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Ressources – OSU Institut Pytheas

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Univers

L’origine de la plupart des météorites enfin révélée

16 octobre 2024 by osuadmin

Une équipe de recherche internationale a démontré que 70% de l’ensemble des chutes de météorites répertoriées sont issues de trois jeunes familles d’astéroïdes (Karin, Koronis et Massalia), nées de collisions qui se sont produites il y a 5.8, 7.5 et environ 40 millions d’années dans la ceinture principale d’astéroïdes. Plus particulièrement, la seule famille de Massalia a été identifiée comme la source de 37% des météorites répertoriées.

Alors que plus de 70 000 météorites sont répertoriées, seulement 6% d’entre elles pouvaient jusqu’alors être clairement identifiées grâce à leur composition (achondrites) comme provenant de la Lune, de Mars ou de Vesta, l’un des plus gros astéroïdes de la ceinture principale. L’origine des 94% autres météorites, majoritairement des chondrites ordinaires2 , restait jusqu’alors non-identifiée.

Pourquoi ces trois jeunes familles sont-elles les sources d’autant de météorites ? 
Cela s’explique par le cycle de vie des familles d’astéroïdes. En effet, les jeunes familles se caractérisent par une abondance de petits fragments résiduels des collisions. Cette surabondance favorise les risques de collisions entre les fragments et, couplée à leur grande mobilité, leurs sorties de la ceinture, potentiellement en direction de la Terre. Les familles d’astéroïdes issues de collisions plus anciennes sont au contraire des sources de météorites « taries ». Les petits fragments qui les composaient auparavant en abondance se sont naturellement érodés jusqu’à disparaître après quelques dizaines de millions d’années du fait des collisions successives et de leur évolution dynamique. Ainsi, Karin, Koronis et Massalia sont inévitablement vouées à cohabiter avec de nouvelles sources de météorites issue de collisions plus récentes et, à terme, à leur céder la place.

Une méthode pour retracer l’arbre généalogique des météorites et astéroïdes
Cette découverte historique a été permise grâce à un relevé télescopique de la composition de toutes les grandes familles d’astéroïdes dans la ceinture principale, combinée à des simulations numériques de pointe de l’évolution collisionnelle et dynamique de ces grandes familles. Cette approche a été étendue à l’ensemble des familles de météorites, révélant également les sources principales des chondrites carbonées et de certaines achondrites qui viennent s’ajouter à celles provenant de la Lune, de Mars ou de Vesta.
Dorénavant, avec ces travaux, c’est l’origine de plus de 90% des météorites qui est identifiée.
En outre, cette méthode a permis aux scientifiques de retracer l’origine des astéroïdes de taille kilométrique (taille qui menace la vie sur Terre). Ces objets sont la cible privilégiée de nombreuses missions spatiales (NEAR Shoemaker, Hayabusa1, Chang’E 2, Hayabusa2, OSIRIS-Rex, DART, Hera, etc.). En particulier, il apparait que les astéroïdes Ryugu et Bennu, récemment échantillonnés par les missions Hayabusa2 (de l’agence d’exploration aérospatiale japonaise ou JAXA) et OSIRIS-REx (de la NASA), et actuellement étudiés dans les laboratoires du monde entier, en France en particulier, proviennent du même astéroïde parent dont la famille de Polana est issue.

Néanmoins, l’origine des dix derniers pourcents de météorites répertoriées restent non-identifiée. Pour y remédier, l’équipe prévoit de poursuivre les recherches en se focalisant cette fois sur la caractérisation de l’ensemble des familles jeunes dont on sait que la naissance ne remonte pas à au-delà de 50 millions d’années.

