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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Terre

Voyage au cœur d’un cratère d’impact dans l’Arctique canadien

4 août 2013 by osuadmin

Trois chercheurs du CEREGE (CNRS, Université d’Aix-Marseille), J. Gattacceca, Y. Quesnel et P. Rochette, reviennent d’une expédition dirigée par G. Osinski (Western University de London, Canada) sur l’île de Devon, la plus grande île déserte du monde (latitude 75,3 N) située dans la province du Nunavut (Canada). Il s’agissait pour l’équipe du CEREGE, financée par l’IPEV et l’INSU-CNRS, de comprendre l’origine d’une anomalie géophysique inhabituelle située exactement au centre du cratère d’impact de Haughton, d’un diamètre de 23 km et d’un âge de 39 millions d’années. Les participants canadiens ont travaillé, quant à eux, sur les méthodes de spectroscopie de terrain des roches impactées, en vue de valider les protocoles de mesures des sondes spatiales, tandis que l’astronaute de l’Agence Spatiale Canadienne Jeremy Hansen se formait à la géologie dans des conditions approchant les surfaces lunaires ou martiennes.

Lors d’une mission précédente en 2010, l’anomalie avait été précisée à l’échelle kilométrique (cf schéma). Elle associe une anomalie magnétique positive, indiquant la présence de roches plus aimantées que l’entourage, et d’une anomalie gravimétrique négative, indiquant la présence de roches moins denses. La modélisation suggère que le corps magnétique pouvait être très proche de la surface. Une telle combinaison d’anomalies n’avait jamais été observée au centre de cratères terrestres. L’impact d’Haughton, sur des roches carbonatées, se caractérise par une formation bréchifiée (débris de roches cimentés) et fondue très développée, ainsi que par un fort hydrothermalisme dû à la circulation de fluide chaud induite par l’impact. La mission 2013 (14 au 27 juillet) s’est focalisée sur la partie la plus superficielle de l’anomalie, d’une dizaine de mètres de large, dans le but d’obtenir des échantillons du matériel à son origine. Il a fallu d’abord localiser précisément cette anomalie par cartographie du champ magnétique et tomographie électrique à haute résolution, puis forer jusqu’à 13 mètres de profondeur pour retrouver la roche a priori responsable de l’anomalie, sous le permafrost et les sédiments glaciaires. Le matériel a été transporté sur la zone d’étude en petit avion (Twin Otter) à partir de la base de Resolute Bay, puis quad. La profondeur atteinte avec un matériel de forage de moins de 300 kg au total était une gageure. Les échantillons rapportés font partie de la formation de brèche d’impact fondue mais présentent une altération hydrothermale à première vue bien différente par la coloration et l’abondance de gypse de celle des brèches entourant l’anomalie. L’étude de ces échantillons au CEREGE, confrontée aux données géophysiques, va permettre de préciser les processus complexes se produisant au centre d’un cratère d’impact, et par exemple aider à comprendre les minéralisations associées aux impacts.

Voir en ligne : Retrouver cette annonce de presse de l’INSU-CNRS et les photos de la campagne sur le site de l’INSU

Classé sous :Terre Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Transition Eocène-Oligocène : le potentiel des archives sédimentaires issues des bassins lacustres

5 avril 2023 by osuadmin

Dans le sud-est de la France, des connexions entre les bassins lacustres salins et le milieu marin durant la période -38 à -23 Ma étaient envisagées. Pour contraindre la provenance et les voies d’intrusion des eaux salées dans ces lacs, une équipe pluridisciplinaire impliquant des scientifiques du CNRS-INSU (voir encadré), a procédé à de nouvelles datations, des analyses de pollens et de microfossiles, couplées à des analyses géochimiques sur les évaporites.

Ces différentes analyses ont précisé la chronologie du remplissage du fossé de la Vistrenque en Camargue et prouvé les incursions marines dans les systèmes lacustres salins camarguais et languedociens pour la période considérée. Dans leurs reconstitutions des géographies passées, les chercheurs suggèrent deux voies d’incursions marines en provenance de la mer alpine à l’Eocène supérieur et au Rupélien (Cf. Image). A l’Oligocène supérieur, l’effondrement du segment des Pyrénées situé à l’emplacement de l’actuel Golfe du Lion, a permis à la mer de s’engouffrer en Camargue par le Sud à la faveur de l’ouverture de la Méditerranée occidentale.

