• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
  • Annuaire
  • Webmail
  • Intranet
  • Portail numérique
  • Service pour le Respect et l’Égalité
Ressources – OSU Institut Pytheas

Ressources - OSU Institut Pytheas

Ressources

  • Actualité
  • Agenda
  • Ressources
  • Emplois / stages
  • Retour

Univers

Une approche concertée pour l’accès durable aux infrastructures de recherche européennes

8 octobre 2025 by osuadmin

Le rapport stratégique préparé conjointement par ATMO-ACCESS – NEP et ORP est le résultat d’un processus de consultation et de collaboration approfondi entre les trois projets pilotes financés dans le cadre de l’appel à projets H2020 INFRAIA-03-2020 – Pilot for a new model of Integrating Activities, lancés en 2021 et prévus pour se terminer en 2025. Avec des budgets respectifs d’environ 15 millions d’euros, ATMO-ACCESS, dédié aux sciences de l’atmosphère, et ORP, centré sur l’astronomie et l’astrophysique, sont des projets d’envergure tous deux coordonnés par le CNRS, soulignant son rôle de leader dans l’élaboration des infrastructures de recherche européennes. Le rapport détaille sept recommandations sur les modèles, les mécanismes et les meilleures pratiques les plus appropriés pour établir des conditions optimales pour la mise en œuvre de programmes d’accès pour les IR distribuées.

Ce rapport stratégique a été présenté par les trois projets pilotes aux représentants de la Commission Européenne (DG Recherche et Innovation) et de l’Agence exécutive pour la recherche, en présence notamment des représentants du CNRS, le 10 septembre 2025 à Bruxelles. La présentation a été suivie d’échanges particulièrement riches sur les défis rencontrés et les recommandations émergentes des trois projets pilotes; des contributions précieuses aux réflexions sur les futurs appels dans le cadre du prochain programme-cadre Horizon Europe.