Météorite El Médano 128, chondrite ordinaire (groupe L), trouvée dans le désert d’Atacama en 2011 par une équipe de chercheurs du Centre de recherche et d'enseignement des géosciences de l'environnement (Aix-Marseille Université/CNRS/INRAE/IRD).
© Jérôme Gattacceca, CNRS, CEREGE
Météorite El Médano 128, chondrite ordinaire (groupe L), trouvée dans le désert d’Atacama en 2011 par une équipe de chercheurs du Centre de recherche et d’enseignement des géosciences de l’environnement (Aix-Marseille Université/CNRS/INRAE/IRD).
Crédit : Jérôme Gattacceca, CNRS, CEREGE
Image en lumière transmise polarisée et analysée de la chondrite ordinaire (groupe H)San Juan 029, trouvée dans le désert d’Atacama en 2008 par une équipe de chercheursdu CEREGE. Largeur de l’image 3 mm.
Image en lumière transmise polarisée et analysée de la chondrite ordinaire (groupe H)San Juan 029, trouvée dans le désert d’Atacama en 2008 par une équipe de chercheursdu CEREGE. Largeur de l’image 3 mm.
Crédit : Jérôme Gattacceca, CNRS, CEREGE

2. Météorites composées de silicates, elles constituent environ 80% de toutes les météorites répertoriées.

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Le télescope spatial Hubble découvre plus de trous noirs que prévu dans l’univers primordial

19 septembre 2024 by osuadmin

Une enquête sur la vue la plus profonde d’Hubble dans le passé révèle de nouveaux indices Il semble y avoir d’innombrables trous noirs dans l’univers. Les trous noirs les plus massifs, pesant des millions ou des milliards de fois la masse de notre Soleil, se cachent au centre des galaxies. Lorsque ces dragons endormis engloutissent tout ce qui passe près d’eux, ils peuvent briller comme des phares lumineeux appelés noyaux galactiques actifs. D’autres trous noirs n’aspirent pas constamment la matière environnante, mais par intermittence, faisant vaciller leur luminosité. Ce comportement a été utilisé par les astronomes pour partir à la chasse aux trous noirs. L’un des meilleurs terrains de chasse est le Champ Ultra Profond d’Hubble – qui a révélé des galaxies faibles existant peu après le big bang. La photo du Champ Ultra Profond d’Hubble a été révélée en 2004. Une équipe d’astronomes, incluant des chercheurs du Laboratoire d’Astrophysique de Marseille, a examiné des images ultérieures du Champ Ultra Profond d’Hubble et a trouvé des variations de luminosité parmi certaines galaxies. Ces variations sont attribuées à la variabilité des trous noirs – comme les lumières clignotantes de vacances. Le résultat est qu’ils ont trouvé plus de trous noirs dans l’univers primordial que ce qui avait été précédemment rapporté. La relation entre les premières galaxies et les trous noirs massifs est un dilemme de poule et d’œuf pour les cosmologistes. Qu’est-ce qui est apparu en premier ?
Revisiter l’extraordinaire Champ Ultra Profond d’Hubble offre de nouveaux indices. Cette étude est publiée dans le journal Astrophysical Journal Letters (volume 971): “Glimmers in the Cosmic Dawn: A Census of the Youngest Supermassive Black Holes by Photometric Variability”, Hayes M.J. et al.,2024

Classé sous :Univers Balisé avec :Brève

Olivier Mousis élu à l’Académie Internationale d’Astronautique

19 septembre 2024 by osuadmin

Olivier Mousis a été élu Membre Correspondant à l’Académie Internationale d’Astronautique (IAA). Cette distinction prestigieuse est une fierté pour Aix-Marseille Université et offre une opportunité supplémentaire à notre établissement de contribuer au développement du secteur spatial mondial. L’IAA réunit les plus éminents experts en astronautique de 88 pays pour aborder les enjeux contemporains de l’exploration spatiale, notamment les utilisations non militaires de l’espace et l’exploration continue du système solaire. Fondée à Stockholm le 16 août 1960 par Theodore von Karman, créateur du célèbre Jet Propulsion Laboratory, l’IAA se consacre à la reconnaissance des réalisations de ses membres, à l’exploration et à la discussion des avancées en recherche et technologie spatiales, et à fournir des conseils sur les utilisations pacifiques de l’espace. Les objectifs de l’IAA, tels qu’énoncés dans ses statuts, sont les suivants : promouvoir le développement de l’astronautique à des fins pacifiques ; reconnaître les individus ayant excellé dans une branche de la science ou de la technologie liée à l’astronautique ; et offrir un cadre permettant aux membres de contribuer aux efforts internationaux et à la coopération en matière de science aérospatiale, en collaboration avec les académies nationales des sciences ou de l’ingénierie.

