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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Des aurores partout en France, c’était dans la nuit du 10 mai

18 juin 2024 by osuadmin

Dans la nuit du 10 au 11 mai 2024, les observateurs du ciel nocturne ont été les heureux spectateurs d’un spectacle exceptionnel : des aurores boréales intenses ont illuminé tout le territoire français (Figure 1), une première depuis près de 20 ans. Cet orage auroral, qui a duré près de 20h, a pu ensuite être admiré par le public nord-américain.

Au-delà d’un spectacle poétique, les aurores sont la partie visible d’une chaîne processus physiques fascinants, qui se déploient ailleurs dans le système solaire et au-delà, dont la compréhension mobilise une large communauté de chercheurs, mais qui fait aussi souvent l’objet de simplifications réductrices et de confusions, notamment dans la presse.

Figure 1 : Images des aurores observées dans la nuit du 10 au 11 mai 2024 en Touraine (gauche, crédits : N. Biver) ou au Mont Ventoux (droite : crédits : K en B photography).
Figure 1 : Images des aurores observées dans la nuit du 10 au 11 mai 2024 en Touraine (gauche, crédits : N. Biver) ou au Mont Ventoux (droite : crédits : K en B photography).

De la lumière dans la haute atmosphère

Les aurores polaires, boréales au nord et australes au sud, sont des émissions lumineuses qui se produisent dans la haute atmosphère entre 80 km et plusieurs centaines de km d’altitude au voisinage des pôles magnétiques, auxquels renvoie l’adjectif « polaire ». Vues depuis l’espace, elles se concentrent le long de deux ovales de haute latitude connectés magnétiquement, dont la position moyenne est située entre 60° et 70°. Les aurores sont produites par l’afflux vers la Terre de particules énergétiques chargées électriquement, autrement dit des électrons et des ions, qui peuplent la cavité magnétique qui l’entoure et que l’on nomme la magnétosphère (schématisée à la Figure 2). Quand ces particules chutent dans l’atmosphère – plus elles ont d’énergie, plus elles pénètrent bas – elles transfèrent une partie de leur énergie cinétique aux atomes et aux molécules locales qui la réémettent sous forme de lumière. Les couleurs observées dans le domaine visible et leur altitude sont ainsi caractéristiques de la composition chimique de notre atmosphère : les émissions verte et rouge sont produites par l’oxygène atomique à basse et haute altitude, les émissions rouge et bleu/violet par l’azote moléculaire neutre ou ionisé plutôt à basse altitude (Table 1).

Table 1 : Principales raies et bandes des aurores visibles (repris de Mottez, 2017).
Table 1 : Principales raies et bandes des aurores visibles (repris de Mottez, 2017).
Figure 2 : Représentation d’artiste de la magnétosphère terrestre. Les lignes bleus schématisent les lignes de champ magnétique qui connectent les pôles magnétiques nord et sud.
Figure 2 : Représentation d’artiste de la magnétosphère terrestre. Les lignes bleus schématisent les lignes de champ magnétique qui connectent les pôles magnétiques nord et sud.

Un traceur de l’interaction soleil-terre

Intéressons-nous maintenant à l’origine des particules qui produisent les aurores, qui n’a été comprise qu’après l’avènement de l’ère spatiale. On peut souvent lire les aurores sont produites directement par les particules du vent solaire, ce n’est pas exact (voir cette compilation d’idées fausses sur les aurores de F. Mottez). Elles proviennent, on l’a dit, de la magnétosphère. Cette cavité est produite par l’interaction entre le champ magnétique terrestre et le vent solaire, ce flot magnétisé de particules chargées qui irrigue en permanent le système solaire. Comme illustré sur la Figure 2, elle est compressée côté jour, où elle s’étend à plus 10 rayons terrestres, et allongée côté nuit. La magnétosphère est alimentée en particules chargées par deux réservoirs : la plus modeste est la haute atmosphère ionisée terrestre (l’ionosphère), la plus importante est le vent solaire dans une circonstance particulière que l’on verra plus bas. Lors de leur circulation dans la magnétosphère, ces particules peuvent facilement acquérir suffisamment d’énergie pour atteindre l’atmosphère. Des aurores sont donc produites quasiment en permanence, mais leur faible intensité et/ou leur grande altitude les rend généralement peu aisées à observer depuis le sol. Néanmoins, l’activité aurorale s’intensifie périodiquement avec des arcs brillants et intenses lors d’épisodes qu’on appelle des « sous-orages » et dont le déclenchement dépend d’un ingrédient principal : l’orientation du champ magnétique solaire au niveau de la Terre.