Classé sous :Atmosphère, Océan, Univers Balisé avec :Brève

Fête de la science 2025

2 octobre 2025 by osuadmin

Au programme Marseillais…

  • Vendredi 3 octobre 2025 – Grand public – IMVT – Institut méditerranéen de la ville et des territoires, Marseille – de 18h à 23h. Retrouvez le Laboratoire Population Environnement et Développement (LPED) et l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie (IMBE) lors de l’évènement Recherches dans la ville, un événement insolite organisé par Aix Marseille Université pour découvrir la recherche avec celles et ceux qui la font. 
  • Vendredi 3 octobre 2025 – Grand public – Observatoire historique de Marseille, entrée : allée Jean-Louis Pons, 13004 – de 20h30 à 22h. Conférence Les trous noirs, par Jean-Pierre Luminet, directeur de recherche émérite CNRS au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM), spécialiste des trous noirs et de la cosmologie, auteur et conférencier. Séance de dédicace avec la librairie Quartier Libre.
  • Lundi 6 octobre 2025 – Grand public – Mucem – de 19h à 21h. Conférence Ces nouveaux mondes du cosmos qui pourraient abriter la vie, par Didier Queloz, Astrophysicien – Prix Nobel de Physique 2019, Professeur de physique à l’Université de Cambridge et à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich. Une conférence proposée par l’Observatoire de Haute-Provence (OHP) dans le cadre de l’exposition Lire le ciel.
  • Mardi 7 octobre 2025 – Scolaire et étudiants – Bibliothèque Universitaire de Saint-Jérôme, 13013 Marseille – de 10h à 16h. Fête de la science à la BU Saint-Jérôme : Le LAM présentera tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’Univers : les planètes, exoplanètes, comètes, mais aussi les étoiles, galaxies, la cosmologie et la mission spatiale Euclid ! Deux séances scolaires : de 10 à 12h puis de 14 à 16h; et, pour tous : création d’un modèle de comète à 13h.
  • Mercredi 8 octobre 2025 – Grand public – Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM) – de 14h à 15h30. Les visites insolites du CNRS : Comment percer les mystères de l’univers ?
  • Vendredi 10 octobre 2025 – Scolaires – Samedi 11 et dimanche 12 octobre 2025 – Grand public – village des sciences de Marseille espace Puget – de 9h à 17h. Le LAM propose des animations pour découvrir l’astronomie, du système solaire à la cosmologie.
  • Vendredi 10 octobre 2025 – Scolaires – Samedi 11 et dimanche 12 octobre 2025 – Grand public – village des sciences de Marseille place Bargemon – de 10h à 18h. Atelier Nous v’EAU : tous les chemins mènent à l’océan. De la montagne à la mer… Une animation à tiroirs pour tout savoir sur la gestion multi-usage de la ressource en eau et les enjeux de la continuité écologique à l’échelle d’un bassin versant.
  • Vendredi 10 octobre 2025 – Scolaires – Samedi 11 et dimanche 12 octobre 2025 – Grand public – village des sciences de Marseille place Bargemon – de 10h à 18h. Formation à l’observation de la flore via les sciences participatives. Découvrez une nouvelle manière d’observer la nature tout en aidant les scientifiques à lutter contre le réchauffement climatique avec les chercheurs de l’IMBE !
  • Vendredi 10 octobre 2025 – Grand public – Observatoire historique de Marseille, entrée : allée Jean-Louis Pons, 13004 – de 20h30 à 22h. Conférence Filaments interstellaires et Intelligence Artificielle : vers une Intelligence Augmentée, par Annie Zavagno, professeure à Aix Marseille Université (AMU), spécialiste de la formation des étoiles au LAM.
  • Samedi 11 et dimanche 12 octobre 2025 – Grand public – village des sciences de Marseille place Bargemon – de 10h à 18h. Venez découvrir notre module issu de l’exposition Coup de pousse ! et des jeux pédagogiques, sur le thème de La nature en ville en présence de Valérie Berthaudière-Montès, Maître de Conférences en Ecologie végétale AMU au LPED. Exposition, atelier, jeux vidéo et jeu de plateau sur les trames vertes et bleues vous attendent pour poser un nouveau regard sur la biodiversité urbaine.
  • Mercredi 15 octobre 2025 – Grand public et centres aérés – théatre Sainte Marguerite, 13009 Marseille – de 10h à 16h30. Journée sciences organisée par la Mairie 9/10 de Marseille auquel le LAM participe.

 

Et au-delà…

  • Vendredi 3 octobre 2025 – Scolaires – Saint-Michel l’Observatoire – de 9h à 16h. Le village des sciences accueille les élèves autour de 4 thématiques : l’intelligence humaine, l’intelligence du vivant, l’intelligence collective et l’intelligence artificielle.
  • Vendredi 3 et samedi 4 octobre 2025 – Grand public – Médiathèque de Cadolive – Vend. : de 15h à 18h / Sam. : de 9h à 12h. Participez à un atelier sur les microfossiles pour reconstituer l’histoire du climat sur notre planète avec le Centre de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement (CEREGE).
  • Samedi 4 octobre 2025 – Grand public – Notre Dame du Château, Allauch – de 19h30 à 23h. Observation du ciel nocturne avec le LAM.
  • Samedi 4 octobre 2025 – Grand public – Médiathèque de La Roque d’Anthéron – de 14h à 18h. Explorez les sciences autrement à travers 4 ateliers et 1 conférence avec le CEREGE.
  • Samedi 4 octobre 2025 – Grand public – Saint-Michel l’Observatoire – de 10h à 18h. Le Centre d’astronomie vous accueille pour vivre le plaisir de la découverte scientifique. L’OHP est partenaire de cet évènement.
  • Samedi 4 octobre 2025 – Grand public – Espace Bonne Fontaine, Forcalquier – de 20h30 à 22h. Conférence 2025 – Extraordinaires planètes extrasolaires, par Guillaume Hébrard – Directeur de recherche au CNRS, à l’Institut d’astrophysique de Paris et à l’OHP – OSU Pythéas. Réservations et inscriptions !
  • Mercredi 8 octobre 2025 – Grand public – Espace Bonne Fontaine, Forcalquier – de 18h à 20h. Conférence 2025 D’autres Mondes dans le cosmos ? par Michel Mayor, Prix Nobel de Physique 2019 – Professeur à l’Université de Genève, Suisse. Réservations et inscriptions !
  • Mercredi 8 octobre 2025 – Grand public – Bibliothèque Arthur Rimbaud, 75004 Paris – 19h. Conférence A la découverte des trous noirs et des corps célestes insolites, par Jean-Pierre Luminet, directeur de recherche émérite CNRS au LAM, spécialiste des trous noirs et de la cosmologie, auteur et conférencier.
  • Jeudi 9 octobre 2025 – Scolaires – Technopôle de l’Arbois-Méditerranée (Aix-en-Provence). Une journée organisée par le CEREGE pour plus de 500 élèves primaires attendus sur une quarantaine d’ateliers et 2 conférences organisés par le laboratoire.
  • Vendredi 10 octobre 2025 – Scolaires – Musée de la Paléontologie (Marseille). Participez à un atelier/visite autour des fossiles conservés au musée.