Les recherches d’Olivier Mousis portent sur l’étude des conditions de formation des systèmes planétaires, en particulier celles de notre système solaire. Son objectif est de mettre en relation les propriétés chimiques et physiques actuelles des corps planétaires avec les nombreux processus ayant influencé leur formation et leur évolution primordiale dans les disques protoplanétaires. Pour cela, il utilise des données provenant de missions spatiales, d’installations au sol et d’expériences en laboratoire. Olivier Mousis contribue également à la conception et à la préparation de missions robotiques destinées à explorer le système solaire externe. Il mène un effort soutenu pour définir les futures missions spatiales qui enverront des sondes explorer les atmosphères des quatre planètes géantes, en mettant un accent particulier sur Saturne (il a été le promoteur de la proposition de mission HERA soumise à l’ESA en réponse aux appels M4 et M5). Plus récemment, il s’intéresse également aux géantes glacées Uranus et Neptune. Olivier Mousis a récemment dirigé un consortium international pour proposer une mission d’exploration d’Encelade en réponse à l’appel de classe M de 2022 de l’ESA (mission Moonraker). Olivier Mousis est lauréat d’une chaire fondamentale décernée par l’Institut universitaire de France en 2022 et d’une chaire d’excellence attribuée par Aix-Marseille Université en 2015. Il dirige également le consortium FACOM (FAte of the volatile COmpounds at the galilean Moons) financé par l’Agence Nationale de la Recherche pour la période 2022-2025. Olivier Mousis est l’auteur ou le co-auteur de plus de 260 articles de recherche et a présenté plus de 550 contributions orales et écrites lors de conférences internationales.

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse, Distinction

Première lumière de COLIBRI, télescope terrestre à la rapidité inégalée

9 septembre 2024 by osuadmin

Repérer et capturer des flashs de lumière de quelques secondes apparaissant aléatoirement dans le ciel, telle est la prouesse accomplie par le télescope terrestre COLIBRI. Conçu dans le cadre de la mission spatiale SVOM1 dont l’objectif est de rechercher et d’étudier les sursauts gamma, il constitue un instrument unique au monde pour tenter de répondre à de nombreuses questions relevant de l’étude de phénomènes astronomiques transitoires2 (identification des objets astrophysiques à l’origine des ondes gravitationnelles ou des sources de neutrinos cosmiques de hautes énergies par exemple), ainsi que pour comprendre l’enfance de l’univers (identification de la première génération d’étoiles et étude des premières galaxies notamment).

Haut de 4 mètres pour un poids de 8 tonnes, COLIBRI est en effet capable de pointer vers n’importe quelle région du ciel en moins de 20 secondes. Il dispose d’un miroir collecteur d’1,30 mètre de diamètre et de trois caméras permettant de réaliser simultanément des observations relevant du domaine du visible et de l’infrarouge. En tant que télescope robotisé, il effectue des observations et relevés sans intervention humaine à partir d’un programme d’observation, ce qui augmente d’avantage sa réactivité et diminue les coûts de fonctionnement.

Débutée en 2016, la conception du télescope COLIBRI a impliqué près de 120 personnes et a été dirigée par des scientifiques du Laboratoire d’astrophysique de Marseille (Aix-Marseille Université/CNES/CNRS), de l’Institut Pytheas (Aix-Marseille Université/CNRS/INRAE/IRD), ainsi que de l’Institut d’astronomie de l’UNAM. Des scientifiques du Centre de physique des particules de Marseille (Aix-Marseille Université/CNRS) et de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (CNES/CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier) ont également participé à ce projet3. Il constitue à ce jour la seule infrastructure de recherche en astrophysique commune à la France et au Mexique et s’inscrit dans la lignée d’une longue tradition de collaboration entre les deux pays, récemment consolidée sous la forme d’un International Research Project4.