Figure 3 : Un sous-orage auroral photographié par la sonde POLAR le 12 mars 2014. Les aurores, ici observées dans le domaine UV, s’intensifient du côté nuit (en haut à droite) de la magnétosphère. Crédits : NASA.
Figure 3 : Un sous-orage auroral photographié par la sonde POLAR le 12 mars 2014. Les aurores, ici observées dans le domaine UV, s’intensifient du côté nuit (en haut à droite) de la magnétosphère. Crédits : NASA.

La magnétosphère terrestre est étanche au vent solaire sauf lorsque son champ magnétique est orienté vers le sud. Lorsque cela se produit, une connexion magnétique s’établit et permet aux particules du vent solaire de pénétrer dans la magnétosphère. Ces particules sont transportées au-dessus des pôles et s’accumulent à l’équateur du côté nuit de la magnétosphère d’où elles sont accélérées par bouffées vers la Terre, produisant des aurores intenses du côté nuit qui s’étendent en latitude. Ce cycle de sous-orages décrit en quelques lignes est un phénomène physique complexe étudié par les chercheurs depuis plus d’un demi-siècle et dont la compréhension a été l’objectif de nombreuses sondes spatiales, dont les flottilles de sondes Themis et MMS sont les dernières en date. La figure 3 montre un exemple d’aurores lors du développement d’un sous-orage.

Figure 4 : Animation des aurores boréales (haut) et australes (bas) observées le 10 mai 2024 par les sondes DMSP. La transition entre un ovale fin vers +65° de latitude à un ovale intense, large et atteignant des latitudes <50° est spectaculaire. Crédits : JhuAPL, NOAA.
Figure 4 : Animation des aurores boréales (haut) et australes (bas) observées le 10 mai 2024 par les sondes DMSP. La transition entre un ovale fin vers +65° de latitude à un ovale intense, large et atteignant des latitudes <50° est spectaculaire. Crédits : JhuAPL, NOAA. https://ssusi.jhuapl.edu/gallery_AUR

Le vent solaire peut également, mais beaucoup plus occasionnellement, produire des aurores particulièrement intenses encore lorsqu’il compresse violemment la magnétosphère terrestre, on parle alors d’orage géomagnétique, qui induit des sous-orages et des aurores intenses descendant aux basses latitudes. C’est ce qui s’est passé lors de la journée du 10 mai, lors de laquelle la morphologie des aurores dans l’animation de la figure 4 a été photographiée par des sondes spatiales, et sur laquelle on voit bien des aurores brillantes descendre en deçà de 50° de latitude. Deux jours auparavant, le soleil avait émis une série de six éjections de masse coronale, des bulles de plasma denses et rapide qui ont fusionné pour atteindre la Terre à la mi-journée du 10 mai et provoquer un orage géomagnétique majeur (de classe G5), le plus intense depuis 2003.

Heureux qui comme Ulysse

Ces orages auroraux sont donc directement liés à l’activité solaire et les deux prochaines années, correspondant au prochain pic d’activité solaire, devraient fournir leur lot d’éruptions solaires majeures : autant d’occasions d’observer dans le ciel les manifestations de l’interaction du champ magnétique de notre planète avec le vent de plasma de notre étoile. Les amateurs peuvent suivre l’activité solaire et aurorale en temps réel à l’aide de sites internet dédiés tels que https://www.spaceweatherlive.com.

Mentionnons également que les émissions aurorales s’observent dans d’autres domaines de longueur d’onde (radio à X) sur Terre et plus généralement sur les planètes et étoiles magnétisées, dont elles permettent d’étudier la magnétosphère. Ces processus auroraux ont été analysés en détails sur les planètes géantes avec des sondes polaires telles que Cassini/Juno ou le télescope spatiale Hubble ou pour des étoiles lointaines avec des grands radiotélescopes au sol. Leur étude est un axe de recherche au LAM.

Un risque pour l’industrie

Une conséquence plus concrète des compressions de la magnétosphère sondées par exemple par l’observation des aurores est l’impact que l’activité solaire peut avoir pour les activités humaines. L’observation et la prédiction de l’activité solaire à la Terre a ainsi donné naissance à une discipline nommée météorologie de l’espace, définie ainsi par l’agence spatiale européenne « La météorologie de l’espace étudie les conditions environnementales dans la thermosphère, l’ionosphère, la magnétosphère terrestres causées par le Soleil et le vent solaire et qui peuvent affecter le fonctionnement et la fiabilité de systèmes ou services au sol ou dans l’espace, ou mettre en danger les biens ou la santé de l’homme ». Différents acteurs de la recherche française sont impliqués sur ces aspects, qui dépassent le cadre de cet article, comme l’organisation française pour la recherche applicative en météorologie de l’espace.

