments, des échantillons cylindriques prélevés dans les fonds marins, lacustres ou terrestres lors de forages. Les paléoclimatologues y scrutent les concentrations en isotopes stables du carbone ou de l’oxygène, par exemple. L’étude de pollens fossiles aide également à reconstituer le couvert végétal de périodes anciennes. Les anthropologues analysent l’incorporation d’isotopes dans les os et les dents pour retracer les déplacements d’espèces et leurs diètes. Enfin, d’autres spécialistes regardent les stries des coraux, les anneaux de croissance des arbres ou encore la composition chimique des stalagmites.

L’ensemble de ces connaissances aide à reconstruire le puzzle des environnements passés et sont à l’origine de découvertes de grande ampleur. L’avènement des spectromètres de masse a, par exemple, permis de déceler les changements glaciaires et interglaciaires en regardant la chimie du plancton qui se dépose dans les fonds marins après sa mort. « Les sciences paléo ont aidé plus largement à  la compréhension des événements abrupts, aux évolutions conjointes des gaz à effet de serre et des températures et plus largement aux transformations qui sont à l’œuvre dans le changement climatique actuel », ajoute Pascale Braconnot, climatologue au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement2.

Pollen actuel d'épicéa de Serbie, "Picea omorika"
Pollen actuel d’épicéa de Serbie, « Picea omorika », vu au microsope photonique avec un grossissement x 400. Il provient de la palynothèque, c’est-à-dire la collection de référence, du LGP (Laboratoire de Géographie Physique). Cette collection contient des pollens actuels. Elle permet d’identifier des pollens anciens retrouvés dans des échantillons sédimentaires, par comparaison avec ces pollens actuels. A partir des variations dans les assemblages de pollen conservés dans les sédiments, les chercheurs retracent les changements de flore et de végétation. Ils peuvent ensuite reconstituer les paysages et climats du passé et déceler l’impact de l’homme sur son environnement. UMR8591 Laboratoire de Géographie Physique : Environnements Quaternaires et Actuels 20140001_1839

Regarder le passé pour comprendre le climat de demain

La Terre a un climat stable depuis environ 12 000 ans. Le passé, au contraire, est riche d’une diversité climatique sans égale. Les enregistrements du passé aident donc à identifier les mécanismes et les processus présents lors de changements climatiques importants. Ils permettent d’identifier des seuils critiques au-delà desquels le système climatique peut subir des transformations rapides et irréversibles. Par exemple : la fonte des calottes glaciaires ou le déclenchement de phénomènes extrêmes.

Les données des climats anciens sont aussi utilisées pour valider les modèles de climat qui prévoient les tendances futures. Depuis 1991, le Projet international d’intercomparaison des modèles paléoclimatiques permet de tester les modèles utilisés dans les projections du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Il leur fait notamment simuler des temps longs ou des périodes précises telles qu’un maximum glaciaire ou le « Sahara vert » survenu au milieu de l’Holocène3.

« Ce travail est extrêmement important, car c’est la seule façon de tester la qualité d’un modèle sur des données indépendantes et en dehors du domaine et de la période dans lesquels il a été mis au point », explique Pascale Braconnot. Les chercheurs se sont ainsi rendus compte que des processus peu actifs dans le climat d’aujourd’hui pourraient avoir des rétroactions plus grandes à l’avenir.

Une communauté liée par le même objet

Les modèles de climat jouent aussi le rôle d’intégrateur de connaissances acquises par la communauté paléo. Ils créent un lien entre les échelles de temps et d’espace, jouant ainsi un rôle clé pour passer d’un climat global à l’étude de ses impacts environnementaux locaux.

Dans ce cadre, un intérêt grandissant est accordé aux liens entre les paléosociétés et les paléoenvironnements. En effet, l’humain est un maillon important de l’environnement du fait qu’il en est dépendant et qu’il peut perturber son équilibre. Toutes les grandes civilisations se sont notamment mises en place pendant une période relativement stable et tempérée. Toutefois, notre adaptation à l’environnement est aussi ce qui nous rend vulnérables à ses changements. Le lien émergent entre paléosciences et histoire est ainsi un des enjeux émergents de la communauté paléo. Il est notamment mentionné dans le livre blanc Paléoclimats et paléoenvironnements porté par l’Institut national des sciences de l’Univers qui fait l’état des lieux des forces et des faiblesses de cette discipline pour les décennies à venir.