Classé sous :Biodiversité, Climat, Écologie, Environnement, Interactions Homme-Milieu, Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Caractérisation complète de l’astéroïde 2023 CX1 : un cas d’étude inédit pour la défense planétaire

18 septembre 2025 by osuadmin

Découvert le 12 février 2023, à peine sept heures avant son entrée dans l’atmosphère, 2023 CX1 a percuté la Terre au-dessus de la Normandie le 13 février à 02:59 UTC. Presque sphérique, il mesurait un peu moins d’un mètre de diamètre pour une masse d’environ 650 kg. Il s’est désintégré brutalement à 28 km d’altitude, libérant 98 % de son énergie cinétique en une fraction de seconde — un comportement exceptionnel pour un objet de cette taille. Cette explosion a dispersé plus d’une centaine de fragments en Normandie. La météorite, baptisée Saint-Pierre-le-Viger (SPLV), est la seule chondrite ordinaire jamais étudiée à la fois depuis l’espace et en laboratoire. 

Une mobilisation scientifique sans précédent 

Plus de 100 chercheurs et citoyens répartis en Europe, Amérique, Afrique et Australie ont uni leurs efforts pour étudier chaque aspect de cette chute exceptionnelle : découverte télescopique, suivi orbital, observations dans l’atmosphère en optique, infrason et par ondes sismiques, et analyses géochimiques en laboratoire. Cette alliance unique entre science professionnelle et citoyenne démontre la puissance de la coopération internationale face à des événements célestes rares et d’une importance cruciale.

Résultats scientifiques clés

  • Une prédiction record – 2023 CX1 n’est que le 7ᵉ astéroïde détecté avant impact. Grâce à une stratégie d’observation inédite, l’ESA et la NASA ont calculé l’heure et le lieu de la chute avec une précision jamais atteinte.
  • Une première mondiale – Le réseau FRIPON/Vigie-Ciel a mobilisé le public pour filmer la rentrée atmosphérique de l’astéroïde, aboutissant à la première observation “ciblée” d’un météore de l’histoire. Il a aussi permis de retrouver rapidement les météorites au sol grâce à une mobilisation citoyenne exceptionnelle.
  • Un astéroïde “ordinaire”… mais unique – C’est le seul impacteur imminent identifié comme une chondrite ordinaire de type L, la catégorie la plus représentée parmi les météorites terrestres.
  • Une orbite d’une précision inégalée – L’écart entre la trajectoire prédite et observée dans l’atmosphère était inférieur à 20 m, faisant de SPLV la météorite dont l’orbite est la plus précisément mesurée à ce jour.
  • Une origine retracée – Les analyses montrent que 2023 CX1 s’est formé dans la ceinture principale interne – entre Mars et Jupiter – et s’est détaché de son corps parent il y a environ 30 millions d’années.  Son orbite est cohérente avec une origine dans la famille de l’astéroïde Massalia.
  • Une fragmentation atypique – Résistant à des pressions dynamiques élevées (4 MPa), l’astéroïde s’est désintégré brutalement autour de 28 km d’altitude en produisant une onde de choc sphérique et concentrée.
  • Un risque accru – Les simulations hydrodynamiques montrent que ce type de fragmentation pourrait causer au sol des dégâts supérieurs à ceux d’une désintégration progressive, comme celle de l’événement de Chelyabinsk en 2013. 

