• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
  • Annuaire
  • Webmail
  • Intranet
  • Portail numérique
  • Service pour le Respect et l’Égalité
Ressources – OSU Institut Pytheas

Ressources - OSU Institut Pytheas

Ressources

  • Actualité
  • Agenda
  • Ressources
  • Emplois / stages
  • Retour

Ingénierie

Talents CNRS : l’équipe LN2C Aster lauréate du cristal collectif 2023

17 juillet 2023 by osuadmin

Le cristal collectif distingue des équipes de femmes et d’hommes, personnels d’appui à la recherche, ayant mené des projets dont la maîtrise technique, la dimension collective, les applications, l’innovation et le rayonnement sont particulièrement remarquables. Cette distinction est décernée dans deux catégories : « appui direct à la recherche » et « accompagnement de la recherche ».
Cette année, 3 équipes impliquant des personnels d’appui à la recherche sont lauréates en Provence, dont celle du Laboratoire national des nucléides cosmogéniques (LN2C) impliquant 7 personnels du Centre européen de recherche et d’enseignement de géosciences de l’environnement (CEREGE) :

  • Georges Aumaitre, chargé de la qualité instrumentale et expérimentale de l’instrument national ASTER.
  • Stéphanie Gairoard, chargée du développement instrumental et des protocoles en lien avec la préparation chimique des échantillons béryllium 10 et l’aluminium 26.
  • Isabelle Giffard, chargée de la préparation chimique et l’analyse par spectroscopie d’absorption atomique des échantillons.
  • Valéry Guillou, chargé du traitement et du développement des techniques de préparation chimique et d’analyse par spectroscopie des échantillons de chlore 36.
  • Karim Keddadouche, responsable plateforme du Laboratoire national des nucléides cosmogéniques (LN2C) en charge de l’exploitation et du développement de l’instrument national ASTER.
  • Laëtitia Léanni, assistante de prévention, en charge du traitement et du développement des techniques de préparation chimique et d’analyse par spectroscopie des échantillons béryllium 10 et l’aluminium 26.
  • Fawzi Zaidi, chargé de la maintenance et du développement des systèmes électroniques en lien avec l’exploitation de l’instrument national ASTER.

Source : https://www.cerege.fr/fr/talents-cnrs-lequipe-ln2c-aster-laureate-du-cristal-collectif-2023/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=modele-newsletter-manuelle-1

https://youtu.be/2bZQqNr7WVg?si=msSG0RNXMljkTYmw

Fondé par Didier Bourlès, le Laboratoire national des nucléides cosmogéniques (LN2C) offre depuis 2006 à l’ensemble de la communauté française un accès direct à la mesure de la concentration de nucléides cosmogéniques dans des échantillons naturels. L’ambition : lever des verrous scientifiques sur les aléas naturels ou les variations climatiques. Les nucléides cosmogéniques, produits1 par l’interaction des particules du rayonnement cosmique et de certains atomes de l’environnement terrestre, sont devenus incontournables pour l’établissement de chronologies dans de nombreux domaines des sciences de la terre et de l’univers. La gamme de temps ainsi couverte est de quelques centaines d’années à plus de 12 Ma. Basée au Centre européen de recherche et d’enseignement de géosciences de l’environnement2 (Cerege), à Aix-en-Provence, l’équipe du LN2C prépare chimiquement les échantillons et les analyse ensuite par spectrométrie de masse par accélérateur sur l’instrument national (IN) ASTER (Accélérateur pour les sciences de la Terre, environnement, risques) – un des rares instruments de ce type en Europe. L’équipe technique du LN2C se compose de deux entités complémentaires : à partir des échantillons collectés par les chercheurs sur le terrain, les chimistes développent les techniques analytiques par dilution isotopique menant à la production des cibles. Ces cibles sont ensuite analysées par les physiciens qui assurent la conduite, la maintenance et le développement de l’IN ASTER garantissant la qualité métrologique des mesures. À l’issue de ce cheminement, le rapport isotopique de l’élément considéré sur son isotope stable est transmis aux chercheurs. Le savoir-faire unique de l’équipe allié à de nombreux résultats marquants l’ont propulsée au sein des meilleurs spécialistes mondiaux pour les sciences de la Terre. Parmi ces résultats, la détermination de l’âge exact de premiers hominidés comme Toumaï à 7,32 ± 0,10 millions d’années, la datation de Homo Erectus à Javas à 1, 8 millions d’années, l’étude des fluctuations du champ magnétique terrestre sur les derniers millions d’années, ou encore la datation de ruptures sismiques passées afin de comprendre le fonctionnement des failles tectoniques et mieux anticiper les séismes destructeurs.

