• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
  • Annuaire
  • Webmail
  • Intranet
  • Portail numérique
  • Service pour le Respect et l’Égalité
Ressources – OSU Institut Pytheas

Ressources - OSU Institut Pytheas

Ressources

  • Actualité
  • Agenda
  • Ressources
  • Emplois / stages
  • Retour

Terre

Bonne année 2025 !

8 janvier 2025 by osuadmin

https://news.osupytheas.fr/wp-content/uploads/sites/2/2025/01/carte_de_voeux-OSU-light-1.mp4

Classé sous :Biodiversité, Biologie, Chimie, Écologie, Environnement, Océan, Terre, Univers Balisé avec :Brève

Le site de construction d’un navire antique révélé par la géologie des carbonates

8 juillet 2024 by osuadmin

Une équipe interdisciplinaire incluant des scientifiques du CNRS a analysé le lest de l’épave du navire romain Ilovik-Paržine 1, trouvée en 2016 dans la baie de Paržine, sur la côte de la petite île croate d’Ilovik, en mer Adriatique. L’analyse des roches carbonatées a révélé qu’elles provenaient probablement de la région de Brindisi, en Italie. Cette découverte suggère que le navire a été construit dans un chantier naval de cette ville antique ou de ses environs. Les résultats ont été publiés dans Journal of Archaeological Science: Reports.

Entre 2018 et 2022, les fouilles menées par le Croatian Conservation Institute de Zagreb et le CCJ (programme « Adriboats ») ont révélé que le navire, mesurant environ 21,5 mètres de long et 6,5 mètres de large, transportait du bois et des amphores à vin. Les datations au radiocarbone et la typologie des céramiques ont établi une date du naufrage entre 170 et 130/120 av. J.-C.

A) Compositions isotopiques (carbone et oxygène) des carbonates du lest d’Ilovik-Paržine-1 et de calcarénites quartzeuses des côtes de l’Adriatique et de la Mer Ionienne. B) Microfaciès de calcarénites quartzeuses du lest et du bassin de Brindisi. © Fournier, F., Léonide, P., Marié, L., Quillevéré, F., Margerel, J.-P., Miholjek, I., Dugonjič, P., Carre, M.-B., Cavassa, L., Morsilli, M., Boetto, G. (2024)
A) Compositions isotopiques (carbone et oxygène) des carbonates du lest d’Ilovik-Paržine-1 et de calcarénites quartzeuses des côtes de l’Adriatique et de la Mer Ionienne. B) Microfaciès de calcarénites quartzeuses du lest et du bassin de Brindisi. © Fournier, F., Léonide, P., Marié, L., Quillevéré, F., Margerel, J.-P., Miholjek, I., Dugonjič, P., Carre, M.-B., Cavassa, L., Morsilli, M., Boetto, G. (2024)

 

Les analyses sédimentologiques, pétrographiques, micropaléontologiques et géochimiques des roches du lest ont montré que la quasi-totalité du lest est constituée de calcarénites quartzeuses, d’âge Pléistocène1 supérieur, déposées en milieu marin côtier. Une mission de terrain visant à analyser les formations marines du Pléistocène des côtes adriatiques et ioniennes de l’Italie a permis une comparaison directe avec les roches du lest.

La grande homogénéité de la composition du lest du navire suggère qu’il s’agit d’un lest permanent, chargé lors de la construction du navire dans un chantier naval à Brindisi ou dans un port voisin. Une seconde hypothèse serait de considérer Brindisi, ou un port voisin, comme port d’attache permanent de ce navire, d’où le volume de lest était ajusté avant chaque voyage. Le lieu du naufrage indique que le navire se dirigeait probablement vers une ville du nord de l’Adriatique comme l’importante colonie d’Aquilée.

1. Première époque géologique de la période Quaternaire. Elle s'étend de 2,58 millions d'années à 11 700 ans avant le présent et précède l'Holocène, toujours en cours actuellement.