 

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Naviguez dans les données VESTIGE

18 juin 2024 by osuadmin

VESTIGE (a Virgo Environmental Survey Tracing Ionised Gas Emission) est un  « large program » du CFHT pour observer l’amas de la Vierge dans la bande r et  dans un filtre étroit Hα. Alessandro Boselli du LAM en est le PI.

VESTIGE a rendu publiques ses premières données. Cette première publication  contient les images JPG de toutes les galaxies détectées en Hα, accompagnées des images FITS pour les galaxies dont les données ont été validées dans une  publication. Ces données sont disponibles à cette adresse :  https://mission.lam.fr/vestige/data.html.

VESTIGE met aussi à disposition de la communauté une vue « all sky » de l’amas de la Vierge dans quatre versions :

  • L’image de la bande r : https://mission.lam.fr/vestige/data/HiPS/LAM_P_VESTIGE_r
  • L’image du filtre étroit Hα : https://mission.lam.fr/vestige/data/HiPS/LAM_P_VESTIGE_Halpha
  • L’image du flux net Hα calculé par le projet : https://mission.lam.fr/vestige/data/HiPS/LAM_P_VESTIGE_Halpha_net
  • Une image RGB combinant ces trois images (commencez par celle-là) : https://mission.lam.fr/vestige/data/HiPS/LAM_P_VESTIGE_RGB

Notez que vous pouvez entrer ces URLs dans la version bureau d’Aladin.

Classé sous :Univers Balisé avec :Brève

PRESSION HYPERBAR ! Demain, la nature en ville !?

11 juin 2024 by osuadmin

Résumé

Si la Nature était déjà au cœur des préoccupations de ceux qui voulaient transformer les villes au 19ème siècle à des fins esthétiques et hygiénistes, elle revient au cœur de nos débats dans les politiques actuelles d’atténuation et d’adaptation au réchauffement climatique global. La question qui se pose désormais est de savoir en quoi les changements globaux (changements climatiques et changements des modes d’occupation et d’utilisation des sols) affectent la question de la Nature en ville au 21ème siècle. Agissant en synergie, ces derniers ne peuvent être considérés indépendamment les uns des autres.
La création d’îlots de fraicheur et les espaces souhaités par les citadins posent de nouvelles problématiques associées au développement de la ville : santé environnementale, acceptation de la nature, contraintes et usages, règlementations, conservation de la biodiversité, gestion et aménagements, conception écologique… Or la nature en ville n’est pas qu’une question de nature et de solutions techniques: elle fait appel aux relations entre les individus, la société et la nature. Elle impose de penser les aménagements dans leur globalité et de travailler ensemble (services aménagements, espaces verts, planification , plan climat…). Si bien que construire une ville-nature impose d’avoir une vision intégrative et d’envisager autant de solutions qu’il existe de villes.

 

Intervenants

  • Valérie Bertaudière-Montès Maître de conférences, LPED, Aix-Marseille Université
  • Marie-Caroline Vallon Chef de projet Direction de la Transition Energétique et des Territoires, Région Sud
  • Gilles Zamo Concepteur paysagiste – Atelier MIRA

Classé sous :Environnement, Interactions Homme-Milieu Balisé avec :Communiqué de presse

Un navire antique sur les côtes Croates

11 juin 2024 by osuadmin

Une équipe interdisciplinaire de scientifiques (CEREGE, Centre Camille Jullian, Université de Lyon, Université de Ferrara, Croatian Conservation Institute) a analysé le lest découvert sur le navire romain antique naufragé « Ilovik-Paržine-1 », retrouvé en 2016 au large des côtes croates.

L’analyse des roches carbonatées du lest, menée par le CEREGE (F. Fournier, P. Léonide, L. Marié), a révélé que les roches provenaient très probablement de la région de Brindisi, située dans les Pouilles (Italie). Cette découverte a conduit les scientifiques à supposer que le navire avait été construit dans un chantier naval de cette ville antique ou de ses environs. Les résultats ont été publiés dans Journal of Archaeological Science: Reports.

En 2016, à environ 500 mètres de la côte de la petite île croate d’Ilovik, située en mer Adriatique, l’épave d’un navire antique, nommé « Ilovik-Paržine-1 », a été découverte. Entre 2018 et 2022, des archéologues sous-marins ont étudié le navire et ont déterminé qu’il mesurait initialement environ 21,5 mètres de long et 6,5 mètres de large, et qu’il transportait du bois et des amphores de vin. Grâce à des datations au radiocarbone et à l’analyse typologique de la céramique, les archéologues ont établi que le naufrage s’était produit entre 170 et 130/120 av. J.-C.