Enjeux pour la défense planétaire 

Cette étude souligne l’importance d’intégrer la caractérisation spectrale, structurelle et dynamique des objets détectés avant impact dans les protocoles de défense planétaire. Les astéroïdes associés aux chondrites de type L, issus de la ceinture principale interne, pourraient nécessiter des mesures d’alerte renforcées et des plans d’évacuation adaptés en cas de menace. 

Citation

« Nous avons confirmé l’existence d’une nouvelle population d’astéroïdes liés aux chondrites de type L, capables de se fragmenter brutalement dans l’atmosphère et de libérer presque toute leur énergie d’un seul coup. Ce type d’astéroïde doit être pris en compte dans les stratégies de défense planétaire, car il représente un risque accru pour les zones habitées », explique Auriane Egal, astrophysicienne au Planétarium de Montréal – Espace pour la Vie et membre du réseau FRIPON/Vigie-Ciel. 

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Identification de la zone de formation des chondrites carbonées

8 septembre 2025 by osuadmin

Principaux résultats

  • Les météorites CM et CI proviennent de régions différentes du Système solaire externe.
  • Elles ont été implantées dans la ceinture d’astéroïdes à des moments distincts : lors de la formation de Saturne (CM) et plus tard lors de la formation et migration d’Uranus et de Neptune (CI).
  • Cette différence de chronologie explique leurs compositions et distributions contrastées.
    Les astéroïdes de type CM ont probablement apporté une grande partie de l’eau terrestre.

Des astronomes ont mis en évidence de nouveaux indices sur le berceau des matériaux les plus anciens et les plus primitifs du Système solaire. Une étude publiée dans Nature Astronomy par Sarah E. Anderson et Pierre Vernazza (Aix-Marseille Université, CNRS, CNES, Institut Origines) et Miroslav Brož (Université Charles, Prague) montre que deux grandes familles de météorites carbonées — les chondrites CM et CI — proviennent d’astéroïdes implantés dans la ceinture principale à des époques différentes et depuis des régions distinctes du Système solaire.
 
Les résultats révèlent que les astéroïdes de type CM, riches en chondres (petits cristaux sphériques formés par un refroidissement rapide), sont issus de la région de formation de Saturne (~10 unités astronomiques du Soleil). Ils ont été implantés précocement dans la ceinture d’astéroïdes, environ 3 à 4 millions d’années après la naissance du Soleil, freinés et capturés grâce au gaz abondant du disque protoplanétaire.
 
À l’inverse, les astéroïdes de type CI, pauvres en chondres et chimiquement plus proches des comètes, sont arrivés plus tard — 4 à 5 millions d’années après la naissance du Soleil. Formés au-delà d’Uranus et de Neptune (>20 unités astronomiques), ils ont été projetés vers l’intérieur par la migration de ces planètes géantes, à une époque où le gaz du disque s’était déjà largement dissipé.
 
« Le processus d’implantation est complexe », explique Sarah Anderson, autrice principale de l’étude. « Le gaz du jeune Système solaire agissait comme une atmosphère, ralentissant certains corps et leur permettant d’être piégés dans la ceinture d’astéroïdes. D’autres n’ont pu arriver qu’après la dissipation du gaz, sous l’effet de la migration des planètes géantes. C’est ainsi que nous expliquons les distributions très différentes des météorites CM et CI observées aujourd’hui. »
 
Cette découverte offre une nouvelle manière de lire la ceinture d’astéroïdes : comme une « machine à remonter le temps » conservant des instantanés de l’évolution du Système solaire.
« Grâce aux compositions et aux localisations de ces météorites, nous pouvons désormais reconstituer la structure du disque protoplanétaire originel », ajoute Pierre Vernazza, co-auteur de l’étude. « Nos résultats suggèrent également que les astéroïdes de type CM ont été une source majeure de l’eau terrestre. »
 