Réalisation, image, son, montage, mixage : Guillaume Hennenfent – Crédit : CNRS – 2023

 

 

Classé sous :Ingénierie Balisé avec :Distinction

Le James Webb Space Telescope (JWST) n’a pas froid aux yeux

20 novembre 2017 by osuadmin

Alors que le James Webb Space Telescope (JWST) sort de la plus grande cuve cryogénique du monde, une étape cruciale pour le télescope et ses instruments a été franchie avec la réussite des tests cryogéniques. Au sein d’un consortium international, la France, en particulier le CEA, le CNRS et le CNES, a joué un rôle clé pour fournir au successeur de Hubble et Spitzer son imageur infrarouge, MIRIM, lui permettant d’obtenir des images dans une gamme de 5 à 28 microns de longueur d’onde.

Une équipe française a participé aux tests en grandeur réelle du James Webb Space Telescope (JWST), le successeur du Hubble Space Telescope. Le JWST est un programme conduit par la NASA auquel participent l’Europe (à travers l’Agence spatiale européenne, l’ESA) et le Canada.

À l’occasion de ces tests cryogéniques qui ont débuté le 22 août et se sont terminés le 26 septembre, le télescope et ses instruments étaient installés dans la gigantesque cuve cryogénique du centre spatial de la NASA à Houston aux États-Unis. C’est la seule cuve au monde d’une taille suffisante pour permettre les tests cryogéniques d’un télescope dont le miroir fait 6,5 mètres de diamètre (en comparaison, le miroir de Hubble ne mesurait que 2,4 mètres de diamètre). Puis, le JWST a été lentement réchauffé et remis sous pression pour permettre la réouverture de la cuve.

À l’intérieur de la cuve, la température est abaissée jusqu’à – 253°C. Elle est également équipée d’un « simulateur d’étoiles », un dispositif constitué d’une fibre optique infrarouge qui permet de vérifier la bonne qualité optique et l’alignement du miroir du JWST en confrontant les images obtenues à celles attendues par la simulation. Les tests ont montré le bon alignement optique entre le télescope et les instruments, point clef pour atteindre les performances attendues. C’est la première fois que l’ensemble, télescope et instruments, était testé. Les instruments avaient déjà été testés préalablement, mais indépendamment du télescope, lors d’une série de 3 tests cryogéniques réalisés au cours des années 2013 – 2016 dans une cuve plus petite au centre de vol spatial Goddard de la NASA, à Greenbelt (Maryland, États-Unis). « Plusieurs laboratoires français, ont fortement contribué à l’un des quatre instruments qui équipent le JWST, l’instrument MIRI (Mid-InfraRed Instrument) et plus précisément à son imageur appelé MIRIM », explique Anne Peyroche, présidente du CNRS. Ce sont les laboratoires Lesia (Observatoire de Paris-CNRS-UPMC -Université Paris Diderot), LAM (CNRS-AMU), IAS (CNRS-Université Paris Sud) et AIM (CEA-CNRS-Université Paris Diderot), sous la maîtrise d’œuvre CEA (via son Institut de Recherche sur les lois Fondamentales de l’Univers) et maîtrise d’ouvrage CNES.

« Allô Houston » : D’Apollo au JWST La cuve à Houston, qui accueille le JWST pour ces tests cryogéniques, présente également une riche histoire scientifique et une forte valeur symbolique quant à l’avancée des sciences et techniques humaines. Cette « chambre A » du Johnson Space Center de la NASA fut en effet initialement développée dans le cadre du programme Apollo. Elle a été profondément réaménagée pour permettre de reproduire les difficiles conditions environnementales que le JWST va rencontrer une fois dans l’espace. Les experts français du CEA et du CNRS viennent de participer à la série de tests qui a eu lieu dans cette cuve.