En 2021, les archéologues ont extrait un total de 854 roches, d’un diamètre allant de 1 à 40 centimètres, dont une partie a fait l’objet d’analyses sédimentologiques, pétrographiques, micropaléontologiques et géochimiques (composition isotopique du carbone, de l’oxygène et du strontium des carbonates). Les résultats ont montré que la quasi-totalité du lest est constituée de calcarénites quartzeuses, d’âge Pléistocène supérieur, déposées en milieu marin côtier. Une mission de terrain visant à analyser les formations marines du Pléistocène des côtes adriatiques et ioniennes de l’Italie a permis une comparaison directe avec les roches du lest.

La grande homogénéité des éléments du lest conduit à penser qu’il s’agit probablement d’un lest permanent, chargé lors de la construction du navire dans un chantier naval à Brindisi ou dans un port voisin. Une seconde hypothèse serait de considérer Brindisi, ou un port voisin, comme port d’attache permanent de ce navire, de sorte que le volume de lest était toujours ajusté à partir d’une seule source de pierre. Le lieu où le navire naufragé a été découvert indique qu’il se dirigeait probablement vers le nord, et que la destination finale de son voyage était peut-être l’une des villes situées dans le nord de l’Adriatique, comme par exemple Aquilée, une colonie romaine antique fondée vers 181 av. J.-C. et ayant une grande importance commerciale et stratégique.

Classé sous :Surface continentale Balisé avec :Communiqué de presse

L’ESO signe un accord de construction pour l’instrument ANDES sur l’ELT

6 juin 2024 by osuadmin

L’accord a été signé par Xavier Barcons, directeur général de l’ESO, et par Roberto Ragazzoni, président de l’Institut national italien d’astrophysique (INAF), l’institution qui dirige le consortium ANDES. Sergio Maffettone, consul général d’Italie à Munich, et Alessandro Marconi, chercheur principal d’ANDES à l’INAF, ainsi que d’autres représentants de l’ESO, de l’INAF, du consortium ANDES et du consulat d’Italie à Munich, ont également assisté à la cérémonie de signature. La signature a eu lieu au siège de l’ESO à Garching, en Allemagne.

Anciennement connu sous le nom de HIRES, ANDES est un puissant spectrographe, un instrument qui décompose la lumière en ses différentes longueurs d’onde afin que les astronomes puissent déterminer des propriétés importantes des objets astronomiques, telles que leur composition chimique. L’instrument aura une précision record dans les longueurs d’onde du visible et du proche infrarouge et, associé au système de miroirs de l’ELT (un miroir primaire géant de 39m de diamètre généré par l’association de 798 hexagones d’une largeur de 1,40 mètres chacun), il ouvrira la voie à des recherches couvrant de multiples domaines de l’astronomie.

« ANDES est un instrument doté d’un énorme potentiel de découvertes scientifiques révolutionnaires, qui peuvent profondément affecter notre perception de l’Univers, bien au-delà de la petite communauté des scientifiques », a déclaré M. Marconi. Céline Péroux, responsable scientifique de l’équipe de l’ESO chargée du suivi d’ANDES, ajoute que les cas scientifiques vont « de la détection potentielle de signatures de vie dans d’autres mondes et de l’identification de la toute première génération d’étoiles, à l’étude des variations des constantes fondamentales de la physique ».

ANDES effectuera des relevés détaillés de l’atmosphère des exoplanètes semblables à la Terre, ce qui permettra aux astronomes de rechercher des signes de vie à grande échelle. Il sera également en mesure d’analyser les éléments chimiques présents dans les objets lointains de l’Univers jeune, ce qui en fera probablement le premier instrument capable de détecter les signatures des étoiles de population III, les premières étoiles nées dans l’Univers. En outre, les astronomes pourront utiliser les données d’ANDES pour vérifier si les constantes fondamentales de la physique varient avec le temps et l’espace. Ses données complètes seront également utilisées pour mesurer directement l’accélération de l’expansion de l’Univers, l’un des mystères les plus pressants du cosmos.

L’ELT de l’ESO est actuellement en construction dans le désert d’Atacama, au nord du Chili. Lorsqu’il entrera en service à la fin de la décennie, l’ELT sera le plus grand observatoire du ciel au monde dans les longueurs d’onde visible au proche infra-rouge, marquant une nouvelle ère dans l’astronomie au sol.