Le télescope a été entièrement assemblé à l’Observatoire de Haute-Provence et ses performances évaluées sur le ciel pendant plus d’un an avant d’être expédié au Mexique. COLIBRI est installé à l’Observatoire astronomique national de San Pedro Mártir au Mexique, où il a été inauguré le 7 septembre et a livré ses premières images.

Télescope terrestre COLIBRI dans sa coupole. Ses performances, mêlant à la fois une très bonne sensibilité, une remarquable rapidité et une couverture des longueurs d'onde allant du visible au proche infrarouge, sont uniques au niveau international. Ainsi, le télescope et sa coupole peuvent se mouvoir en direction de n’importe quelle zone du ciel en moins de 20 secondes, ce qui fait de COLIBRI le télescope le plus rapide de sa catégorie.
Télescope terrestre COLIBRI dans sa coupole. Ses performances, mêlant à la fois une très bonne sensibilité, une remarquable rapidité et une couverture des longueurs d’onde allant du visible au proche infrarouge, sont uniques au niveau international. Ainsi, le télescope et sa coupole peuvent se mouvoir en direction de n’importe quelle zone du ciel en moins de 20 secondes, ce qui fait de COLIBRI le télescope le plus rapide de sa catégorie.
© COLIBRI&A. Watson, UNAM
La toute première image acquise par COLIBRI, l’amas globulaire M13 situé dans la constellation d’Hercules. En seulement 30 secondes, il est facilement  possible de distinguer les dizaines de milliers d’étoiles que composent cet amas situé à environ 28 400 années-lumière.
La toute première image acquise par COLIBRI, l’amas globulaire M13 situé dans la constellation d’Hercules. En seulement 30 secondes, il est facilement possible de distinguer les dizaines de milliers d’étoiles que composent cet amas situé à environ 28 400 années-lumière.
©COLIBRI&A. Watson, UNAM

1. La mission spatiale franco-chinoise SVOM consacrée notamment à la détection et à l’étude des plus lointaines explosions ou fusions d’étoiles, baptisées sursauts gamma, a été lancée avec succès le 22 juin 2024 par le lanceur chinois Longue Marche 2C, depuis la base de lancement de Xichang, en Chine. Prévue pour une durée d’au moins trois ans, elle est le fruit d’une collaboration des deux agences spatiales nationales, la China National Space Administration (CNSA) et le Centre national d’études Spatiales (CNES) avec les contributions principales du CEA et du CNRS pour la France.
2. Les évènements astronomiques transitoires sont des évènements d’une durée brève à l’échelle des temps cosmiques, allant de quelques secondes à quelques heures. Ils sont associés à des explosions cosmiques puissantes, sources de précieuses informations sur l’histoire de l’Univers et de ses composants. L’astronomie des phénomènes transitoires constitue ainsi aujourd’hui un champ d’étude prioritaire pour la communauté scientifique nationale et internationale.
3. Le CEA l’a également soutenu.
4. Un International Research Project (IRP) est un dispositif de recherche collaborative entre un ou plusieurs laboratoires du CNRS en France et un ou deux laboratoires de pays étrangers. Il vise à renforcer un projet de recherche déjà établis à l’international en simplifiant les procédures administratives entre les partenaires français et étrangers.

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse

Festival de l’été Astro

10 juillet 2024 by osuadmin

Laissez-vous guider par les médiateurs et médiatrices scientifiques du Centre Astro pour la visite de l’Observatoire de Haute-Provence (CNRS), haut lieu de la recherche en astrophysique. Vous accéderez à la coupole abritant le télescope de 1.93m qui a permis en 1995 la découverte de la toute première exoplanète, à l’origine du prix Nobel de physique 2019.

Les conférences de nos chercheurs :

Mercredi 24 juillet – 18:00 / Ecologie et société, je t’aime moi non plus
Thierry Tatoni, Professeur à l’Université d’Aix Marseille – Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie Marine et Continentale (IMBE) CNRS – IRD – Avignon Université.

Mercredi 31 juillet – 18:00 / Les futurs très grands télescopes, au sol et dans l’espace
Marc Ferrari, Astronome, Directeur de l’OHP, Directeur-Adjoint de l’Institut Pythéas.