Aujourd’hui, ce voyage n’est pas encore terminé. Prochaine étape, la Californie où le télescope sera équipé de ses boucliers thermiques puis le tout sera mis en place sur la plateforme du satellite. L’ensemble prendra alors la mer jusqu’à Kourou, en Guyane Française. C’est ici que Jean-Yves Le Gall, président du CNES, maître d’ouvrage du MIRI, donne « rendez-vous à ce télescope, dont la réussite des tests cryogéniques illustre à nouveau l’efficacité des coopérations internationales dans le domaine du spatial, pour son dernier voyage où il sera lancé au printemps 2019 par un lanceur Ariane 5. » Le JWST atteindra alors enfin sa destination, au point de Lagrange L2 situé à 1,5 million de km de la Terre, soit environ 4 fois plus éloigné de la Terre que ne l’est la Lune. « En cas de problème, il ne sera donc évidemment pas question d’envoyer une équipe le réparer, comme cela a pu être le cas pour Hubble 1. C’est pourquoi les ultimes tests menés par nos experts français sur le JWST et ses instruments sont si importants », souligne Daniel Verwaerde, administrateur général du CEA, maître d’œuvre de MIRIM.

Le James Webb Space Telescope (JWST) n’a pas froid aux yeux Le JWST à l’intérieur de la Chambre A du Johnson Space Center à Houston. Crédit : NASA/Chris Gunn
1. Hubble est en orbite autour de la Terre à une altitude de seulement 590 km.

Classé sous :Ingénierie, Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Inauguration de l’ASTROIDES

18 octobre 2017 by osuadmin

Dans le cadre de ses missions de recherche, d’enseignement et d’observation, l’OSU Institut Pythéas (AMU/CNRS/IRD) réalise des opérations quotidiennes en mer le long du littoral marseillais et alentours, entre le Cap Couronne et le Bec de l’Aigle. Afin de pouvoir mener à bien ces sorties en mer, l’utilisation d’un bateau dédié spécifiquement aux études côtières s’avère indispensable. Le CNRS vient donc d’acquérir l’ASTROIDES pour les équipes de l’OSU Institut Pythéas. Ce navire sera inauguré à l’Institut national de plongée professionnelle, Port de la Pointe rouge, à Marseille lundi 23 octobre 2017 à 16h.

L’intensification de la pression anthropique sur l’environnement et le changement climatique ont conduit les communautés scientifique et politique à prendre conscience de la nécessité d’étudier leurs impacts sur l’évolution des écosystèmes. Les zones côtières sont tout particulièrement exposées aux effets des modifications environnementales induites par le changement global qui combine les modifications climatiques à une échelle planétaire et les impacts locaux des activités humaines.

La gestion durable de ces écosystèmes ne peut être envisagée que sur la base d’une bonne compréhension de l’état, du fonctionnement et de la sensibilité aux pressions climatiques et anthropiques de ces zones côtières. Les équipes de l’OSU Institut Pythéas au sein de l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO) et de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE) sont fortement impliquées dans l’observation et l’étude du littoral marseillais.

Pour mener à bien ces travaux, l’OSU Institut Pythéas dispose maintenant d’une flottille de 2 navires de l’Institut National des Sciences de l’Univers du CNRS : l’ANTEDON, navire de 16 m parfaitement adapté aux besoins des équipes de recherche et d’enseignement en océanographie, et l’ASTROIDES, le tout nouveau navire océanographique côtier arrivé à Marseille début octobre.

Ce navire de 9 m équipé de deux moteurs hors-bord de150 CV sera principalement utilisé comme support de plongée en bouteille et pour effectuer la mise à l’eau et la récupération d’équipements scientifiques légers pour des prélèvements d’eau (bouteille hydrologique type Niskin) et d’organismes (type filet à plancton). Il sera également le support à des formations et des sorties d’enseignement.

Photos astroïdes
Son inauguration se déroulera lundi 23 octobre 2017 à 16h à l’Institut national de plongée professionnelle, Port de la Pointe rouge, à Marseille en présence de Bruno Hamelin, directeur de l’OSU Institut Pytheas, Pascale Delecluse, directrice de l’Institut national des sciences de l’Univers du CNRS, Stéphanie Thiebault, directrice de l’Institut écologie et environnement du CNRS, Younis Hermès, Délégué régional Provence et Corse du CNRS, Pierre Chiappetta, vice-président Recherche d’Aix-Marseille Université et Renaud Fichez, directeur adjoint de l’Institut Méditerranéen d’Océanologie représentant l’IRD.