Dans cette étude, les assemblages floristiques mis en évidence par l’identification botanique et le comptage des grains de pollen ont permis de reconstituer la végétation et son étagement aux abords des systèmes lacustres. Par exemple, ces chercheurs montrent l’existence à l’Eocène supérieur d’une mangrove bordant des forêts sclérophylles [1] sempervirentes qui seront relayées à l’Oligocène inférieur par des associations végétales ouvertes à Ephedra [2] développées sous climat plus sec. De plus, une baisse des précipitations et des températures annuelles moyennes a été mise en évidence au début de l’Oligocène et documente ainsi une période brève mais significative de refroidissement et d’aridification du climat qui correspond en milieu continental à la dégradation climatique majeure de la transition greenhouse-icehouse. Ces résultats illustrent le potentiel des archives sédimentaires issues des bassins lacustres dans l’étude de cette période charnière de l’histoire du climat de la Terre.

JPEG - 432.1 ko

Paléogéographie du sud-est de la France restituée à la fin du Priabonien ( 34 Ma).

Crédit : Cf Sources

Classé sous :Surface continentale, Terre Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

Conférence-débat / Séismes : quels risques en Provence ?

6 décembre 2011 by osuadmin

Conférence-débat organisée par wiki2d et La Provence.

Séismes : quels risques en Provence ?

Avec la participation de Olivier Bellier, géologue au CEREGE, Christophe Martin, directeur de la société Geoter et Alexandre de la Foye, directeur du laboratoire Ambiance, bioclimatique et construction parasismique, à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Marseille.

ENTRÉE LIBRE

Pratique : Les Rencontres wiki2d, mardi 6 décembre à 18h, à l’Université de Provence, campus Saint-Charles, 3 place Victor-Hugo, 13 005 Marseille. Inscription gratuite et obligatoire à l’adresse debat@wiki2d.org, ou au 04 91 84 46 32.

Classé sous :Terre Balisé avec :Communiqué de presse

Conférence : épuisement des sols, notre sécurité alimentaire est-elle en danger ?

27 janvier 2011 by osuadmin

Conférence-débat organisée par wiki2d et La Provence.

Épuisement des sols, notre sécurité alimentaire est-elle en danger ?

Avec la participation de Daniel Nahon, professeur de géosciences à l’Université Paul Cézanne, chercheur au CEREGE et auteur du livre « L’épuisement de la terre » aux éditions Odile Jacob, Thierry Gauquelin, Professeur d’Ecologie Fonctionnelle à l’Université de Provence et Marie-Josephe Amiot-Carlin, médecin nutritionniste de l’Université de la Méditerranée.

27 janvier 2011 à 18h00
Université de Provence, Faculté Saint Charles, 3 place Victor-Hugo, à Marseille.

Entrée libre sur inscription par mail à l’adresse : debat@wiki2d.org. Afin d’enrichir le débat, vous pouvez également poser vos questions aux conférenciers à l’adresse debat@wiki2d.org.

 

 

Classé sous :Environnement, Terre Balisé avec :Communiqué de presse

Nouvelle mission post-sismique en Italie

2 juin 2012 by osuadmin

Installation de stations sismologiques courte période

Afin d’enregistrer les répliques des séismes survenus récemment en Italie et de pouvoir préciser la structure de la faille à l’origine de ces événements, une équipe scientifique d’intervention postsismique partie le 2 juin procédera dans les jours prochains à l´installation de stations sismologiques de courtes périodes sur le terrain. Ces stations viendront compléter le réseau temporaire déjà opérationnel des sismologues italiens avec qui les chercheurs français sont en contact. Cette mission conduite avec le soutien de l´INSU par J. van der Woerd (IPG Strasbourg/EOST) et ses collègues Marco Calo (post-doc EOST), Lucilla Benedetti (CEREGE), Eric Jacques (IPGP), Françoise Courboulex (Géoazur), avec de concours de Diego Mercerat et Philippe Langlaude (CETE Nice), durera quelques jours le temps de l’installation d’une dizaine de stations sismologiques courte période (stations de l´équipe de Sismologie de l´IPG Strasbourg).

Classé sous :Terre Balisé avec :Communiqué de presse

Une campagne océanographique pour mieux comprendre comment l’océan stocke le carbone

10 mai 2023 by osuadmin

Le 2 juin 2023 marquera le début de la campagne océanographique Apero. Afin de mieux comprendre le stockage de carbone dans les océans, des scientifiques principalement du CNRS, de Sorbonne Université et d’Aix-Marseille Université embarqueront pendant 40 jours à bord de deux navires de la Flotte océanographique française opérée par l’Ifremer pour le compte de la communauté scientifique française. Cette campagne d’envergure internationale, qui implique près de 120 scientifiques, s’appuiera sur une stratégie d’observations ambitieuse entre 200 et 1000 mètres de profondeur, complétée par des approches innovantes en biologie moléculaire et en modélisation. Apero bénéficie du soutien de l’ANR.