Mercredi 7 août – 18:00 / Dernières vues sur les exoplanètes avec le télescope James Webb
Elodie Choquet, Astronome adjointe à l’Université d’Aix Marseille et au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM – CNRS).

Mercredi 21 août – 18:00 / Les mondes océans : l’eau dans le système solaire et au-delà
Olivier Mousis, Professeur à Aix Marseille Université Astronome au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille – Institut Pythéas – CNRS / Directeur de l’Institut Origines.

Mercredi 28 août – 18:00 / La forêt méditerranéenne face aux sécheresses récurrentes
Elena Ormeno-Lafuente, Chercheuse CNRS – IMBE (Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale) Directrice scientifique de la plateforme AnaEE « O3HP » (Oak Observatory at OHP)

Classé sous :Univers Balisé avec :Brève

L’influence de la magnétosphère de Ganymède observée jusque dans son empreinte aurorale sur Jupiter

1 juillet 2024 by osuadmin

Jupiter présente les aurores les plus brillantes du système solaire. L’une des particularités de cette planète, qu’elle partage avec Saturne, est également de posséder des émissions aurorales causées par trois de ses plus grosses lunes : Io, Europe, et Ganymède. Ces émissions distinctes appelées « empreintes aurorales » sont visibles localement dans plusieurs domaines de longueur d’onde. Celles-ci sont créées par des particules chargées, majoritairement des électrons, qui se propagent le long des lignes de champ magnétique reliant les lunes à Jupiter. En précipitant dans l’atmosphère de la planète géante, ces électrons induisent des aurores caractéristiques, étudiées depuis les années 2000 grâce notamment aux observations du télescope spatial Hubble dans le domaine ultraviolet.

Depuis Juillet 2016, la sonde Juno survole les pôles de Jupiter à seulement quelques milliers de kilomètres d’altitude et permet ainsi une caractérisation fine de la structure des empreintes aurorales des lunes. L’analyse combinée des données obtenues à bord de Juno par le spectrographe UVS et le spectromètre JADE pour lequel l’IRAP a contribué au système optique électrostatique, permet de sonder à la fois les propriétés de ces émissions mais également celles des particules chargées qui les induisent.

En concentrant leur étude sur l’empreinte aurorale de Ganymède, la plus grande lune du système solaire et la seule générant son propre champ magnétique, une équipe incluant des scientifique du CNRS Terre & Univers, en collaboration étroite avec les équipes de la mission Juno (SwRI, Princeton University), a entre autres mis en évidence l’influence de la mini-magnétosphère de Ganymède sur son empreinte aurorale. Ils ont ainsi confirmé que la taille des tubes de flux, ces lignes de champ magnétique de forme tubulaires reliant les lunes à l’atmosphère de Jupiter et dans lesquels se propagent des ondes électromagnétiques et des particules chargées, est significativement plus grande que celles rapportées à Io et Europe par des études précédentes. Les observations de l’empreinte aurorale par Juno fournissent ainsi une nouvelle méthode d’étude de la mini-magnétosphère de Ganymède, qui sera explorée in-situ de manière inédite par la mission JUICE de l’ESA actuellement en route vers Jupiter.

Juno (orbite en blanc à gauche) croise un tube de flux de la lune Ganymède. Sur le pôle sud de Jupiter, les empreintes aurorales des trois lunes sont observées simultanément en ultraviolet par l’instrument Juno/UVS et représentées ici en fausses couleurs. Celles-ci sont composées de deux spots brillants apparaissant en blanc, suivis d’une émission diffuse appelée queue aurorale. © Juno-UVS, CDPP-Inetum
Juno (orbite en blanc à gauche) croise un tube de flux de la lune Ganymède. Sur le pôle sud de Jupiter, les empreintes aurorales des trois lunes sont observées simultanément en ultraviolet par l’instrument Juno/UVS et représentées ici en fausses couleurs. Celles-ci sont composées de deux spots brillants apparaissant en blanc, suivis d’une émission diffuse appelée queue aurorale. © Juno-UVS, CDPP-Inetum

Classé sous :Univers Balisé avec :Communiqué de presse, Résultat scientifique

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