Classé sous :Surface continentale, Terre Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Lancement de la campagne océanographique franco-vietnamienne « PLUME »

29 mai 2024 by osuadmin

Plus d’une trentaine de scientifiques français et vietnamiens se relaieront au cours des cinq étapes et quatre escales de la campagne océanographique PLUME pour étudier les panaches fluviaux (les langues superficielles d’eaux turbides et peu salées entrant en mer à l’embouchure des fleuves et flottant sur des dizaines de kilomètres) et leur impact sur la qualité de l’eau et le fonctionnement de l’océan côtier. À bord de l’Antea, l’équipe mène des activités aussi diverses que la collecte d’eau, de sédiments, de microorganismes benthiques, de plancton, de larves de poissons, de microplastiques, la mesure de paramètres physiques, physico-chimiques et optiques, le suivi de bouées dérivantes et des mesures altimétriques, le tout à l’aide d’un arsenal d’instruments et d’équipements scientifiques de pointe. Les études vont de l’échelle microscopique à l’échelle macroscopique, de l’analyse des gènes (pour estimer la résistance aux antibiotiques) à la variabilité du niveau de la mer (pour mieux interpréter leurs mesures par satellite dans les eaux côtières).

Les principaux objectifs scientifiques de PLUME sont :

  • Évaluer la variabilité des processus hydro-sédimentaires estuariens et améliorer les connaissances sur les mécanismes et les processus agissant dans les zones de mélange ;
  • Étudier le transport, la dispersion et l’évolution des masses d’eau et de leur contenu en matières dissoutes et particulaires ;
  • Déterminer les concentrations, la distribution, les sources potentielles et les flux de divers matériaux naturels et anthropogéniques (y compris les nutriments, les métaux, le mercure, les contaminants émergents, le carbone noir, les microplastiques…) pendant le mélange des eaux douces avec les eaux de mer ;
  • Mesurer l’abondance, la productivité et la diversité des organismes planctoniques, principalement le bactério- et le phytoplancton, le long du gradient de salinité des rivières à l’océan côtier ;
  • Estimer l’effet des activités humaines sur les écosystèmes côtiers.

Plusieurs organismes ont directement contribué au financement de PLUME : l’IRD, la FOF-IFREMER avec la mise à disposition du navire et de son équipage Genavir, la VAST, le CNRS et Pure Ocean.

Les principaux laboratoires français impliqués sont : le LEGOS (Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiales, CNES/CNRS/IRD/Université Toulouse Paul Sabatier) , le MIO (Institut Méditerranée d’Océanologie, Aix-Marseille Univ/CNRS/IRD/Université de Toulon), l’IGE (Institut de Géosciences de l’Environnement, CNRS/INRAE/IRD/Université Grenoble Alpes), le LOG (Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences, CNRS/Université de Lille / Université Littoral Côte d’Opale), le laboratoire MARBEC (Biodiversité Marine, Exploitation et Conservation, CNRS/Ifremer/IRD/Université de Montpellier) et la Division Technique de l’INSU (CNRS).

Les principaux instituts vietnamiens impliqués sont : IMER (Institute of Marine Environment and Resources), USTH (University of Sciences and Technology of Hanoi), ISTEE (Institute of Science and Technology for Energy and Environment), et CARE/HCMUT (Center of Asian Research on watEr/Ho Chi Minh City University of Technology).

Classé sous :Océan, Terre Balisé avec :Communiqué de presse

Projet HOPE : une bouée intelligente pour étudier la capacité des océans tropicaux à piéger le carbone

1 mars 2024 by osuadmin

Le projet HOPE vise à étudier la capacité des océans tropicaux à séquestrer du CO2. Financé par la bourse européenne ERC Consolidator, soutenu par le CNRS via son Parc national d’instrumentation océanographique (PNIO), HOPE est porté par Sophie Bonnet, océanographe à l’IRD. Le 2 mars 2024, une bouée intelligente à la pointe de la technologie, mesurant cinq mètres de diamètre, munie de capteurs innovants communiquant entre eux et avec la terre sera déployée dans le Pacifique Sud, au large de la Nouvelle-Calédonie. Ce dispositif permettra d’échantillonner simultanément l’océan en surface comme en profondeur toutes les quatre heures pendant quatre ans, et retransmettra ses données (biodiversité, chimie, physique) en temps réel aux océanographes à terre. Une prouesse technologique jamais égalée dans le domaine de l’océanographie qui ouvre de nouvelles perspectives dans la compréhension des liens océan-climat. 