Classé sous :Ingénierie, Océan Balisé avec :Communiqué de presse

First Light Imaging lauréat du programme européen Horizon 2020

17 avril 2015 by osuadmin

La Commission Européenne soutient First Light Imaging, la jeune startup Aixoise née d’une collaboration entre des scientifiques du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (OSU Pythéas /CNRS – Aix-Marseille Université), de l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble (OSUG / CNRS – Université Joseph Fourier) et de l’Observatoire de Haute –Provence (OSU Pythéas / CNRS). En effet, cette Startup qui démarre très très fort et qui s’est déjà vue attribuer plusieurs distinctions vient de se voir accorder une subvention pour le Développement de sa caméra Infrarouge C-Red One, la plus sensible et rapide au monde.

Meyreuil, le 08 Avril 2015 -La Commission Européenne, dans le cadre de son programme Horizon 2020 Instrument PME phase 2, a sélectionné 94 lauréats sur 629 projets dans toute l’Europe. Ce programme, qui favorise l’excellence scientifique, la primauté industrielle et les défis de société pour placer l’Europe comme terre d’excellence, encourage les entreprises innovantes à fort potentiel de croissance à s’internationaliser et à devenir des leaders sur leur marché.

First Light Imaging fait partie des 6 lauréats français primés, et va grâce à cette subvention finaliser le développement d’une caméra scientifique Infrarouge, ultra rapide et sensible, présentant des performances inédites. Cette caméra révolutionnaire trouvera ses domaines d’application dans l’astronomie, l’imagerie médicale, l’industrie et la défense.

First Light Imaging est une Start-up créée en 2011, issue de laboratoires publics de recherche, qui conçoit et fabrique des caméras de haute technologie. La société a été primée deux fois par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et la Banque Publique d’Investissement (BPI France). Elle commercialise à ce jour OCAM², la caméra scientifique la plus rapide et sensible au monde dans le domaine du visible. OCAM² équipe les plus grands télescopes mondiaux tels que le Subaru Telescope et le GranTeCan.

Cette reconnaissance au niveau européen du savoir-faire de First Light Imaging marque une nouvelle étape dans le développement de la Start-up Aixoise, après avoir obtenu au printemps dernier un prestigieux contrat avec La NASA.

Classé sous :Ingénierie, Univers Balisé avec :Communiqué de presse

BathyBot : réveil d’un robot dans les profondeurs de la Méditerranée

11 mai 2023 by osuadmin

  • BathyBot est le premier robot profond en Europe installé de façon permanente, à plus de 2400 mètres de profondeur.
  • Il vient de débuter sa mission en mer Méditerranée et de dévoiler les premières images de son environnement.
  • Accompagné d’un récif artificiel et d’une batterie d’instruments, BathyBot permettra d’étudier la biodiversité, la bioluminescence et les processus biogéochimiques des fonds marins.

Il n’explorera pas une autre planète, mais un environnement presque aussi méconnu. Depuis le 19 avril, BathyBot observe le plancher océanique de la mer Méditerranée, à plus de 2400 mètres de profondeur. Premier robot scientifique au monde installé en permanence à une telle profondeur, il permettra, avec d’autres instruments, d’étudier ce milieu et ses caractéristiques en temps réel grâce à sa connexion haut-débit, pendant au moins cinq ans.

Imaginé scientifiquement par les équipes de l’Institut méditerranéen d’océanologie (CNRS/Aix-Marseille Université/IRD/Université de Toulon) et techniquement par la Division technique de l’Institut national des sciences de l’Univers du CNRS, BathyBot embarque des capteurs pour mesurer de nombreux paramètres : température, salinité, vitesse et direction du courant, flux particulaire et concentration en oxygène. Il analysera la bioluminescence environnante à l’aide d’une caméra hyper-sensible.

BathyBot permettra d’étudier la biodiversité des grands fonds sur son site d’opération, l’impact des mouvements d’eau sur ces écosystèmes, le cycle du carbone et son évolution dans les profondeurs face aux perturbations atmosphériques, mais aussi l’acidification, avec l’évolution de la température et de l’oxygénation, des eaux profondes méditerranéennes. Téléopéré depuis la terre ferme, il sera les yeux des scientifiques dans ce monde inconnu.