L’apport d’eau est une question clé et interdisciplinaire, car il conditionne l’émergence et l’évolution de la vie. L’océan terrestre ne représente qu’environ 0,02 % de la masse de notre planète, ce qui implique que la Terre s’est formée à partir de matériaux majoritairement secs et a ensuite reçu un apport d’eau exogène. Cette étude renforce l’hypothèse selon laquelle les astéroïdes carbonés ont joué ce rôle de manière particulièrement efficace.

Séquence d'événements ayant conduit les différents petits corps dans la ceinture d'astéroïdes. Tout d'abord, la formation de Saturne disperse les CM vers l'intérieur ; puis, des millions d'années plus tard, la formation des géantes glacées disperse les CI plus éloignés dans la ceinture d'astéroïdes.
Séquence d’événements ayant conduit les différents petits corps dans la ceinture d’astéroïdes. Tout d’abord, la formation de Saturne disperse les CM vers l’intérieur ; puis, des millions d’années plus tard, la formation des géantes glacées disperse les CI plus éloignés dans la ceinture d’astéroïdes.

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Juno identifie l’empreinte aurorale manquante de la lune Callisto sur les pôles de Jupiter

4 septembre 2025 by osuadmin

Parmi les intenses émissions aurorales  présentes sur  les  pôles de  Jupiter,  certaines résultent  de  l’interaction entre  les  lunes  Galiléennes  – Io,  Europe,  Ganymède et  Callisto  – et  l’environnement  de particules  chargées  autour de  Jupiter.  Ces émissions induites  par  les lunes,  observées  à la  fois  dans les  longueurs  d’ondes  ultraviolettes,  visibles,  infrarouges et  radios  et sans  équivalent  sur Terre, sont appelées empreintes aurorales. 

 Grâce au  télescope  spatial  Hubble, les  empreintes  aurorales ultraviolettes  de  trois des  quatre  lunes Galiléennes  –  Io,  Europe et  Ganymède  – ont  été  clairement identifiées  et  étudiées depuis  le  début des  années 2000 .  Depuis Juillet 2016 ,  la  mission  Juno en  orbite  autour de  Jupiter  permet de  poser  un nouveau  diagnostic  sur les  propriétés  de ces  empreintes  aurorales  et les  mécanismes  physiques à  leur  origine grâce  à  des observations  répétées  acquises lors  de  survols rapprochés  des  régions  aurorales de  Jupiter.  Malgré  cela, aucune  détection  claire de  l’empreinte  aurorale  de Callisto,  la  quatrième lune  Galiléenne  la plus  distante  de Jupiter,  n’avait  été rapportée.  Une  telle détection  est  en effet  rendue  complexe par  sa  faible brillance  attendue,  mais aussi  à  cause de  sa  proximité avec  d’autres  émissions aurorales  de  Jupiter, bien  plus  intenses. 

L’empreinte  aurorale ultraviolette  de  Callisto révélée par l’instrument  UVS 
Une  étude récemment  publiée  dans la  revue  Nature  Communications,  menée par  une  équipe de  scientifiques  français (voir encadré),  montre  cependant qu’il  existe  des opportunités  d’identifier  l’empreinte  aurorale ultraviolette  de  la lune  Callisto.  En utilisant  les  observations de  l’instrument  UVS  (UltraViolet Spectrometer)  à  bord de  la  mission spatiale  Juno  de la  NASA,  ils ont  ainsi  montré qu’en  Septembre  2019, les  émissions  aurorales  principales de  Jupiter  ont été  significativement  déplacées de  leur  position habituelle  sur  les pôles  de  Jupiter. Ce décalage  résulte  d’une expansion  globale  de la  magnétosphère  de  Jupiter à  la  suite d’un  changement  des propriétés  du  vent  solaire, ce  flux  permanent de  particules  provenant du  Soleil  se propageant  dans  le milieu  interplanétaire  et interagissant  avec  les objets  du  Système solaire.  En  conséquence, l’empreinte  aurorale  ultraviolette de  Callisto,  habituellement  masquée par  ces  intenses émissions  aurorales,  se révèle.  Pour  la première  fois,  les  empreintes aurorales  des  quatre lunes galiléennes sont observéessimultanément sur le pôle nord de Jupiter. 