Le stockage du carbone dans les océans joue un rôle essentiel dans la régulation du climat, mais ce phénomène est encore mal compris. On sait néanmoins qu’il est rendu possible par la « pompe biologique de carbone » : à la surface de l’océan, le dioxyde de carbone est absorbé par le phytoplancton qui intègre le carbone à la matière vivante. Celle-ci se trouve sous forme de particules qui s’enfoncent vers le fond des océans où elles sont stockées pendant des centaines d’années. Près de 10,2 gigatonnes de carbone sont exportées chaque année de la surface en dessous de 200 mètres de profondeur. Sans ce mécanisme, la teneur de carbone atmosphérique de la planète durant la période pré-industrielle aurait été supérieure d’environ 40 %.

La campagne océanographique Apero1 , co-dirigée par des chercheurs CNRS du Laboratoire des sciences de l’environnement marin (CNRS/ Université de Bretagne occidentale/ IRD/Ifremer), de l’Institut méditerranéen d’océanologie (CNRS/Aix-Marseille Université/IRD/ Université de Toulon), et du Laboratoire d’océanographie de Villefranche (CNRS/Sorbonne Université), permettra aux scientifiques d’étudier finement les dynamiques, les processus et les acteurs impliqués dans la pompe biologique du carbone. Du 2 juin au 17 juillet 2023, 65 des 120 scientifiques impliqués dans le projet partiront ainsi au large de l’Atlantique Nord-Est2  à bord de deux navires de la Flotte océanographique française, le Thalassa et le Pourquoi pas ?.

Une grande variété d’instruments sera employée pour effectuer des observations et des prélèvements entre 200 à 1000 mètres de profondeur. Les données obtenues alimenteront la construction d’une base de données exhaustive et seront couplées à des techniques de biologie moléculaire innovantes. Elles permettront de caractériser et de quantifier le carbone contenu dans les particules qui chutent, d’identifier les espèces marines et les fonctions biologiques impliquées dans le mécanisme étudié et de modéliser précisément les flux de carbone associés à leurs déplacements, leur consommation et leurs rejets de carbone.

À terme, une meilleure compréhension de la pompe biologique de carbone devrait permettre d’identifier les conséquences du changement climatique sur la capacité de l’océan à absorber le carbone.

Suivez Apero via le site de la mission et son compte Twitter.

Ce navire de la flotte océanographique opérée par l’Ifremer est utilisé lors de campagnes dans tous les domaines des sciences de l’environnement. Cette image a été réalisée durant la campagne d’installation de plusieurs instruments scientifiques sur le site de l’observatoire sous-marin EMSO-LO, à 2 500 m de profondeur au large de Toulon : un sismographe, un spectromètre gamma, une biocaméra, le BathyReef (un récif artificiel bio-inspiré) et le robot BathyBot. Ce rover sous-marin benthique suivra sur plusieurs années l’environnement, la biodiversité et les potentiels impacts du changement climatique dans les grands fonds. Une première européenne, il est installé en permanence et piloté à distance via Internet. Les données récoltées viendront compléter les prélèvements ponctuels réalisés lors de campagnes océanographiques pour mieux comprendre les variations saisonnières et éventuellement observer des phénomènes imprévisibles.
Crédit : Cyril Frésillon / CNRS Images
Diagramme du réseau trophique illustrant les trois voies d’export de la pompe biologique, leurs processus de régulation et les échelles de temps pour la séquestration du carbone. (a) Le réseau trophique de la zone euphotique éclairée de surface et les nombreux processus écologiques et biogéochimiques qui régissent sa relation avec les pompes gravitationnelle (chute des particules et agrégats), migratrice (mouvement vertical journalier du zooplancton sur quelques centaines de mètres) et de mélange physique qui transportent le carbone organique vers l’océan de subsurface et profond. (b) Sous la zone euphotique (zone mésopélagique), entre 200 et 1000 mètres de profondeur, le carbone organique est reminéralisé (oxydé) en DIC et CO2 par l’intermédiaire des processus du réseau trophique (bactéries, zooplancton). Les profondeurs auxquelles ce carbone organique est transporté déterminent l’échelle de temps de sa séquestration et de son isolement de l’atmosphère. Abréviations : DIC, carbone inorganique dissous ; DOC, carbone organique dissous ; POC, carbone organique particulaire. © Siegel et al., Quantifying the ocean’s biological pump and its carbon cycle impacts on global scales, Ann. Rev Mar. Res., 2022.

 
 

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