Ils espèrent ainsi pouvoir observer la colonisation du récif artificiel BathyReef placé aux côtés du robot. Celui-ci a été réalisé en béton, un matériau inerte et minéral, et à partir d’une structure complexe, bio-inspirée, offrant une large surface colonisable. Le laboratoire de recherche de l’agence d’architecture Rougerie+Tangram a conçu BathyReef en optimisant l’usage de ressources, avec notamment une structure ouverte. Sa réalisation en impression 3D béton a ensuite été assurée par le groupe Vicat. Le duo formé par BathyReef et BathyBot sera le premier à proposer le suivi de la colonisation d’un récif artificiel immergé volontairement à de telles profondeurs.

Ils avaient été mis en place en février 2022, au cours d’une mission en mer menée par le navire le Pourquoi pas ? et le sous-marin Nautile de la Flotte océanographique française opérée par l’Ifremer. Un sismomètre et une sonde de radioactivité, ainsi qu’une biocaméra pour observer des événements passagers et tester des scénarios de stimulation lumineuse des espèces profondes ont également été installés. Ces instruments et BathyBot ont tous été connectés à la Boîte de jonction scientifique mise au point par l’Ifremer. Ce réseau intelligent fait office à la fois de « multiprise » pour les alimenter en énergie et de « box internet haut-débit » pour les contrôler et envoyer les données acquises en temps réel vers le continent.

Malheureusement, BathyBot étant resté trop longtemps sans alimentation, le système permettant ses déplacements sur le fond n’est pour l’instant pas opérationnel. Cette déception a vite été dépassée par les images exceptionnelles déjà acquises, après seulement quelques jours, au travers des deux caméras du robot : des poissons très nombreux, et des organismes transparents plus discrets s’y invitent chaque jour. En outre, une future mission permettra peut-être de résoudre cette difficulté technique

Ces nouveaux équipements dédiés aux sciences environnementales enrichissent le Laboratoire sous-marin Provence Méditerranée (LSPM), un observatoire permanent situé à plus de 2400 mètres de profondeur au large de Toulon dans le golfe du Lion. Grâce à sa connexion au câble électro‐optique de 45 km qui le relie à La Seyne-sur-Mer et à la Boîte de jonction scientifique, les équipements du LSPM peuvent être contrôlés, et les données récupérées, en temps réel.

La composante océanographique du LSPM appartient au réseau d’observatoires sous-marins de l’infrastructure de recherche européenne EMSO (pour European Multidisciplinary Subsea Observatory). Répartis dans les mers du pourtour européen, les différents sites du réseau permettent l’étude de l’impact du réchauffement climatique sur les océans entourant l’Europe, mais aussi des écosystèmes marins profonds dans une optique de recherche fondamentale et de gestion durable.

Découvrez les premières images capturées par Bathybot à 2500 m de profondeur.

A droite, Bathybot dans son dock à bord du Pourquoi pas ?. Un câble bleu de 50 m relie le rover au dock, qui est lui-même relié à la Boîte de jonction scientifique, et au reste du réseau, via le câble orange.
A gauche, BathyBot et BathyReef dans le bassin d’essai du Centre Ifremer Méditerranée.
A droite, Bathybot dans son dock à bord du Pourquoi pas ?. Un câble bleu de 50 m relie le rover au dock, qui est lui-même relié à la Boîte de jonction scientifique, et au reste du réseau, via le câble orange.
© Cyril Frésillon / MIO / CNRS Photothèque
A gauche, BathyBot et BathyReef dans le bassin d’essai du Centre Ifremer Méditerranée.
© Dorian Guillemain

Retrouvez le reportage photo de CNRS Images sur la mission de mise à l’eau à bord du Pourquoi pas ?.