 

Source : https://www.cnrs.fr/fr/presse/projet-hope-une-bouee-intelligente-pour-etudier-la-capacite-des-oceans-tropicaux-pieger-le

Classé sous :Terre Balisé avec :Brève

Asie centrale : changement brutal des précipitations et de la végétation il y a 56 millions d’années

2 février 2024 by osuadmin

Dans le but de mieux appréhender notre futur, une équipe internationale, dans le cadre du consortium de recherche « VeWA » et dans laquelle le CNRS Terre & univers est impliqué (voir encadré), explorent les anciennes périodes chaudes de l’histoire de la Terre. Leur étude montre qu’une augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère il y a 56 millions d’années a entraîné un changement brutal des précipitations et de la végétation en Asie centrale.

Afin de reconstituer les régimes de précipitations de la période chaude du début du Paléogène, les chercheurs ont combiné leur expertise pour développer une approche multi-proxy innovante dans laquelle ils ont combiné du pollen et des spores fossiles ainsi que des données géochimiques provenant de sols fossiles. Au cours de l’événement hyperthermal étudié, les précipitations ont temporairement doublé en raison des températures plus élevées et la steppe régionale a été remplacée par un paysage forestier. Les sols se sont asséchés en hiver, ce qui signifie que, contrairement aux attentes, la plupart des précipitations sont tombées pendant la période estivale – ce qui est comparable à la mousson moderne.

Les scientifiques associent cet évènement hyperthermal au maximum de température du paléocène/éocène, une phase de réchauffement de la planète associée à une augmentation considérable des gaz à effet de serre dans l’atmosphère et les océans de la Terre. Au cours de cette période, la température globale a augmenté en moyenne de six degrés Celsius en l’espace de quelques milliers d’années. Leurs recherches montrent qu’en Asie cet évènement s’est accompagné de conditions exceptionnellement humides et à une expansion des précipitations vers l’intérieur des terres, qu’ils ont appelée proto-mousson. Ce travail fournit des informations paléoclimatiques sur le climat de l’Asie centrale d’une réponse abrupte et non linéaire des moussons asiatiques aux conditions extrêmes de l’effet de serre et mettent en évidence la possibilité de changements brusques dans le cadre d’un réchauffement planétaire futur. Le réchauffement actuel impose des températures extrêmes et une sécheresse accrue sur la steppe d’Asie centrale, ainsi que sur sa flore et sa faune fragiles, qui sont déjà menacées par l’utilisation anthropique des sols. Des changements abrupts encore plus spectaculaires sont attendus si les températures continuent d’augmenter.

Deux grains de pollen fossils. Ephedra, typique des arbustes des steppes d'Asie centrale de la période Paléogène (gauche). Juglandaceae, un taxon ancestral de marronnier qui se répand en Asie Centrale pendant l'hyperthermal il y a 56 millions d'années (droite).
Crédit : Hanna van den Hil and Julia Gravendyck.
Echantillonnage près de Xining, Chine occidentale.
Crédit : Dupont-Nivet/CNRS Rennes

Classé sous :Climat, Terre Balisé avec :Brève, Résultat scientifique

Tous nos meilleurs vœux pour 2024

31 décembre 2023 by osuadmin

https://news.osupytheas.fr/wp-content/uploads/sites/2/2023/12/voeux-OSU-2024-light.mp4
 
 

 

 

Classé sous :Biodiversité, Climat, Écologie, Environnement, Terre, Univers Balisé avec :Brève

  • « Aller à la page précédente
  • Page 1
  • Page 2
  • Page 3
  • Page 4
  • Pages provisoires omises …
  • Page 7
  • Aller à la page suivante »

Barre latérale principale

Articles récents

  • Joanna Charton récompensée par le Prix de thèse AMU 2024 – Campagne 2025
  • Deux chercheurs du CEREGE participent à une étude internationale sur le rôle clé des plantons calcifiants dans le climat
  • Concours « Laisse ton empreinte »
  • Suivre la croissance complexe des structures cosmiques avec Euclid
  • L’âge du carbone des sols corrigé pour estimer sa vraie dynamique

Commentaires récents

Aucun commentaire à afficher.