Les défis à venir des sciences du passé

Le côté multidisciplinaire du paléoclimat et paléoenvironnement est présenté comme une force, mais il peut aussi être un frein à la visibilité de cette discipline. Cette capacité à toucher à tout fait ainsi écho à l’impression de n’entrer dans aucune case des grands programmes de recherche actuels. « Il n’y a pas de programmes fédérateurs en paléo. Il y en a sur le climat, sur l’environnement, etc. mais cela force notre communauté à œuvrer sur des temporalités et des moyens différents. Nous avons besoin de sortir de cette vision de la recherche en silo pour apporter davantage à la société », remarque Pascale Braconnot.

Cela peut sembler contre-intuitif, mais les sciences du passé sont également pressées par le temps. Les glaciologues sont ainsi très investis dans des programmes visant à échantillonner les glaciers avant qu’ils ne fondent pour ne pas perdre le contenu de ces précieuses archives. De plus, même si « les réfrigérateurs sont pleins d’échantillons, comme s’amuse à dire Guillaume Leduc, l’océan Pacifique qui fait un tiers de la planète n’a quasiment pas été échantillonné. Il y a urgence, car c’est un lieu déterminant pour le climat ». Le Pacifique est notamment le siège de la variabilité El Niño qui renforce périodiquement le réchauffement actuel de la planète causé par les émissions anthropiques de gaz à effet de serre.

Les données déjà collectées doivent également être mieux répertoriées. « Il est crucial de mettre en réseau toutes les bases de données existantes qui sont tout aussi éparses aujourd’hui que la communauté », défend Pascale Braconnot. Enfin, l’apport des paléosciences pour l’avenir ne doit pas être sous-estimé dans la quête aux solutions climatiques. Comprendre l’héritage de 5 milliards d’années qui a fait de la Terre une planète aussi accueillante à la vie sera déterminant pour œuvrer à sa préservation.

Ouverture d’un sondage dans une tourbière chilienne
Ouverture d’un sondage dans une tourbière du Parc Naturel de Karukinka, en Terre de Feu chilienne. Les chercheurs ont foré jusqu’à 4,5 m de profondeur pour obtenir une carotte renfermant les poussières déposées au cours des 8 000 dernières années. Ils ont ensuite étudié les teneurs en métaux de la carotte, grâce à des techniques de spectrométrie de masse, en particulier l’origine des isotopes de plomb : naturelle ou liée à l’activité humaine. Les résultats ont mis en évidence des augmentations de la teneur en cuivre, plomb et étain durant les périodes de développement des civilisations précolombiennes andines et l’origine minière de ces métaux. Les Incas ont par exemple exploité le cuivre et l’argent des sous-sols des Andes jusqu’au début du XVIe siècle. Les données indiquent aussi que les particules polluantes ont voyagé sur près de 4 000 km depuis leur lieu d’émission. UMR5245 Laboratoire Ecologie Fonctionnelle et Environnement 20150001_0087

Source : https://www.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/paleosciences-des-revelations-fossiles-linterface-entre-climat-et-environnement

1. CNRS / Aix Marseille Université / Inrae / IRD.
2. CNRS / CEA / Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
3. Époque géologique s'étendant sur les 12 000 dernières années et qui est toujours en cours.

Classé sous :Climat Balisé avec :Communiqué de presse

Projet HOPE : une bouée intelligente pour étudier la capacité des océans tropicaux à piéger le carbone

1 mars 2024 by osuadmin

Le projet HOPE vise à étudier la capacité des océans tropicaux à séquestrer du CO2. Financé par la bourse européenne ERC Consolidator, soutenu par le CNRS via son Parc national d’instrumentation océanographique (PNIO), HOPE est porté par Sophie Bonnet, océanographe à l’IRD. Le 2 mars 2024, une bouée intelligente à la pointe de la technologie, mesurant cinq mètres de diamètre, munie de capteurs innovants communiquant entre eux et avec la terre sera déployée dans le Pacifique Sud, au large de la Nouvelle-Calédonie. Ce dispositif permettra d’échantillonner simultanément l’océan en surface comme en profondeur toutes les quatre heures pendant quatre ans, et retransmettra ses données (biodiversité, chimie, physique) en temps réel aux océanographes à terre. Une prouesse technologique jamais égalée dans le domaine de l’océanographie qui ouvre de nouvelles perspectives dans la compréhension des liens océan-climat. 

 

Source : https://www.cnrs.fr/fr/presse/projet-hope-une-bouee-intelligente-pour-etudier-la-capacite-des-oceans-tropicaux-pieger-le

Classé sous :Terre Balisé avec :Brève

Résultats de la finale régionale 2024 du concours MT180

27 février 2024 by osuadmin

Les candidats avaient 3 minutes pour présenter leurs travaux de recherche et convaincre le jury et le public.