Classé sous :Environnement, Ingénierie, Océan Balisé avec :Communiqué de presse

Télédétection : la couleur de l’eau, outil de diagnostic

14 juillet 2012 by osuadmin

La télédétection fournit des informations précieuses pour les recherches et la gestion des récifs coralliens. L’imagerie satellitale est devenue incontournable par les types d’informations qu’elle fournit, leur niveau de détail, leurs zones de couverture et la durée des observations. Les applications en écologie récifale et en océanographie sont ainsi nombreuses. Une des applications possibles portent par ailleurs sur les analyses de la qualité des eaux marines.

http://nouvelle-caledonie.ird.fr/toute-l-actualite/colloques/icrs-2012-recifs-coralliens/teledetection-la-couleur-de-l-eau-outil-de-diagnostic

 

Classé sous :Écologie, Environnement, Ingénierie Balisé avec :Communiqué de presse

Barre latérale principale

Articles récents

  • Ganymède et Callisto : destins gelés aux origines divergentes
  • Questionnaire : Quelles sciences en 2040 ? Les partenaires du site Aix-Marseille lancent une démarche participative
  • Les formations en alternance de l’OSU Pythéas
  • L’équipe COSMOS – Web dévoile le plus grand panorama de l’univers profond
  • Identifier les seuils écologiques pour une gestion optimisée de la biodiversité et des écosystèmes

Commentaires récents

Aucun commentaire à afficher.

Archives

  • juin 2025
  • mai 2025
  • avril 2025
  • mars 2025
  • février 2025
  • janvier 2025
  • décembre 2024
  • novembre 2024
  • octobre 2024
  • septembre 2024
  • août 2024
  • juillet 2024
  • juin 2024
  • mai 2024
  • avril 2024
  • mars 2024
  • février 2024
  • janvier 2024
  • décembre 2023
  • novembre 2023
  • octobre 2023
  • septembre 2023
  • août 2023
  • juillet 2023
  • juin 2023
  • mai 2023
  • avril 2023
  • mars 2023
  • février 2023
  • décembre 2022
  • novembre 2022
  • octobre 2022
  • septembre 2022
  • août 2022
  • juillet 2022
  • juin 2022
  • avril 2022
  • mars 2022
  • février 2022
  • janvier 2022
  • décembre 2021
  • novembre 2021
  • octobre 2021
  • septembre 2021
  • juillet 2021
  • mai 2021
  • avril 2021
  • mars 2021
  • février 2021
  • janvier 2021
  • juin 2020
  • avril 2020
  • mars 2020
  • juillet 2018
  • juin 2018
  • mai 2018
  • mars 2018
  • janvier 2018
  • décembre 2017
  • novembre 2017
  • octobre 2017
  • septembre 2017
  • juillet 2017
  • juin 2017
  • mai 2017
  • avril 2017
  • mars 2017
  • janvier 2017
  • décembre 2016
  • novembre 2016
  • octobre 2016
  • septembre 2016
  • août 2016
  • juillet 2016
  • juin 2016
  • mai 2016
  • avril 2016
  • mars 2016
  • janvier 2016
  • novembre 2015
  • octobre 2015
  • septembre 2015
  • août 2015
  • juillet 2015
  • juin 2015
  • avril 2015
  • mars 2015
  • février 2015
  • janvier 2015
  • novembre 2014
  • septembre 2014
  • juillet 2014
  • juin 2014
  • mai 2014
  • mars 2014
  • février 2014
  • janvier 2014
  • décembre 2013
  • novembre 2013
  • septembre 2013
  • août 2013
  • juillet 2013
  • juin 2013
  • avril 2013
  • mars 2013
  • septembre 2012
  • juillet 2012
  • juin 2012
  • mars 2012
  • décembre 2011
  • juillet 2011
  • janvier 2011

Catégories

  • Atmosphère
  • Biodiversité
  • Biologie
  • Chimie
  • Climat
  • Écologie
  • Environnement
  • Ingénierie
  • Interactions Homme-Milieu
  • Non classé
  • Océan
  • Paléontologie
  • Santé
  • Surface continentale
  • Terre
  • Univers
loader

Siège de l’OSU Institut Pythéas

OSU Institut Pythéas c/o CEREGE Europôle Méditerranée Site de l’Arbois 13545 AIX EN PROVENCE CEDEX 4

Campus de rattachement administratif principal

OSU Institut Pythéas Campus de Luminy OCEANOMED Bâtiment 26M 163 avenue de Luminy - Case 901 13009 MARSEILLE
Tél. 04.86.09.05.00

Renseignements

Pour toute demande ecrivez au secrétariat de l’OSU Institut Pythéas.

Nous suivre

Nos tutelles :
  • Logo tutelle
  • Logo tutelle
  • Logo tutelle
  • Logo tutelle

Copyright © 2025 · OSU Pytheas - News sur Genesis Framework · WordPress · Se connecter