Archives

  • octobre 2025
  • septembre 2025
  • juillet 2025
  • juin 2025
  • mai 2025
  • avril 2025
  • mars 2025
  • février 2025
  • janvier 2025
  • décembre 2024
  • novembre 2024
  • octobre 2024
  • septembre 2024
  • août 2024
  • juillet 2024
  • juin 2024
  • mai 2024
  • avril 2024
  • mars 2024
  • février 2024
  • janvier 2024
  • décembre 2023
  • novembre 2023
  • octobre 2023
  • septembre 2023
  • août 2023
  • juillet 2023
  • juin 2023
  • mai 2023
  • avril 2023
  • mars 2023
  • février 2023
  • décembre 2022
  • novembre 2022
  • octobre 2022
  • septembre 2022
  • août 2022
  • juillet 2022
  • juin 2022
  • avril 2022
  • mars 2022
  • février 2022
  • janvier 2022
  • décembre 2021
  • novembre 2021
  • octobre 2021
  • septembre 2021
  • juillet 2021
  • mai 2021
  • avril 2021
  • mars 2021
  • février 2021
  • janvier 2021
  • juin 2020
  • avril 2020
  • mars 2020
  • juillet 2018
  • juin 2018
  • mai 2018
  • mars 2018
  • janvier 2018
  • décembre 2017
  • novembre 2017
  • octobre 2017
  • septembre 2017
  • juillet 2017
  • juin 2017
  • mai 2017
  • avril 2017
  • mars 2017
  • janvier 2017
  • décembre 2016
  • novembre 2016
  • octobre 2016
  • septembre 2016
  • août 2016
  • juillet 2016
  • juin 2016
  • mai 2016
  • avril 2016
  • mars 2016
  • janvier 2016
  • novembre 2015
  • octobre 2015
  • septembre 2015
  • août 2015
  • juillet 2015
  • juin 2015
  • avril 2015
  • mars 2015
  • février 2015
  • janvier 2015
  • novembre 2014
  • septembre 2014
  • juillet 2014
  • juin 2014
  • mai 2014
  • mars 2014
  • février 2014
  • janvier 2014
  • décembre 2013
  • novembre 2013
  • septembre 2013
  • août 2013
  • juillet 2013
  • juin 2013
  • avril 2013
  • mars 2013
  • septembre 2012
  • juillet 2012
  • juin 2012
  • mars 2012
  • décembre 2011
  • juillet 2011
  • janvier 2011

Catégories

  • Atmosphère
  • Biodiversité
  • Biologie
  • Chimie
  • Climat
  • Écologie
  • Environnement
  • Ingénierie
  • Interactions Homme-Milieu
  • Non classé
  • Océan
  • Paléontologie
  • Santé
  • Surface continentale
  • Terre
  • Univers
loader

Siège de l’OSU Institut Pythéas

OSU Institut Pythéas c/o CEREGE Europôle Méditerranée Site de l’Arbois 13545 AIX EN PROVENCE CEDEX 4

Campus de rattachement administratif principal

OSU Institut Pythéas Campus de Luminy OCEANOMED Bâtiment 26M 163 avenue de Luminy - Case 901 13009 MARSEILLE
Tél. 04.86.09.05.00

Renseignements

Pour toute demande ecrivez au secrétariat de l’OSU Institut Pythéas.

Nous suivre

Nos tutelles :
  • Logo tutelle
  • Logo tutelle
  • Logo tutelle
  • Logo tutelle

Copyright © 2025 · OSU Pytheas - News sur Genesis Framework · WordPress · Se connecter