 Les mesures  réalisées  par Juno  conjointement  aux observations  ultraviolettes,  notamment celles  d’électrons,  obtenues grâce  à  l’instrument JADE  (Jupiter  Auroral  Distributions Experiment)  auquel  l’IRAP a  contribué,  et d’ondes,  montrent  que les  empreintes  aurorales des  quatre  lunes  Galiléennes  sont générées  par  des mécanismes  physiques  similaires. En  confirmant  l’existence de  l’empreinte  aurorale de  Callisto  avec un  niveau  de détail  sans  précédent, cette  étude  complète ainsi notre compréhension des couplages lunes-planètedans le système de Jupiter. 

Juno-UVS observe le portrait de famille complet des empreintes aurorales des lunes Galiléennes
Juno-UVS observe le portrait de famille complet des empreintes aurorales des lunes Galiléennes, signatures du couplage électromagnétique entre les lunes et Jupiter, lors de sa 22e orbite autour de la planète géante(12/09/2022). © NASA/JPL-Caltech/MSSS/SwRI/Gill/ Jónsson/Perry/Hue/Rabia

Classé sous :Univers Balisé avec :Résultat scientifique

COSMOS2025 : le plus grand catalogue de galaxies de JWST

14 juillet 2025 by osuadmin

La collaboration COSMOS cherche à comprendre les liens entre la formation des galaxies et les structures à grande échelle de l’Univers. Des équipes de recherche françaises (voir encadré) participent activement à ce projet depuis ses débuts. Des mesures pionnières de la distribution de la matière noire, réalisées en 2004 à partir d’observations du télescope spatial Hubble, ont servi de référence pour les missions spatiales suivantes. Depuis lors, le champ COSMOS s’est progressivement enrichi de données toujours plus profondes provenant de télescopes couvrant l’ensemble du spectre électromagnétique, faisant de ce champ une référence incontournable en astronomie extragalactique. 

En 2022, l’équipe COSMOS a obtenu un programme exceptionnel de 250 heures d’observation avec le JWST pour cartographier le champ COSMOS à l’aide de ses instruments NIRCam (caméra proche infrarouge) et MIRI (instrument moyen infrarouge). Le traitement de l’ensemble de ces données a été entièrement réalisé sur un cluster informatique spécialisé de l’Institut d’astrophysique de Paris. Le catalogue COSMOS2025 issu de ces observations fournit des informations exceptionnellement détaillées pour chaque galaxie concernant leur forme, leur distance et leur masse stellaire. Ces données sont uniques pour comprendre à quel rythme les galaxies créent de nouvelles étoiles ainsi que l’évolution de leur morphologie avec l’âge de l’Univers en fonction de leur position dans la toile cosmique. Ces nouvelles observations confirment l’abondance surprenante de galaxies massives dans l’Univers jeune déjà révélée par des sondages couvrant une surface bien plus réduite.

Un visualiseur interactif permet désormais à chacun d’explorer ces données COSMOS et de les analyser. L’échange libre de données via internet a révolutionné l’astronomie moderne. La science ouverte est au cœur du projet COSMOS : chacun peut accéder aux données et rejoindre la collaboration. Pour l’équipe, la mission ne se limite pas à comprendre l’Univers, mais consiste aussi à mettre à disposition de la communauté scientifique internationale des données ouvertes et librement accessibles.

En France, la collaboration COSMOS bénéficie d’un soutien important du Centre national d’études spatiales (Cnes), du CNRS, de l’ANR ainsi que de la Région Île-de-France.