ANDES est issu d’un consortium de 13 pays partenaires avec une quarantaine d’instituts. En France, sept laboratoires du CNRS sont impliqués dans le développement de l’instrument. Une équipe de chercheurs couvrant des domaines divers, des exoplanètes aux études de physique fondamentale, a une contribution importante dans l’équipe scientifique d’ANDES. En collaboration avec des chercheurs, des ingénieurs et techniciens sont responsables de construire une partie de l’unité de calibration, du module coronographe et sont impliqués dans plusieurs parties de la programmation logicielle de l’instrument. L’unité de calibration est indispensable à l’instrument pour obtenir des mesures vélocimétriques extrêmement précises nécessaires notamment pour la détection directe de l’accélération de l’expansion de l’Univers. Le module coronographique sera quant à lui particulièrement utilisé pour la caractérisation d’atmosphères d’exoplanètes en masquant le flux de l’étoile hôte.

Acteur majeur de la recherche fondamentale à l’échelle mondiale, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est le seul organisme français actif dans tous les domaines scientifiques. Sa position singulière de multi-spécialiste lui permet d’associer les différentes disciplines scientifiques pour éclairer et appréhender les défis du monde contemporain, en lien avec les acteurs publics et socio-économiques. Ensemble, les sciences se mettent au service d’un progrès durable qui bénéficie à toute la société.

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Lancement de la campagne océanographique franco-vietnamienne « PLUME »

29 mai 2024 by osuadmin

Plus d’une trentaine de scientifiques français et vietnamiens se relaieront au cours des cinq étapes et quatre escales de la campagne océanographique PLUME pour étudier les panaches fluviaux (les langues superficielles d’eaux turbides et peu salées entrant en mer à l’embouchure des fleuves et flottant sur des dizaines de kilomètres) et leur impact sur la qualité de l’eau et le fonctionnement de l’océan côtier. À bord de l’Antea, l’équipe mène des activités aussi diverses que la collecte d’eau, de sédiments, de microorganismes benthiques, de plancton, de larves de poissons, de microplastiques, la mesure de paramètres physiques, physico-chimiques et optiques, le suivi de bouées dérivantes et des mesures altimétriques, le tout à l’aide d’un arsenal d’instruments et d’équipements scientifiques de pointe. Les études vont de l’échelle microscopique à l’échelle macroscopique, de l’analyse des gènes (pour estimer la résistance aux antibiotiques) à la variabilité du niveau de la mer (pour mieux interpréter leurs mesures par satellite dans les eaux côtières).

Les principaux objectifs scientifiques de PLUME sont :

  • Évaluer la variabilité des processus hydro-sédimentaires estuariens et améliorer les connaissances sur les mécanismes et les processus agissant dans les zones de mélange ;
  • Étudier le transport, la dispersion et l’évolution des masses d’eau et de leur contenu en matières dissoutes et particulaires ;
  • Déterminer les concentrations, la distribution, les sources potentielles et les flux de divers matériaux naturels et anthropogéniques (y compris les nutriments, les métaux, le mercure, les contaminants émergents, le carbone noir, les microplastiques…) pendant le mélange des eaux douces avec les eaux de mer ;
  • Mesurer l’abondance, la productivité et la diversité des organismes planctoniques, principalement le bactério- et le phytoplancton, le long du gradient de salinité des rivières à l’océan côtier ;
  • Estimer l’effet des activités humaines sur les écosystèmes côtiers.

Plusieurs organismes ont directement contribué au financement de PLUME : l’IRD, la FOF-IFREMER avec la mise à disposition du navire et de son équipage Genavir, la VAST, le CNRS et Pure Ocean.

Les principaux laboratoires français impliqués sont : le LEGOS (Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiales, CNES/CNRS/IRD/Université Toulouse Paul Sabatier) , le MIO (Institut Méditerranée d’Océanologie, Aix-Marseille Univ/CNRS/IRD/Université de Toulon), l’IGE (Institut de Géosciences de l’Environnement, CNRS/INRAE/IRD/Université Grenoble Alpes), le LOG (Laboratoire d’Océanologie et de Géosciences, CNRS/Université de Lille / Université Littoral Côte d’Opale), le laboratoire MARBEC (Biodiversité Marine, Exploitation et Conservation, CNRS/Ifremer/IRD/Université de Montpellier) et la Division Technique de l’INSU (CNRS).

Les principaux instituts vietnamiens impliqués sont : IMER (Institute of Marine Environment and Resources), USTH (University of Sciences and Technology of Hanoi), ISTEE (Institute of Science and Technology for Energy and Environment), et CARE/HCMUT (Center of Asian Research on watEr/Ho Chi Minh City University of Technology).

Classé sous :Océan, Terre Balisé avec :Communiqué de presse

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