Yéter Kara, doctorante au Centre de recherche en cardiovasculaire et nutrition (C2VN)1, a remporté le 1er prix du jury et le prix du public. Sa thèse s’intitule « AhR : un nouvel acteur dans le purpura thrombotique thrombocytopénique (PTT) ». Elle disputera la demi-finale nationale qui aura lieu à Paris fin mars.

Elle sera accompagnée de Pierre Baby, doctorant à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE)2 , qui a remporté le 2e prix du jury avec sa thèse « Réponses physiologiques et comportementales du prédateur généraliste, Forficula pubescens (Dermaptera: Forficulidae) face à diverses contraintes biotiques et abiotiques dans une perspective de lutte biologique en vergers de pommiers ».

Donatienne Borel, doctorante au Centre aixois d’études romanes (CAER)3 , a remporté la 3e place avec sa thèse « Traduire la rime en chanson. Georges Brassens en espagnol et en italien ».

Source : https://www.provence-corse.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/resultats-de-la-finale-regionale-2024-du-concours-mt180

Source : https://www.provence-corse.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/resultats-de-la-finale-regionale-2024-du-concours-mt180

1. Aix-Marseille Université/Inserm/INRAE
2. Aix-Marseille Université/Avignon Université/CNRS/IRD
3. Aix-Marseille Université

Classé sous :Environnement Balisé avec :Brève

L’indexation des données brutes de séquençage pour mieux déchiffrer le vivant

1 mars 2024 by osuadmin

Les grands projets de séquençage sont fondamentaux pour mieux comprendre le vivant dans différents domaines (santé, agronomie, écologie). Les avancées technologiques ont permis d’atteindre une taille considérable de données brutes de séquençage (lectures de séquences). Le service européen « European Nucleotide Archive » contient actuellement près de 50 Petaoctets de données brutes publiques.

Une équipe de chercheurs du CNRS Terre & Univers, en collaboration avec plusieurs laboratoires de recherche, a utilisé des k-mers (mots de taille k) pour créer une notion de mot dans les données brutes de séquençage. Cette solution d’indexation a ainsi permis d’interroger plusieurs dizaines de téraoctets de données de séquence issues du projet Tara Oceans. Le serveur web public Ocean Read Atlas (ORA), développé pour ce propos, permet d’interroger directement plusieurs jeux de données du consortium Tara Oceans prélevés sur tous les océans du globe. À l’aide d’une ou plusieurs séquences, il est possible d’identifier la présence de séquences similaires sous forme de carte et de graphique interactifs (voir figure 1) dans les stations de prélèvement en fonction de leurs propriétés environnementales (température, salinité, oxygène, etc.).

Auparavant, une requête de 1000 séquences nécessitait plusieurs semaines de calculs sur des supercalculateurs, la réponse est désormais instantanée avec ORA sans compresser la structure des données. Cette étude ouvre ainsi de nouvelles perspectives dans le domaine de la génomique et l’écologie numérique grâce à l’accès et l’exploitation des dizaines de téraoctets de données génétiques. Ce modèle d’indexation de données de séquençage sera utilisé pour les campagnes océanographiques BioSWOT-Med et APERO.

Figure 1. Carte de la répartition biogéographique des séquences partageant les k-mers contenus dans la séquence du gène appelé nifH de l’espèce Pseudodesulfovibrio profundus.© Institut Méditerranéen d'Océanologie (MIO)
Figure 1. Carte de la répartition biogéographique des séquences partageant les k-mers contenus dans la séquence du gène appelé nifH de l’espèce Pseudodesulfovibrio profundus.© Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO)

 

Source : https://www.insu.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/lindexation-des-donnees-brutes-de-sequencage-pour-mieux-dechiffrer-le-vivant

Classé sous :Atmosphère Balisé avec :Brève, Résultat scientifique

PRESSION HYPERBAR ! La mer en débat : Protéger la mer, oui, mais où ?