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

  • « Aller à la page précédente
  • Page 1
  • Page 2
  • Page 3
  • Page 4
  • Pages provisoires omises …
  • Page 27
  • Aller à la page suivante »

Barre latérale principale

Articles récents

  • Des mesures interférométriques inédites pour comprendre la formation de β Pictoris b
  • Prix départemental pour la recherche en Provence 2025
  • L’ESO signe l’accord pour l’instrument MOSAIC sur l’ELT
  • Les Hackathons des Calanques
  • Première observation de la stratification moléculaire dans le disque « Flying Saucer »

Commentaires récents

Aucun commentaire à afficher.

Archives

  • décembre 2025
  • novembre 2025
  • octobre 2025
  • septembre 2025
  • juillet 2025
  • juin 2025
  • mai 2025
  • avril 2025
  • mars 2025
  • février 2025
  • janvier 2025
  • décembre 2024
  • novembre 2024
  • octobre 2024
  • septembre 2024
  • août 2024
  • juillet 2024
  • juin 2024
  • mai 2024
  • avril 2024
  • mars 2024
  • février 2024
  • janvier 2024
  • décembre 2023
  • novembre 2023
  • octobre 2023
  • septembre 2023
  • août 2023
  • juillet 2023
  • juin 2023
  • mai 2023
  • avril 2023
  • mars 2023
  • février 2023
  • décembre 2022
  • novembre 2022
  • octobre 2022
  • septembre 2022
  • août 2022
  • juillet 2022
  • juin 2022
  • avril 2022
  • mars 2022
  • février 2022
  • janvier 2022
  • décembre 2021
  • novembre 2021
  • octobre 2021
  • septembre 2021
  • juillet 2021
  • mai 2021
  • avril 2021
  • mars 2021
  • février 2021
  • janvier 2021
  • juin 2020
  • avril 2020
  • mars 2020
  • juillet 2018
  • juin 2018
  • mai 2018
  • mars 2018
  • décembre 2017
  • novembre 2017
  • octobre 2017
  • septembre 2017
  • juillet 2017
  • juin 2017
  • mai 2017
  • avril 2017
  • mars 2017
  • janvier 2017
  • décembre 2016
  • novembre 2016
  • octobre 2016
  • septembre 2016
  • août 2016
  • juillet 2016
  • juin 2016
  • mai 2016
  • avril 2016
  • mars 2016
  • janvier 2016
  • novembre 2015
  • octobre 2015
  • septembre 2015
  • août 2015
  • juillet 2015
  • juin 2015
  • avril 2015
  • mars 2015
  • février 2015
  • janvier 2015
  • novembre 2014
  • septembre 2014
  • juillet 2014
  • juin 2014
  • mai 2014
  • mars 2014
  • février 2014
  • janvier 2014
  • décembre 2013
  • novembre 2013
  • septembre 2013
  • août 2013
  • juillet 2013
  • juin 2013
  • avril 2013
  • mars 2013
  • septembre 2012
  • juillet 2012
  • juin 2012
  • mars 2012
  • décembre 2011
  • juillet 2011
  • janvier 2011

Catégories

  • Atmosphère
  • Biodiversité
  • Biologie
  • Chimie
  • Climat
  • Écologie
  • Environnement
  • Ingénierie
  • Interactions Homme-Milieu
  • Non classé
  • Océan
  • Paléontologie
  • Santé
  • Surface continentale
  • Terre
  • Univers
loader

Siège de l’OSU Institut Pythéas

OSU Institut Pythéas c/o CEREGE Europôle Méditerranée Site de l’Arbois 13545 AIX EN PROVENCE CEDEX 4

Campus de rattachement administratif principal

OSU Institut Pythéas Campus de Luminy OCEANOMED Bâtiment 26M 163 avenue de Luminy - Case 901 13009 MARSEILLE
Tél. 04.86.09.05.00

Renseignements

Pour toute demande ecrivez au secrétariat de l’OSU Institut Pythéas.

Nous suivre

Nos tutelles :
  • Logo tutelle
  • Logo tutelle
  • Logo tutelle
  • Logo tutelle

Copyright © 2025 · OSU Pytheas - News sur Genesis Framework · WordPress · Se connecter