28 février 2024 by osuadmin

Protéger les milieux marins est aujourd’hui une nécessité. C’est l’objectif principal des aires marines protégées, zones dans lesquelles les activités humaines sont aménagées pour trouver un équilibre entre usage et protection. Mais pour qui et pour quoi sont-elles utiles ? Où les créer pour optimiser leur efficacité tout en prenant en compte les éventuels conflits d’usages ? Est-il pertinent de les instaurer dans des zones urbaines ou plus loin des côtes ?… Pour en débattre, rendez-vous le

Mardi 12 mars à partir de 19h 
Bar le FOAM, 1 place du Pin, Nice

 

Les intervenants :

  • Aurore Asso, conseillère municipale et métropolitaine Nice Côte d’Azur, cheffe de projet de l’aire marine protégée
  • Emna Ben Lamine, post-doctorante au laboratoire Ecology and Conservation Science for Sustainable Seas (ECOSEAS / CNRS-UniCA)
  • Benoit Derijard, chercheur en écologie marine au laboratoire Ecology and Conservation Science for Sustainable Seas (ECOSEAS / CNRS-UniCA)

La Méditerranée, son littoral et ses habitant·e·s font face à des défis inédits : changement climatique, pression démographique, fréquentation touristique, trafic maritime international croissant, projets d’énergie marine renouvelable, etc. Pour cette mer quasi fermée, fragile, l’effet conjugué de ces pressions sur son bon état écologique et notamment sur sa biodiversité est particulièrement important.

Les eaux françaises de la Méditerranée constituent pourtant une zone majeure à l’échelle de la Méditerranée pour une grande diversité d’espèces marines, dont les cétacés et de nombreux poissons pélagiques. Au regard de l’enjeu majeur de préservation de la biodiversité marine méditerranéenne, le gouvernement envisage le développement d’un réseau de “zones de protection forte” à hauteur de 5% des eaux de la façade.

En débattre permettra de mieux comprendre l’impact des usages actuels et futurs de cet espace maritime et d’éclairer les politiques publiques qui doivent répondre aux enjeux de sa protection. “La mer en débat”, c’est l’occasion pour toutes et tous de s’informer, d’échanger, de se forger un avis et de contribuer à éclairer les décisions sur l’avenir de la façade méditerranéenne française.

Devenu le rendez-vous incontournable de la médiation scientifique en version conviviale, le fameux afterwork “Pression Hyperbar” fait escale à Nice pour cette soirée dédiée à la mer.

Un événement ouvert à toutes et tous pour s’informer, comprendre et débattre avec des scientifiques et des usagers de la mer.

 

À propos de la CNDP : 

La Commission nationale du débat public (CNDP) est l’autorité administrative indépendante qui veille au respect du droit à l’information et à la participation du public sur les grands projets ou politiques publiques ayant un impact sur l’environnement. Elle est saisie de manière obligatoire en fonction de critères et de caractéristiques définis par le Code de l’Environnement. Son champ d’action est vaste et concerne notamment les secteurs suivants : Energie et climat, Transport et mobilités, Équipements industriels, Équipements scientifiques, sportifs, touristiques ou culturels, Déchets et économie circulaire.

La mer en débat

Ce premier débat public sur la planification maritime et l’éolien en mer est animé et mis en œuvre par des équipes du débat, présentes sur chaque façade maritime (Hauts-de-France – Normandie, Bretagne – Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine et Méditerranée) et présentes au niveau transverse afin de coordonner le débat, de le mutualiser, et de lui donner une ampleur nationale. En toutes circonstances, l’équipe du débat est neutre vis-à-vis des sujets traités, indépendante vis-à-vis des décideurs et des parties prenantes, afin de veiller au respect des principes du débat public.

Le débat national se tiendra du 20 novembre 2023 au 28 avril 2024 et se décline sur l’ensemble des façades maritimes de France métropolitaine. Il permet à toute personne de prendre part à l’élaboration de choix qui seront faits en 2024 sur l’avenir de la mer et de l’éolien en mer.

À propos de l’OSU Institut Pythéas : 

L’Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) Institut Pythéas est un des 25 OSU impulsés par l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU) du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Outre le CNRS, il a pour autres tutelles Aix-Marseille Université, dont il est une composante, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE). Ses grandes missions sont de contribuer à l’enrichissement des connaissances, de valoriser les recherches de ses équipes, de participer à la formation universitaire et au partage de la culture scientifique. Il fédère une unité d’appui et de recherche et six laboratoires dans les domaines des sciences de l’Univers, de la Terre. Près de 1200 personnes y travaillent réparties sur une douzaine de sites en Provence.

À propos de Bleu Tomate : 

Créé en 2015, Bleu Tomate regroupe une agence d’information, un département de médiation scientifique et un média de proximité dédié à la transition écologique en Provence. Sa vocation est de mettre en lumière les acteurs du territoire qui privilégient la naturalité, l’agroécologie, l’éco-tourisme, la biodiversité… Organisés en Société Coopérative d’Intérêt Collectif depuis 2023, l’ensemble des coopérateurs de Bleu Tomate entendent éclairer, faciliter et concrétiser la redirection écologique des territoires en Provence et en Méditerranée. 

Classé sous :Océan Balisé avec :Communiqué de presse

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